"Homos, hétéros, tous égaux!" Ou "Voici une fille qui aime les filles mais qui n'aime pas les filles qui n'aiment pas les filles qui aiment les filles." De la maternelle, ou du CE2 (Le Baiser de la Lune) jusqu'à la fac, l'Education (sic) Nationale veille à ce que l'homosexualité soit considérée comme une orientation sexuelle comme une autre, innée, et non pas choisie.
Pourquoi pas. Après tout, les adultes font ce qu'ils veulent, certes les cathos condamnent l'homosexualité qui promet l'enfer à ceux qui la pratiquent, mais au fond, ce que fait leur voisin de palier, ça ne les regarde pas.
Plus problématique est cette promotion de l'homosexualité. Car ces campagnes de prévention sont en réalité des campagnes de promotion qui ne disent pas leur nom. Qu'on n'aille pas nous faire croire qu'une lesbienne à la fac est discriminée en 2011 ! Non, le but de l'affiche est bien de lever un tabou certain, de déculpabiliser les jeunes, de presser le "coming out" de sentiments confus qui peut-être, sans une telle promotion, auraient disparu.
Or le principal argument pour donner bonne conscience aux "invertis notoires" ou aux candidats à l'homosexualité, c'est de souligner le caractère inné de l'attirance. Puisqu'elle est innée, l'individu n'en est pas responsable; il est en plus incurable; il faut donc s'accepter tel que l'on est, et forcer la société à reconnaître comme naturelle une tendance minoritaire.
Attention aux mots ! Car dans ce discours censé décomplexer les homos et ouvrir l'esprit de ces connards d'hétéros, tous fachos en puissance, on ne dit pas seulement que l'homosexualité est innée, mais que l'on ne choisit pas son orientation sexuelle. Et que mettons-nous sous cette expression "d'orientation sexuelle"?
La zoophilie n'est-elle pas une orientation sexuelle? On n'entend jamais parler de ces pauvres zoophiles discriminés, sans doute parce que la SPA est un lobby puissant, cher au coeur de nos compatriotes, ou parce que Brigitte Bardot arrive encore à faire entendre un peu sa voix. Si cependant le propriétaire d'un chien voulait porter plainte pour maltraitance sur son Félix adoré, nul doute qu'il serait débouté au nom de la sacro-sainte "orientation sexuelle" contre laquelle on ne peut rien.
Les animaux, on n'en a rien à faire, c'était la minute détente, mais pour aborder le sujet de cet article, ce discours sur "l'orientation sexuelle" devient particulièrement dangereux lorsqu'on parle d'une attirance, innée sans doute, pour les enfants. Voici ce qu'on peut lire dans un article de Libé (article payant), qui raconte la vie d'une association de pédophiles repentis, L'Ange Bleu:
«On a l’impression qu’un pédophile est forcément un monstre, renchérit Mathieu, un «ancien» de l’Ange bleu. Du coup, on n’ose plus parler à personne de nos problèmes, on se retrouve isolés, sans doute plus fragiles face aux risques de dérapages. Latifa, elle, a compris qu’on ne choisit pas d’être pédophile. On peut choisir de ne pas passer à l’acte, ça oui. Mais on ne décide pas de son orientation sexuelle.»
Il est criminel de parler d'orientation sexuelle innée, sans parler en même temps (abandon de valeurs chrétiennes oblige) de désir sexuel illégitime. Que les pédés continuent tranquillement, peu importe; mais leur lobbying insupportable ouvre la voie à une déresponsabilisation des crimes sexuels. Nous ne ferons pas le lien entre homosexualité et pédophilie (nous serions condamnés au nom de la liberté d'expression), mais entre leur discours déculpabilisant et le danger de voir un jour la pédophilie acceptée comme une orientation comme une autre, le lien est évident !