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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 10:33

droit aux lettres

 

Extraits du Courrier du numéro du 6 janvier :

 

 De Xavier BONNEAU :


QUE RIVAROL NE CHANGE PAS DE LIGNE !

 

De retour à mon domicile de Jakarta après un long périple en Afrique, je me délecte des numéros de RIVAROL arrivés entretemps. Une mention spéciale pour l’article de Mme Anne Kling dans le numéro 3024 du 2 décembre. Une excellente référence que tout bon nationaliste européen devrait avoir chez soi. 

Avec mes voeux les plus sincères de continuation et de réussite à vous-même, à ceux qui vous sont chers et à RIVAROL pour l’année 2012.

Pour ma part, c’est simple: que RIVAROL ne change pas de ligne. Un bon socle de doctrine nationaliste européenne dans un esprit aussi large que possible, exercices permanents de rafraîchissement de mémoire pour vos lecteurs et dénonciation sans concession des impostures: gauche, fausse droite libérale et malheureusement fausse droite nationale fourvoyée aujourd’hui.

________________________

 

 De Arnaud P. :

 

VOIX DISCORDANTE

 

Je profite des vacances de Noël pour renouveler mon abonnement pour 2012, non que je sois toujours d’accord avec les positions du journal, ou tel ou tel article, mais parce que je trouve qu’il est important qu’existe et rayonne le plus possible une voix discordante dans le concert de conformisme dans lequel est enfermée désormais notre époque.

J’attends toujours avec impatience le nouveau numéro chaque semaine, pour entendre un autre son de cloche sur les événements des derniers jours. Je ne sais pas toujours très bien qui a raison entre les media officiels et notre cher hebdomadaire, mais quel souffle de liberté que cette voix iconoclaste, criant souvent dans le désert certaines vérités que l’on refuse d’entendre ou de voir, lui préférant un “vivre-ensemble” quitte à le défendre au prix de tous les mensonges.

Je précise que je suis abonné à d’autres media plus positifs, sans lesquels la lecture de RIVAROL serait parfois un peu dure pour moi, les raisons de se réjouir n’étant pas toujours très nombreuses…

Bref, puisse RIVAROL gagner de nouveaux lecteurs, et rayonner le plus possible, pour que l’information soit vraiment libre, quand bien même cela nous bouscule dans notre petit confort souvent.

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 17:01

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/db/Xavier_Vallat.jpg/200px-Xavier_Vallat.jpg

 

L’Action Française 2000 renie Xavier Vallat

et Michel Fromentoux

 

 

Mes chers amis,

 

Depuis plus de quarante ans la plupart d’entre vous me font l’honneur de me lire dans chaque numéro du journal de l’Action française. Et même frappé d’une attaque vasculaire cérébrale dont je désespère de guérir un jour, je croyais bien pouvoir tenir ma chronique tant que j’aurais un souffle de vie. Hélas je dois vous annoncer que vous me trouverez de plus en plus rarement dans les colonnes de ce journal.

 

Comme vous vous en êtes aperçus, un vent nouveau souffle sur la vieille maison et les énormes difficultés que j’ai rencontrées pour pouvoir publier mon article d’hommage à notre ancien directeur Xavier Vallat, m’ont prouvé que cet esprit nouveau ne se caractérise pas par le respect des anciens. Il m’a fallu tronquer mon article pour obtenir l’imprimatur du nouvel éditorialiste, Monsieur Marcilhac, dont par ailleurs je reconnais le grand talent, mais qui n’a pas eu peur de fouler au pied mon autorité de rédacteur en chef. J’en conclus que l’on n’a plus besoin de moi à l’AF 2000 et que quarante ans de fidélité sans faille sont bien mal récompensés.

 

Je vous écris cela la mort dans l’âme et je vous annonce que mon article non tronqué sur Xavier Vallat paraîtra dans RIVAROL daté du 6 janvier. Je tiens à remercier bien vivement le directeur Jérôme Bourbon pour son chaleureux accueil.

A tous je présente, avec mes amitiés, mes vœux d’heureuse et sainte année 2012.

 

Michel FROMENTOUX

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 16:55

 

 

 

http://www.rivarol.com/Rivarol_files/3027.jpg

 

 

 

Sous Chirac la France a été dirigée

par un délinquant !

 

Depuis que le tribunal correctionnel de Paris a condamné le 15 décembre Jacques Chirac à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour «abus de confiance», «détournements de fonds publics» et «prise illégale d’intérêt», que l’intéressé n’a pas fait appel, et que la décision est donc définitive, on peut dire très officiellement que notre pays a été présidé pendant douze ans, de mai 1995 à mai 2007, par un délinquant qui n’a dû son accession à la magistrature suprême qu’à la mise en coupe réglée dix-huit ans durant, de 1977 à 1995, de la première ville de France. L’ancien chef de l’Etat est condamné pour avoir «multiplié les connexions entre son parti et la municipalité parisienne» et «manqué à l’obligation de probité qui pèse sur les personnes publiques au mépris de l’intérêt général». D’aucuns ont jugé cette peine sévère alors qu’en réalité elle est très clémente puisque Chirac ne passera pas un seul jour derrière les barreaux et que sa peine avec sursis ne pourra jamais se transformer en prison ferme puisqu’il n’est plus candidat à rien. D’autres ont estimé que cette condamnation n’avait plus aucun sens car elle était trop tardive et que le procès n’aurait donc pas dû se tenir. Mais précisément l’affaire aurait été jugée il y a longtemps déjà si Roland Dumas, alors président du Conseil constitutionnel, et qui avait lui-même beaucoup à se faire pardonner, n’avait pas concocté sur mesure une immunité totale pour le chef de l’Etat de l’époque. De plus, Chirac— qui est mis en examen dans cette affaire depuis juillet 2007— et ses avocats juifs Georges Kiejman et Jean Veil, fils de Simone, ont tout tenté pour empêcher le procès. Ouvert en mars, il avait été reporté à l’automne à cause du dépôt d’une opportune question prioritaire de constitutionnalité.

 


Cette condamnation pénale d’un ancien chef de l’Etat est une première dans notre pays. Mais en vérité ce n’est pas seulement Jacques Chirac qui aurait dû être condamné mais également son prédécesseur aujourd’hui décédé car, sans le financement occulte du Parti socialiste, sans les subsides d’Urba-Gracco, jamais François Mitterrand n’aurait pu accéder à la tête de l’Etat. Les démocraties sont des ploutocraties et les candidats ne peuvent l’emporter qu’avec de l’argent sale. Il est d’ailleurs frappant de constater que, sauf rare exception, l’ordre d’arrivée au premier tour de la présidentielle correspond très exactement au montant décroissant des sommes englouties. Le candidat qui a le plus dépensé (Sarkozy en 2007, Chirac en 2002) arrive en tête suivi du second postulant qui est le deuxième à avoir le plus gros budget de campagne, etc. Rien ne peut donc sortir de bon, de sain, d’authentique, de régénérant de ce jeu complètement truqué, faussé par le poids des financements occultes et donc des lobbies.


 

Cette condamnation définitive de Jacques Chirac— qui a cependant échappé à la plupart des affaires où son nom était cité, du dossier de la SEMPAP, société d’impression des documents pour la mairie de Paris, à l’affaire des HLM de la capitale, en passant par les dossiers des billets d’avion, des frais de bouche à l’hôtel de ville, sans même parler de l’affaire Clearstream et des conditions pour le moins suspectes dans lesquelles le couple Chirac a acheté le château de Bity et cinq hectares de terre à proximité du château, officiellement pour y construire un centre de vacances pour personnes âgées— jette une lumière noire sur ses douze ans de règne et singulièrement sur sa réélection en 2002. Le Système s’est en effet mobilisé pendant la quinzaine de la haine pour soutenir sans réserve un politicien dont il savait pertinemment qu’il était malhonnête. Les 82,21% de votants et les 62% d’inscrits qui ont voté pour lui ont manifesté par là qu’ils préféraient s’exprimer en faveur d’un bandit plutôt que de se prononcer pour un (prétendu) fasciste. On se souvient d’ailleurs des pancartes brandies pendant l’entre-deux-tours par des manifestants: «Plutôt l’escroc que le facho». Les syndicats, les loges, les partis politiques, les sportifs, les intellectuels, les artistes, les dignitaires religieux ont sciemment voté et fait voter pour un délinquant qui n’a dû son élection sept ans plus tôt qu’à la tricherie, qu’au détournement de fonds publics. Et encore n’est-ce là que la partie émergée de l’iceberg car si l’on apprenait tout un jour sur l’affaire Karachi, l’étoile de Chirac, comme d’ailleurs celles de Balladur et de Sarkozy, pâlirait d’un coup. C’est d’ailleurs l’ancien membre du Conseil constitutionnel Jacques Robert qui confiait récemment au Parisien (voir l’éditorial de RIVAROL du 9 décembre) que Chirac avait dépassé le plafond autorisé pour les dépenses lors de la campagne de 1995, ce qui aurait dû logiquement conduire à son annulation, et que ses comptes avaient été falsifiés, “redressés” sur ordre du président Dumas!

 

 

Avec ce jugement se pose avec acuité la question de la place de Chirac au sein du Conseil constitutionnel. En tant qu’ancien président de la République il est membre de droit de cette juridiction. Mais est-il normal qu’un homme reconnu définitivement coupable de délits par la justice continue à siéger parmi les “sages” du Palais-Royal ? Certes nous savons ce qu’il faut penser des gnomes de la rue de Montpensier et de leur moralité puisque ces membres sont nommés par le chef de l’Etat, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale et qu’ils sont donc choisis directement par le pouvoir politique auquel ils n’ont évidemment rien à refuser. Mais se trouvera-t-il un “sage” suffisamment courageux pour poser le problème publiquement et exhorter Chirac à ne pas siéger au Conseil? C’est fort peu probable à moins que Giscard dont on sait l’amitié qu’il porte à son ex-Premier ministre mette lui-même les pieds dans les plats. Sait-on jamais…

[…]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

 

 

 

 

N'oubliez pas que les nouveaux abonnés peuvent bénéficier d'un tarif préférentiel de 100 euros jusqu'en janvier. Profitez-en!

 

 

 

http://www.rivarol.com/Rivarol_files/Noel2011.jpg


 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 17:06

 

 

http://referentiel.nouvelobs.com/file/2425645.jpg

 

LA MONTAGNE ACCOUCHE D'UNE SOURIS!

 

 

Le 9 décembre la XVIIe chambre correctionnelle de Paris rendait sa décision dans le procès que nous avaient intenté Jean-Marie Le Pen et le Front national à la suite d’un article paru dans RIVAROL du 15 octobre 2010 en pleine campagne interne pour la succession du Menhir à la tête du mouvement qu’il a présidé trente-huit ans durant. Deux phrases de l’article étaient incriminées. Voici la première : «Si Le Pen voulait absolument que ce fût sa fille qui lui succédât et personne d’autre, il aurait mieux valu le dire clairement, imposer à tous sa progéniture comme dans la communiste et tyrannique Corée du Nord et ne pas faire semblant d’organiser une élection démocratique ouverte à tous». Pour cette considération, faite de surcroît au conditionnel, Jean-Marie Le Pen nous demandait «30000euros à titre de dommages et intérêts avec intérêts de droit et la somme de 20000euros sur la base de l’article 475-1 du code de procédure pénale ainsi qu’en tous les dépens».

Le second passage poursuivi était le suivant: «et comme si cela ne suffisait pas des témoignages concordants nous font part que des centaines d’adhésions sont actuellement bloquées au mépris des statuts». Pour cet écrit le Front national demandait aux Editions des Tuileries et à votre serviteur «la somme de 15000euros de dommages et intérêts avec intérêts de droit et la somme de 2000euros sur la base de l’article 475-1 du code de procédure pénale, ainsi qu’en tous les dépens». Le Front national et son président nous réclamaient donc la modique somme de 50 000 euros, de quoi nous assassiner compte tenu des moyens modestes du doyen des organes de la droite nationale et radicale. 

 

UNE QUASI-RELAXE

 

Finalement, grâce à l’excellente plaidoirie de notre brillant avocat, Me Jérôme Triomphe, grâce aux documents et attestations que nous avions versés à titre d’offre de preuve, grâce aux arguments que nous avons pu développer à la barre lors du procès le 28 octobre dernier, nous sommes quasiment relaxés. Lors de l’audience le procureur avait d’ailleurs demandé notre relaxe pure et simple. Nous l’avons obtenue pour le premier passage incriminé. Sur le second, la relaxe eût été totale sans l’expression «au mépris des statuts». Le tribunal nous a en effet condamnés à trois cents euros avec sursis pour cette expression selon lui insuffisamment prouvée et à un euro de dommages et intérêts pour diffamation publique envers particulier à Jean-Marie Le Pen. Le FN et le Pen nous réclamaient 50 000 euros, nous sommes de fait condamnés 50 mille fois moins, à un euro purement symbolique. C’est dire que ce jugement est globalement satisfaisant. Nous ne ferons évidemment pas appel car nous n’avons nullement l’intention d’alimenter cette guéguerre désolante et nous espérons que le FN et son président d’honneur n’interjetteront pas appel de cette décision. Mais s’ils le faisaient, nous nous battrions lors de ce nouveau procès avec la même énergie et la même combativité qu’en première instance car, devant l’épreuve, il faut savoir faire face. Il est cependant fâcheux que l’on nous ait poursuivis alors même que nous aurions naturellement publié un droit de réponse ou même une interview, fût-elle sportive. Après tout, nous avions bien publié peu de temps avant cet article incriminé un long entretien sur une page entière avec Alain Jamet, président du comité de soutien à Marine Le Pen.

 

LA LEGITIMITE DE NOS CRITIQUES

 

De plus, nous étions tout à fait sincères dans nos écrits car nous avions reçu en effet des témoignages, oraux mais aussi écrits, qui nous affirmaient, preuves à l’appui, qu’il y avait lors de cette campagne électorale interne particulièrement déséquilibrée de troublantes irrégularités. Nous n’avions donc pas écrit n’importe quoi. Nous nous étions seulement fait les relais de militants, d’adhérents inquiets, désabusés et en colère devant ce qui se passait. Comment était-il possible en effet qu’un mouvement qu’ils avaient connu, aimé et servi utilisât de telles méthodes dignes de ses pires adversaires dans le cadre d’une campagne électorale interne entre deux compétiteurs appartenant à la même formation politique et désireux de succéder au président-fondateur? Le tribunal reconnaît d’ailleurs notre bonne foi dans ses attendus: «Il était légitime pour un journaliste politique, doublé d’un militant favorable à Bruno Gollnisch, de consacrer un article, fût-il polémique, à l’élection à la présidence du FN, opposant Marine Le Pen et Bruno Gollnisch; qu’aucune animosité personnelle à l’égard de Jean-Marie Le Pen, préexistante et étrangère à l’objet de l’article en cause, ne ressort des propos poursuivis, ni d’aucun autre élément produit aux débats; que Jérôme Bourbon, en tant que journaliste, mais également de militant partisan de Bruno Gollnisch contre Marine Le Pen, s’exprimant dans un cadre de polémique politique et électorale autorisant une grande liberté de ton, ainsi que le recours à une certaine dose d’exagération voire de provocation, disposait— au vu des attestations et lettres produites relatives au rejet d’adhésions émanant, pour certaines, de personnes favorables à Bruno Gollnisch— d’éléments d’information suffisants pour s’exprimer ainsi qu’il l’a fait, à la seule exception cependant de l’allégation imputant à Jean-Marie Le Pen d’avoir agi “au mépris des statuts” du FN.» 

 

LA QUESTION DES STATUTS

 

Si ces attendus sont donc globalement positifs, nous comprenons assez mal en revanche la réserve sur les statuts car si le tribunal reconnaît qu’il était légitime de parler de blocage de certaines adhésions de partisans de Gollnisch au vu des attestations fournies, c’est a priori une entorse aux statuts car jusqu’à preuve du contraire dans quelle association de loi 1901 est-il permis de trier arbitrairement les demandes d’adhésion en fonction de la proximité supposée envers tel ou tel compétiteur, tous les deux adhérents de la même association et souhaitant être élus par les adhérents à la présidence du mouvement ?

Las, les procès intentés par la direction du Front national ne s’arrêtent pas là puisque Marine Le Pen poursuit notre hebdomadaire et son directeur de publication pour un article de François-Xavier Rochette publié le 7 janvier 2011 et qui reprenait des informations de VSD peu flatteuses sur celle qui était encore candidate à la présidence du Front national. Le 26 juin, c’est votre serviteur (mais non pas directement RIVAROL) qui est également cité à comparaitre par Mme Le Pen, qui s’avère encore plus procédurière et chicaneuse que son géniteur, pour une interview donnée le 16 octobre 2010 au site catholique traditionaliste e-deo dans laquelle étaient notamment dénoncées les purges faites par la benjamine du Menhir pour s’emparer du mouvement.

 

UNE DÉTESTABLE JUDICIARISATION

 

Nous regrettons beaucoup toutes ces procédures d’autant plus détestables lorsqu’elles émanent de personnalités que l’on rattache de près ou de loin à la droite dite nationale. Si nous avions dû engager des procès à chaque fois que nous avons été violemment attaqué, y compris avec des injures et insultes personnelles, sur les sites marinistes et singulièrement sur Nations Presse Info dirigé par le concubin sépharade de Marine Le Pen, M. Louis Aliot, actuellement en voyage en Israël, nous aurions encombré les tribunaux. Mais ce n’est pas le genre de la maison. Cette judiciarisation de la vie politique est de toute façon très préjudiciable. Le Front national se plaint non sans raison du manque de liberté d’expression dans notre pays, ce dont il est souvent victime. Mais il serait plus crédible si lui-même n’avait pas la fâcheuse habitude de multiplier les procédures contre tous ceux qui, à un moment ou à un autre, émettent des critiques sur la personnalité et les méthodes de ses dirigeants, le mode de fonctionnement du mouvement ou l’évolution de sa ligne politique ou de son programme. 

Nous remercions encore une fois de tout cœur les lecteurs qui nous ont, nombreux, manifesté leur solidarité et leur incompréhension en apprenant les poursuites du Front national et de son président-fondateur contre nous, mouvement que nous avions loyalement et chaleureusement soutenu sans aucune contrepartie pendant des décennies, appuyant toutes les candidatures présidentielles de son chef historique de 1974 à 2007 inclusivement. 

Un mouvement dont les dérives ne peuvent qu’attrister profondément les militants les plus lucides et les plus désintéressés car, du voyage d’Aliot en Israël en passant par l’interview toute récente de Marine Le Pen au magazine homosexualiste et pornographique Têtu (où elle se redit favorable au Pacs et ne se montre pas du tout attachée à la morale traditionnelle dans les questions dites sociétales) jusqu’aux révélations de L’Express affirmant que la présidente du FN fréquentait à Paris, à deux pas de l’Arc de Triomphe, le même établissement nocturne que DSK, on se dit que, du FN à l’extrême gauche, c’est finalement peu ou prou le même monde, les mêmes méthodes et les mêmes mœurs.

jeromebourbon@yahoo.fr
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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 11:59

                                                   http://www.rivarol.com/Rivarol_files/3025.jpg

 

Par Robert Spieler.

 

Publiée dans le numéro du 9 décembre 2011.

 

Très intéressante émission de France 3, mercredi 30 novembre, à 20h 35 (vous la retrouverez sur internet). Son titre : « Le diable de la République ». Elle raconte de façon fort objective l’histoire du Front national. Beaucoup croient, y compris au FN, que c’est Jean-Marie Le Pen qui a fondé son mouvement. Rien de plus faux. Ce sont les dirigeants d’Ordre Nouveau, dont son chef charismatique Alain Robert (qui finira mal : conseiller général du RPR), François Brigneau et Roland Gaucher qui eurent l’idée de créer un Front national qui permettrait de fédérer les énergies nationalistes et d’élargir le socle d’Ordre Nouveau, qui restait une organisation regroupant essentiellement des jeunes. Mais il fallait trouver une « potiche » présentable qui acceptât d’en assurer la présidence. Et on alla chercher Le Pen qui ne représentait plus rien, politiquement, mais qui avait une certaine notoriété, liée au poujadisme et à la campagne présidentielle de Tixier Vignancour. La composante des amis de Le Pen ne pesait pas lourd au FN, alors qu’Ordre Nouveau dominait totalement la nouvelle organisation. Catastrophe : suite à un gigantesque meeting d’Ordre Nouveau, le 21 juin 1973, à la Mutualité, destiné à montrer la force de cette composante au sein du FN, de violents affrontements eurent lieu avec la Ligue communiste dirigée par Alain Krivine, entraînant la dissolution des deux organisations. Le Pen en profita pour prendre la main, entraînant le d épart de la plupart des fidèles d’O.N., dont votre serviteur, qui créèrent le Parti des Forces Nouvelles (PFN), qui fut durant près de 10 ans le rival (bien plus dynamique) du FN.

 

L’histoire du Front national

 

On connaît la suite de l’aventure. On pourra voir des interviews de François Brigneau, Carl Lang, Bruno Mégret, Pierre Vial et bien d’autres. Relevons cette perle, signée Michel Rocard : « Hitler fut un élu du suffrage universel. » Des propos similaires valurent à Le Pen d’être traîné devant les tribunaux et condamné. Le Pen déclare : « Depuis de nombreuses années, je vois qu’on nous affublés de la tunique du diable. » Roger Holeindre lui réplique : « Je ne veux pas être dédiabolisé ». On reverra avec grand intérêt un extrait du discours de Le Pen sur la dalle d’Argenteuil, où il déclarait, s’adressant aux « Jeunes » : « Si certains veulent vous karchériser pour vous exclure, nous voulons, nous, vous exclure de ces ghettos de banlieue, où les politiciens vous ont parqués pour vous traiter de racaille par la suite. » Cris de quelques « Jeunes » présents : « Cochon ! » Commentaire des plus pertinents du journaliste présentant l’émission : « Déboussolés par la stratégie de Nicolas Sarkozy et par les divagations de Le Pen, qui s’égare dans la conquête du vote arabe des cités, que Sarkozy voulait karchériser, les électeurs votent Sarkozy. Le Pen est battu sur son propre terrain… »

 

Relevons ce propos de Roger Holeindre : « Je pense que Jean-Marie Le Pen a favorisé sa fille parce qu’elle s’appelle Le Pen, c’est tout » ; et puis Carl Lang : « Dans sa psychologie, le FN, c’est lui. On n’est plus dans le domaine du Front national, on est dans le domaine du Front familial ». Et puis, pour la bonne bouche, cette phrase d’une grande profondeur de Marine Le Pen : « Que nous soyons homosexuels, juifs, musulmans, noirs, blancs, nous sommes tous français. » Amen.

 

FN : les dérives continuent

 

L’avocat franc-maçon Gilbert Collard est le président du comité de soutien de Marine Le Pen à l’election présidentielle. Lisez ses propos, tenus il y a quelques jours sur France 2. Il déclare que l’on pouvait rejoindre Marine Le Pen « sans épouser les idées du Front national »« J’ai pour rôle d’amener le maximum d’hommes et de femmes à Marine, pas forcément au Front, parce qu’on peut rejoindre Marine Le Pen sans pour autant épouser les idées du Front national. » Il prend pour exemple la peine de mort : « Je suis contre, je suis tout à fait opposé (…), donc je me sens plus à l’aise au comité qu’au parti. » Selon Gilbert Collard, « il n’y a pas d’incompatibilité entre le fait de rejoindre Marine et le fait de défendre les Droits de l’Homme. » Et Jean-Marie Le Pen, dans tout ce salmigondis ? « Il est comme mon père, Jean-Marie Le Pen (…) parfois on se querelle avec beaucoup de respect, parce que je vois en lui l’image d’un père avec lequel je ne me suis jamais entendu. » Et ses petites phrases ? « Je l’ai toujours dit, je ne suis jamais arrivé à comprendre… Ces petites phrases, moi je les condamne », a-t-il conclu. Si vous voulez mieux faire connaissance de Gilbert Collard, rendez vous sur son sitegilbertcollard-leblog.com. Dans la rubrique « les liens », pas de renvoi vers le site de Marine Le Pen, mais un renvoi vers le parti radical de Jean-Louis Borloo… A votre avis, ce cirque va-t-il encore durer longtemps avant que Jean-Marie Le Pen ne commence à s’énerver ?

 

Marine Le Pen a du souci à se faire

 

Malgré sa médiatisation, le fait est, relevé par tous les observateurs, que sa campagne ne décolle pas. Son discours et la présentation de son programme, lors de la récente convention organisée par Marine Le Pen, où son père brillait par son absence, ont semé la consternation chez un grand nombre de participants. C’était, à les écouter, « nul ». La recherche de signatures se révèle plus que difficile. La faute, bien sûr, au fait que les maires qui signeront verront leurs noms étalés sur la place publique. La faute aussi à l’affaiblissement considérable du mouvement, suite au départ de nombre de ses meilleurs cadres et à une démobilisation générale. La faute aux purges successives qui ont fini par purger le potentiel de signatures et de relais locaux. Sans véritables relais locaux talentueux, comment faire ? C’est l’énergie et le talent d’organisateur de Carl Lang qui avaient sauvés Le Pen lors des précédentes Présidentielles. Carl Lang est parti et sera le candidat de l’Union de la Droite Nationale. Plus rien à espérer non plus de l’UMP qui avait apporté un nombre conséquent de signatures, notamment corses, à Le Pen. Cette fois-ci, Sarkozy n’a aucun intérêt à une candidature de MLP. Son absence, qui serait au demeurant scandaleuse, apporterait à Sarkozy, au premier tour, de précieux pourcentages qui lui permettraient de creuser le fossé avec le résultat de François Hollande, créant ainsi la possibilité d’une dynamique victorieuse au second tour. Sarkozy sait que les sondages concernant Marine Le Pen, en baisse au demeurant, sont probablement surévalués. La faute, non pas vraiment à des manipulations volontaires, mais aux fameux « redressements » qu’effectuent les instituts de sondage par rapport aux données brutes. Les électeurs du FN, comme ceux du PC, « mentent » en effet aux sondeurs et ne livrent pas tous leurs intentions de vote. Les sondeurs le savent évidemment et « redressent » les résultats bruts en fonction d’élections précédentes. JMLP ayant été bien plus diabolisé que sa fille, il est fort à parier que les redressements effectués en fonction des élections précédentes surévaluent le résultat de Marine Le Pen.

 

Par ailleurs, il n’est pas exclu que des remous sérieux se produisent dans les prochaines semaines au sein du FN et de l’équipe de MLP. Plusieurs cadres de la campagne présidentielle, dont Paul-Marie Coûteaux, qui avait été présenté comme une prise de choix, viennent déjà de se retirer du dispositif. D’autres vont suivre.

 

La remontée de Nicolas Sarkozy, que l’on donnait pour mort il y a deux mois, risque d’être redoutable pour Marine Le Pen. Dès lors que celui-ci apparaîtra comme pouvant l’emporter sur François Hollande, le cauchemar du vote utile se profilera. Le vote utile est un tsunami contre lequel ni le talent, ni la détermination, ni l’argent ne peuvent rien. La probabilité est donc grande que le résultat de Marine Le Pen, au premier tour de l’élection présidentielle, soit inférieur à 15%, ce qui apparaîtrait comme une défaite majeure, avec les conséquences que l’on imagine au sein du Front national. Nous aurons droit à unremake du film « Règlements de comptes à Ok Corral », avec une différence cependant : les acteurs seront tous français et le tournage sera réalisé à Nanterre, au siège du FN, avec probablement quelques prises de vue à Montretout, au domicile de JMLP.…

 

Arno Klarsfeld commence à s’inquiéter

 

Le président franco-israélien en rollers de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, grand ami de Nicolas Sarkozy et surtout de Carla Bruni, commence sérieusement à s’inquiéter. Lui qui fut un pourfendeur émérite du racisme, enfin surtout de l’antisémitisme, et favorable à l’intégration des allogènes découvre qu’ « une vague fondamentaliste touche la France » car « une grande partie des Tunisiens de France a voté pour des listes fondamentalistes » lors des dernières élections tunisiennes. Du coup, il se déclare « hostile au droit de vote des étrangers », relevant très justement que le vote des étrangers non-communautaires est reconnu dans beaucoup moins de pays européens que la presse française et les socialistes ne veulent bien le dire. Cette possibilité n’est offerte que dans des petits pays, tels l’Irlande, les pays baltes ou scandinaves où n’existe pas une immigration aussi importante qu’en France. Au Royaume-Uni, seuls les membres du Commonwealth peuvent voter. En Allemagne ou en Italie, les non-communautaires ne le peuvent pas. L’ancien soldat de Tsahal, interrogé par le siteAtlantico, relève que le vote islamiste de Tunisiens installés depuis de nombreuses années en France est la preuve que leur intégration n’a pas été une réussite. Rappelons que le même déclarait récemment au sujet du voile islamique : « C’est peut-être un signe de tradition. Moi, je trouve çà charmant et très joli. »

 

Soit. J’aimerais poser quelques questions à Arno Klarsfeld. A qui la faute ? Qu’il lise les livres d’Anne Kling, consacrés au CRIF et à la Licra, deux officines qui ont puissamment contribué à l’invasion de la France. Cela ne l’empêche pas, tous les ans de se rendre au dîner du CRIF. Deuxième question : qui a puissamment contribué au renversement du régime laïc de Ben Ali, pour le remplacer par un régime où les islamistes occupent une position majeure. Qui a installé les islamistes aux commandes de la Lybie. Qui, sinon Sarkozy ?

 

Mais n’attendons pas d’Arno Klarsfeld qu’il critique Sarkozy. Il déclare, ému : « J’ai une grande affection pour Nicolas Sarkozy. Je crois qu’il m’aime bien car il sait que je suis rationnel, gentil et raisonnable. » Quelle argument !

 

« Islamiste modéré », un mot vide de sens

 

Andrea Massari, chercheur à la Fondation Polemia (voir l’excellent site Polemia), a consacré un article fort intéressant à la novlangue actuellement pratiquée par les médias. Parmi ces mots : « Islamiste modéré » : une aberration pour qui connaît la réalité de l’islam et les préceptes du Coran. « Modérés » ou non, les islamistes ont tous, sans exception, pour objectif de rapprocher le droit de la charia, de minorer les femmes et de marginaliser, sinon d’éliminer les minorités chrétiennes.

 

Autre terme très à la mode dans l’hyper classe politico-médiatique : le « populisme » qui ne saurait être qu’extrémiste. Les médias de la superclasse mondiale ne cherchent pas à éclairer l’opinion. Ils cherchent à la formater. Cee ne sont pas des médias d’information, mais des médias de manipulation qui appliquent les commandements du discours dominant. Mais je n’apprends rien de neuf aux lecteurs de Rivarol…

 

DSK et Anne Sinclair s’installent-ils en Israël ?

 

Selon le site JSSNews qui est le premier média israélien francophone en termes d’audience, « depuis plusieurs jours les rumeurs de l’installation de Dominique Strauss-Kahn et d’Anne Sinclair en Israël se propagent. Certains le voyaient déjà à la tête de la Banque d’Israël. » Leur récent séjour en Israël chez leur ami Jean Frydmann, présenté comme un voyage de détente, aurait comme but de préparer l’installation définitive du couple en Israël. Il va nous manquer…

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 18:13

droit aux lettres

 

 

 De François FERRIER :

 

L’UNION DES NATIONALISTES

 

Félicitations à Pierre Vial pour la réunion du 4 décembre de Terre et Peuple, car malgré la pression « des Inuits», ne pas baisser la garde et vite réagir est tout à son honneur. Comme celui des intervenants et de tous ceux qui avaient des stands bien achalandés. Cela montre à nos adversaires qu’il faut compter avec les nationalistes. Dans notre camp, Terre et Peuple termine l’année en beauté. Une année 2011 qui a vu l’impérative nécessité de l’union de tous les nationalistes, avec la fin «des chapelles et des vicaires». Car le temps presse! La candidature de Carl Lang est courageuse, aussi l’heure est-elle à la mobilisation. Si la décolonisation— face à la déferlante immigrée sur notre sol— est à l’ordre du jour, il faut y rajouter prioritairement la neutralisation de l’inquisition sioniste dans les media ainsi que jusque dans les alcôves « politiques» de la République des Lumières. Le combat est avant tout culturel, et il faut être imperméable à la tentative du «carnet de chèque» sous peine de perdre toute dignité. Le colloque de TP l’a très bien démontré. Mais au-delà de ces constats, il faut dire comment nous allons procéder pour abattre ce système qui ruine notre civilisation établie depuis plus d’un millénaire sur nos terres nationales et européennes.


C’est à ce prix que nous seront en mesure de quitter le ghetto médiatique dans lequel nous nous trouvons actuellement. Car dans ce contexte nous allons vraiment déranger et surtout préciser à une population— partiellement lobotomisée— la réalité de ce marigot politicien. Je ne crois pas à la fatalité, nos ennemis ont des faiblesses majeures. C’est à cela que nous devons travailler en commun, et les déterminations ne manquent pas comme j’ai pu le remarquer auprès de nos amis réconciliés et où toutes les sensibilités ont leur place.

________________________

 

 De C. BERGER :

 

DROITE GAUCHE MÊME PIÈCE !

 

Certes la mise au point de Jérôme Bourbon à la lettre de Bertrand C. (RIVAROL du 2/12/11) est pertinente mais il n’empêche que l’observation du lecteur, auquel il est répondu, a également du bon sens quand il signale, dans «Ni droite ni gauche», qu’il ne faudrait pas s’empresser de soutenir la fameuse, ou plutôt fumeuse droite, sous prétexte de barrer la route aux socialos lors de la prochaine présidentielle. Les nationalistes n’ont rien à attendre ni des uns ni des autres qui doivent subir, de leurs parts, les mêmes avanies.


N’oublions pas que ce n’est pas la gauche qui, alors que les travailleurs maghrébins en France ne demandaient qu’à envoyer un peu de flouze au pays et rentrer au bled pour y retrouver la famille, mais que c’est Giscard— flanqué d’un certain Chirac— qui a sorti, de «derrière les fagots», le «regroupement familial»; et, que nous sachions, les zigotos en question ne sont pas de gauche. Après quoi François Mitterrand n’a eu qu’à enfoncer le clou ou entériner l’affaire par «les immigrés sont chez eux chez nous!».


Droite et gauche ne sont que les côtés pile et face de la même pièce.


Alors ne nous laissons pas abuser par une espèce de «Attention, la gauche revient!» (slogan appliqué à la droite, à l’époque). La répression que les “Nationaux” doivent encaisser de la part de la bonne vieille droite est aussi féroce, sinon plus, que celle de leurs comparses de gauche.


Quant à la Marine, laissons-la naviguer, à la godille, dans les eaux troubles de la “dédiabolisation” dont elle fait son cheval de bataille et qui doit, finalement,  la faire entrer de plain-pied dans le Système. Mais n’y serait-elle pas déjà bien engagée?

 

[...]


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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 18:08

 

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Procès sur l’occupation allemande :

troisième audience !

 

 

Voici bientôt sept ans que dure l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Le 1er décembre avait lieu devant l’ancienne XIe cour d’appel de Paris le troisième procès dans ce dossier judiciaire à rebondissements après celui en première instance (14 décembre 2007) et celui en appel (29 octobre 2008). En effet, la cour de cassation, dans un arrêt du 27 avril 2011, avait annulé la décision de la première cour d’appel qui avait condamné Jean-Marie Le Pen à trois mois de prison avec sursis et 10000 euros d’amende, Jérôme Bourbon à 2000 euros pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité et Camille Galic, en tant que directrice de la publication, à 5000 euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité. Selon l’arrêt de la cour d’appel rendu le 21 janvier 2009, les trois prévenus devaient verser 3000 euros de dommages et intérêts à l’association de Serge Klarsfeld, l’association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) qui avait été la première à porter plainte, 3000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale et un euro au titre de la réparation morale. Les frais d’insertion étaient exorbitants: le dispositif de la condamnation devait être publié intégralement dans Le Monde, Le Figaro, Libération, chaque insertion coûtant 5000 euros. 


Jean-Marie Le Pen étant absent de l’audience et représenté par son avocat Me Wallerand de Saint-Just, Camille Galic et Jérôme Bourbon ont dû à nouveau s’expliquer devant une cour d’appel composée différemment et présidée par Alain Verleene, à propos de la retranscription puis de la publication dans notre hebdomadaire de propos historiquement incorrects du président d’alors du Front national. Rappelons que, dans un long entretien paru dans RIVAROL du 7 janvier 2005 et où il était essentiellement question de l’actualité politique nationale et internationale du moment (rejet du projet de Constitution européenne, campagne pour le non lors du référendum sur ce traité constitutionnel, refus de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, montée en puissance de Ségolène Royal dont le Menhir avait prédit deux ans et demi à l’avance qu’elle serait candidate à la présidentielle pour le Parti socialiste, affaire Gollnisch à Lyon, crises en Côte-d’Ivoire, révolution orange en Ukraine…), Jean-Marie Le Pen, dans le cadre d’une conversation à bâtons rompus, avait tenu les propos suivants qui ont été poursuivis pour apologie de crime de guerre et contestation de crimes contre l’humanité: «En France du moins l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures inévitables dans un pays de 550000 kilomètres carrés. Je me souviens que dans le Nord, un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village: il avait d’ailleurs déjà tué plusieurs civils. Et c’est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre.[…] Ce n’est pas seulement de l’Union européenne et du mondialisme que nous devons délivrer notre pays, c’est aussi des mensonges sur son histoire, mensonges protégés par des mesures d’exception. D’où notre volonté constante d’abroger toutes les lois liberticides, Pleven, Gayssot, Lellouche, Perben II. Car un pays et un peuple ne peuvent rester ou redevenir libres s’ils n’ont pas droit à la vérité dans tous les domaines. Et cela quoi qu’il en coûte.»


Les débats, dans un premier temps essentiellement juridiques, ont porté sur l’irrecevabilité de l’association de Serge Klarsfeld, les juges de casse ayant reproché à la première cour d’appel de ne pas avoir fait la preuve de sa recevabilité. Dans une plaidoirie brillante et rigoureuse, notre avocat, l’excellent Me François Wagner, fils de feu Georges-Paul, s’est à nouveau attaché à démontrer que Serge Klarsfeld n’était pas habilité à ester en justice, les statuts de son association indiquant clairement que c’est le conseil d’administration, et personne d’autre, qui peut le faire. Or le président de la FFDJF n’avait pas reçu un mandat spécial du conseil d’administration pour pouvoir déposer une plainte. Quant à Me Wallerand de Saint-Just, il expliqua, de manière convaincante, que les propos de Jean-Marie Le Pen était “fugaces”, qu’il ne s’agissait pas d’un exposé universitaire sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ni sur tous les aspects de l’occupation allemande en France mais de quelques mots échangés en bref avec un journaliste et que les poursuites étaient donc “dérisoires”.


Les avocats des parties civiles firent preuve d’une grande médiocrité, incapables de s’exprimer correctement et de manière cohérente. L’avocat général Marie-Jeanne Vieillard qui demanda le maintien des amendes, des publications judiciaires et l’octroi de dommages et intérêts à des associations jugées irrecevables par la précédente cour d’appel (décision qui fut hélas annulée en cassation), à savoir le MRAP, la LDH et la FNDIRP, se montra très hostile ce qui ne nous rend a priori guère optimiste pour l’arrêt qui sera rendu le jeudi 16 février 2012.

 

 

Fabienne BALLARIN

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 19:55

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 19:45

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La volte-face de Sarkozy sur le droit de vote des étrangers

 

Les menaces autour de la note de la France se font de plus en plus pressantes. Trois semaines après avoir diffusé, paraît-il «par erreur», un message annonçant la dégradation de la note de la dette de notre pays, les rumeurs se répandent comme jamais. «Le placement par les agences de notation de la note AAA sous perspective négative pourrait intervenir sous une semaine ou peut-être dix jours», révèle une source diplomatique citée dans La Tribune. En conséquence, la note de la France serait susceptible d’être dégradée à partir de juin, soit un mois après l’élection présidentielle et au moment des législatives. On comprend donc que Sarkozy soit pressé d’être réélu pour cinq ans avant de subir un tel camouflet. C’est dans ce contexte qu’il convient de replacer les déclarations du président de la République contre le droit de vote des étrangers aux élections locales et les coups de menton de son ministre de l’Intérieur, le fidèle et dévoué Claude Guéant. Recevant 3000 maires au Palais de l’Elysée le 23 novembre, le chef de l’Etat, faisant allusion à la proposition de la gauche d’accorder le droit de vote aux étrangers non membres d’un pays de l’Union européenne aux municipales, s’est prononcé contre cette mesure: «Je crois que le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française.» Et de renchérir sous les applaudissements nourris d’édiles totalement acquis à la majorité: «Il n’y a rien de choquant, rien d’anormal à ce que les électeurs et les élus des territoires de France soient français!»

 

Cette soudaine prise de position, à cinq mois d’une élection présidentielle où, sauf énorme surprise, il sera candidat, est évidemment démagogique et destinée à récupérer des électeurs tentés par un vote en faveur de la candidate du Front national car, dans le passé, Sarkozy s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de cette innovation. D’abord dans son livre Libre en 2001 où il écrivait: «A partir du moment où ils (les étrangers hors Union européenne) paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années, je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher de donner une appréciation sur la façon dont est organisé leur cadre de vie quotidien.» De nouveau, en 2005, dans une tribune du Monde, Sarkozy se disait favorable «à titre intellectuel» au vote des étrangers non européens aux scrutins locaux «sur la base de la réciprocité», tout en ajoutant «ne pas avoir une majorité pour faire passer» cette réforme. Ainsi que l’explique non sans cynisme un conseiller élyséen à Libération du 24 novembre: «Sur le fond, la mesure peut se justifier, mais le Président a le devoir d’éviter un nouveau 21-Avril. Or, ce genre de proposition va faire monter Marine Le Pen.» De toute façon, le Système n’a même pas besoin de faire voter les étrangers ; il lui suffit de les naturaliser en masse et ainsi ces Français de papier peuvent s’exprimer à toutes les élections, ce qui est bien pire encore.

 

C’est dans ce souci d’engranger le maximum de voix à droite et à l’extrême droite et donc d’arriver en tête du scrutin au soir du premier tour, ce qui fut en effet le cas de tous les présidents sortants de la Ve République, de De Gaulle en 1965 à Chirac en 2002 que Sarkozy change tout à coup son fusil d’épaule, imité en cela par Claude Guéant qui a déclaré le 27 novembre au Grand rendez-vous d’Europe 1-Itélé- LeParisien que la France accueillait “trop” d’étrangers en situation régulière, “200 000” chaque année, selon ses chiffres. «C’est l’équivalent d’une ville comme Rennes, c’est deux fois Perpignan», a-t-il lancé, reprenant une phraséologie propre à Jean-Marie Le Pen. […]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 19:32

 

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Dans le RIVAROL en kiosque vendredi prochain, et déjà dans les boîtes mail des abonnés numériques, interview exclusive de Anne Kling!

 


 

 

Anne Kling :

Dès les années 1970, la Licra va systématiquement soutenir l’immigration de peuplement arabo-musulmane

 

 

RIVAROL: Anne Kling, vous intervenez à la journée de Terre et Peuple, sur le thème des lobbys qui prétendent diriger la France, et vous êtes l’auteur de trois livres remarqués, consacrés à la Licra, au Crif et aux révolutionnaires juifs. Dites-nous quel est votre cheminement intellectuel et politique?

 

Anne KLING : Je ne suis absolument pas issue de ce que d’aucuns appellent «l’extrême-droite». J’avais été suppléante au titre du RPR du député UDF strasbourgeois Harry Lapp. Je fus ensuite responsable de La Droite de Charles Millon, à Strasbourg. C’est dans le cadre de la préparation d’élections municipales à Strasbourg que mes ennuis commencèrent, et par là, ma prise de conscience. J’avais décidé de faire équipe avec Robert Spieler, alors président d’Alsace d’Abord et j’avais rédigé un tract, au titre d’une association que j’avais créée, où je liais immigration et insécurité. La Licra me traina devant les tribunaux, mais je fus relaxée. C’était ma première rencontre avec l’officine… Par la suite, un autre tract me valut de sérieux ennuis professionnels. J’étais fonctionnaire au Conseil de l’Europe, dont la Turquie fait partie, et j’avais eu l’outrecuidance de lancer une pétition contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Je considérai que c’était là mon droit le plus strict, en tant que citoyenne. Le secrétaire général du Conseil de l’Europe ne l’entendit pas ainsi et enclencha une procédure disciplinaire en vue de mon licenciement. J’avais décidé de me battre. Les tribunaux français n’étant pas compétents, j’ai obligé le Conseil de l’Europe à réunir un tribunal administratif international pour juger mon cas. C’était, à ma connaissance, la première fois que cela se produisait. Je finis, après quelques péripéties, par obtenir en grande partie gain de cause. J’ai certes terminé ma vie professionnelle dans un placard, mais je ne m’en suis pas plainte. Cela m’a donné du temps pour réfléchir à l’écriture de mes livres!

 

R. : Pourquoi avez-vous décidé de consacrer un livre à la Licra, et un autre au Crif?

 

A. K. : Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) sont peu connus du grand public. Il suffit de demander autour de soi ce que ces sigles signifient pour s’en rendre compte facilement.

Et même dans nos rangs, si l’on sait en général un peu mieux ce dont il est question, beaucoup ignorent l’étendue réelle du rayon d’action de ces officines. Leur puissance et leur capacité d’influence dans un grand nombre de domaines importants de la vie politique française, comme la justice, l’éducation nationale, la promotion de l’immigration arabo-musulmane.

Et donc on méconnaît généralement leur forte responsabilité dans la situation très dégradée de la France d’aujourd’hui. Jusqu’il y a une dizaine d’années, le CRIF qui se qualifie lui-même de porte-parole politique de la communauté juive de France auprès des pouvoirs publics, était occulté, dans les media surtout, par la puissante Licra. C’est la Licra qui jouait en matière de lutte «contre le racisme et l’antisémitisme» le rôle de bras armé et veillait jalousement à l’orthodoxie de la vie politique française. C’est qu’un renvoi en correctionnelle, une excommunication sur la place publique, un tabou jeté sur tel ou tel, étaient vite arrivés.

Et leur seule perspective suffisait à tenir en laisse une classe politique particulièrement docile. Mais les circonstances ont évolué depuis le début des années 2000 et la Licra, qui est toujours là et bien là, apparaît aujourd’hui en retrait derrière le CRIF qui tient à présent le haut du pavé et de l’affiche. Bien sûr, pour s’en apercevoir, il faut s’intéresser de près au fonctionnement de la vie politique du pays. Encore une fois, le grand public n’a pas conscience de la réalité et de la puissance de ces courants souterrains. 

Car les media du système se gardent bien d’attirer son attention sur une situation qui pourrait finir par paraître bizarre. Tout est fait au contraire pour éluder le sujet et ceux qui persistent à se poser trop de questions sont généralement réduits au silence par l’accusation absolument terrifiante d’antisémitisme.

Celle qui vous rejette illico en dehors de l’humanité et vous précipite aux enfers. Car il faut savoir que l’“antisémitisme” est actuellement le seul péché mortel encore existant.

 

R. : Parlez-nous des origines de la Licra.

 

A. K. : La Licra est l’officine la plus ancienne et a longtemps été la plus puissante. C’est elle qui a le plus fortement contribué à façonner le visage de la France d’aujourd’hui. Car elle a très fortement contribué à imposer au pays une immigration musulmane massive. Devant la tournure prise par les événements, elle est maintenant  un peu moins flamboyante. C’est l’une des raisons pour lesquelles le Crif a pris le relais.

Mais le pouvoir de la Licra a été très important globalement entre les années 1970 et 2000. Une période charnière qui a vu une véritable mutation du pays.

Pour comprendre d’où elle a pu tirer son pouvoir exorbitant, il faut remonter à la source: au confluent de deux événements majeurs du XXe siècle: la révolution bolchevique et la Seconde Guerre mondiale. Deux événements puissamment liés l’un à l’autre. Deux événements dont nous subissons encore fortement les retombées.

 

La Licra a été créée en 1926 sous le nom de Ligue internationale contre les pogroms par un journaliste communiste, Bernard Lecache. Qui, comme son nom ne l’indique pas, était né dans une famille juive d’origine ukrainienne réfugiée en France. Lecache a été parmi les premiers à adhérer au tout nouveau Parti communiste français qui se crée en 1921.

C’est donc un communiste de la première heure qui crée la Licra. Le pouvoir bolchevique règne alors d’une main de fer sur l’URSS depuis 8 ans et voudrait bien s’étendre à l’Ouest. C’est à cela que travaillent ses agents d’influence, tels que Lecache.

Ce dernier crée la Ligue pour assurer le battage médiatique voulu autour du procès de l’assassin de Simon Petlura, abattu à Paris par Samuel Schwartzbard. C’est le meurtre d’un nationaliste ukrainien par un communiste juif qui est à proprement parler à l’origine de la Licra. Le battage fait autour de ce procès sera immense et efficace : toute la gauche ainsi que la diaspora juive sont mobilisées, jusqu’aux Etats-Unis. Tant et si bien que par une inversion classique, à ce procès on ne jugera pas le meurtrier, mais sa victime, présumée coupable de pogroms en Ukraine. En réalité, le procès ne permettra même pas d’établir sa part réelle de responsabilité dans les exactions commises par son armée.

Bien évidemment, Schwartzbard est triomphalement acquitté à Paris en 1927 et dans la foulée Lecache transforme sa Ligue contre les pogroms, qui a parfaitement rempli sa fonction, en Ligue contre l’antisémitisme, pour disposer d’un rayon d’action plus vaste.

Nous sommes en 1928, il va présider la Licra pendant 40 ans, jusqu’en 1968. A ce moment-là prendra le relais Jean Pierre-Bloch, le second président de la Licra qui restera à son tour à sa tête jusqu’en 1993. Ce qui signifie que de 1927 à 1993, la Licra a connu en tout et pour tout deux présidents. Tous deux juifs bien évidemment, tous deux journalistes, tous deux de gauche, tous deux indéboulonnables. Une étonnante continuité. […]

 

 

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