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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 10:12

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3b/Marion_Maréchal-Le_Pen_-_2012-04-22_-_Cropped.jpg/250px-Marion_Maréchal-Le_Pen_-_2012-04-22_-_Cropped.jpg

 

En ces temps de terrorisme intellectuel, un facheux raccourci, un "amalgame", est sytématiquement fait par les media lorsqu'ils parlent d'un opposant au "mariage" gay. L'opposant est systématiquelent taxé d'homophobe. Comme si aimer l'institution du mariage c'était haïr son prochain...

 

Marion Maréchal vient de faire les frais de ce raccourci, ô combien pratique puisqu'il vise à étouffer les protestations. La voilà qui gagne en effet sa place sur la page de "l'observatoire des déclarations homophobes" de  Libération. La donzelle a ainsi déclaré, âmes sensibles s'abstenir:

 

29 novembre. « Légalement, ce n’est pas ça le critère. Si on va au bout de la logique, pourquoi interdire la polygamie ? [...] Après tout, si un homme aime plusieurs femmes, et que ces femmes l’aiment en retour, après tout, qu’est-ce qui nous l’interdit ?»

 

N'étant pas fait pour cette société menteuse et hypocrite, je cherche toujours l'homophobie dans cette remarque. En taxant cette saillie d'homophobe, Libé fait en réalité montre de la polygamophobie la plus abjecte. Car s'il est homophobe de voir dans le mariage gay un premier pas vers le mariage à trois ou plus, c'est que cette dernière option est infamante aux yeux de Libé, qu'on aurait cru plus ouvert d'esprit. Polygamophobie, on vous dit.

 

Que dit le jeune député? Que si le mariage n'est plus la reconnaissance et la protection d'une famille, c'est à dire de deux personnes potentiellement capables, sauf accident, d'avoir des enfants; s'il devient par un coup de baguette magique la création d'un foyer fiscal en vue de l'obtention d'un agrément pour adopter (version officieuse) ; ou la reconnaissance par la société de l'amour qui unit deux personnes de même sexe (officiellement, car cette version est plus romantique et passe mieux aux yeux du téléspectateur-citoyen); il peut évoluer vers la reconnaissance de l'amour d'une personne pour plusieurs autres personnes. Ce qui est un argument de bon sens, nous l'allons montrer tout à l'heure.

 

Mettons qu'un bisexuel, ou un hermaphrodite, ait envie de se marier, mais qu'il soit frustré de devoir renoncer à un pan de sa sexualité en n'ayant le choix que d'un seul partenaire. Allons-nous dire à ce pauvre hère d'aller se faire foutre? Non! Il serait inhumain, pire, homophobe, de dire à Monsieur X qu'il doit choisir entre Monsieur Y et Mademoiselle Z. Ne les aime-t-il pas tous deux d'un amour vrai, pur, durable? A bas cette fausse valeur de l'exclusivité dans le mariage. De même que la société doit prendre acte d'une situation à laquelle elle n'avait pas pensé, les "familles" homoparentales, elle doit prendre acte d'un fait vieux comme le monde: la fidélité, ça n'existe pas! A quoi bon l'exiger encore? Et pourquoi ne pas faire une institution de l'infidélité, ou plutôt de la supprimer en l'autorisant? Ce serait le but du mariage à trois ou plus. Mais revenons à nos moutons.

 

Si on conspue le but premier du mariage, si l'on nie que la procréation soit sa fin première, même implicitement; si on remplace ce but par un autre qui correspond bien à notre époque de décérébrés à la tripe sensible, à savoir, la proclamation publique de l'amouuuuur, il n'est pas stupide de penser que l'on puisse arriver rapidement à la polygamie (que je défends à Libé de critiquer! non mais! bandes de rétrogrades! coincés! culs bénis!)

 

Les homophiles (puisqu'il faut diviser les Français en deux camps, apparemment), rirons de ce raisonnement. Mais voyons, il s'agit de donner un statut à des familles homoparentales, diront-ils crânement. Exactement, et c'est bien là le problème! Car lorsque l'on dit que la fin première du mariage, c'est la procréation, il est évident que l'on n'ignore pas qu'un enfant puisse être conçu hors mariage. Mais le mariage "permet" la procréation en ce qu'il assure à l'enfant d'avoir sa filiation reconnue. Un futur père marié n'a pas besoin de reconnaître son enfant avant la naissance, ou après: il déclare la naissance. Tout enfant né de sa femme sera considéré comme étant également de lui. Alors que l'enfant d'une femme non mariée peut être reconnu par n'importe quel homme (je dis homme, du moins pour l'instant...)

 

Si donc le mariage instaure nécessairement une relation de filiation, comment autoriser les unions homo qui sont nécessairement stériles? L'enfant d'une lesbienne sera-t-il, en dépit du bon sens, considéré comme l'enfant de la compagne lesbienne? Cela signifie que des enfants pourront naître sans père, sans même la possibilité de retrouver un jour leur père biologique (test de paternité, recherches à la banque du sperme...). Cela signifie que le sperme est un liquide anodin que l'on peut déconnecter de son "émetteur". Ce cas en tout cas est moins choquant que celui, et l'on y viendra, ne vous faites pas d'illusions, des locations de ventre. Certains enfants seront privés de mère, c'est à dire de cette relation rassurante de continuité entre la vie intra-utérine et la vie de nourrisson. Même aux femmes qui n'allaitent pas, les sages femmes et puericultrices proposent de donner le premier lait, le colostrum, au nourrisson, pour ses nombreuses vertus, notamment le nombre élévés d'anticorps qu'il contient. Là on arrachera les enfants du ventre de leur mère pour les poser sur le sein stérile de son parent 1 ou parent 2. Non content de faire du corps de la femme une couveuse ultra-performante, on dira à l'enfant qu'il n'a pas de mère, et que la femme qui l'a porté l'a abandonné sans scrupule. Des mères qui ne veulent ou ne peuvent élever leur enfant, cela existe, bien sûr. Mais personne ne niera que c'est douloureux pour l'enfant. Dans le cas de la gestation pour autrui, on crée la situation de toutes pièces. On fabrique ce qui est, lors d'un processus naturel, un accident de la vie. On crée du drame, comme s'il n'y en avait pas suffisamment.

 

Mais alors, me direz-vous, quid des enfants qui sont élevés, par un accident de la vie, par une paire de même sexe? Je vous répondrai que lorsque des lesbiennes se font, au mépris de la loi, inséminer en Belgique, elles font au sens propre un bébé toutes seules, et qu'il faut les traiter comme toutes les mères célibataires. Car c'est ce qu'elles sont. Des mères sans pères. Et lorsqu'un hétéro, père ou mère de famille, devient homo, ses enfants sont toujours le produit de la relation hétéro. Quel statut donner au nouveau conjoint? La maman 2 sera la "marâtre", comme l'est une femme qui doit élever les enfants d'un premier mariage. Où est la difficulté? Où est le vide juridique?

 

Rappelons enfin que le mariage est déjà ouvert à tous. Un homme peut se marier avec n'importe quelle femme, et vice versa. Les lesbiennes choisissent tout simplement de ne pas se marier avec un homme; les gays hommes de ne pas se marier avec une femme. Mais leur homosexualité, que l'on dit non choisie, ne les en empêche pas. Ils peuvent se marier. Ils ne le souhaitent pas, c'est autre chose.

 

http://funweb.epfl.ch/sites/fichiers/2010-12-vaud/icintf55/images/chat-blanc.jpg

 

Moi, par exemple, j'ai toujours voulu épouser ma chatte. Elle est belle, câline, intelligente, et plus fidèle que toutes les femmes qu'il m'ait été donné de rencontrer. Elle m'aime et elle me le dit de mille manières. Elle me fait rire, elle m'émeut, chaque jour je m'attache à elle davantage. Elle m'écoute, elle me comprend, elle sait quand il faut se taire et quand il faut ronronner. La compagne idéale. Je l'aime, quoi. Mais je suis célibataire. Eh oui, je n'ai pas choisi de ne tomber que sur des mégères et de tomber amoureux de ma chatte à la place. Mais je choisis de ne pas me marier avec une mégère. Je ne me sens pas exclu du mariage. Mais comme je n'aime que ma chatte, c'est une institution qui ne me concerne pas. Les homos, comme moi, s'excluent eux mêmes du mariage. Faut-il donc qu'ils nous emmerdent avec leur projet de loi, qui d'ailleurs ne concerne que quelques milliers de paires homos, quelques milliers d'enfants, dans un pays qui compte 65 millions de personnes? Depuis quand fabrique-t-on des lois pour à peine 1% de la société?

 

Pour conclure, devant les méthodes de voyou des journalistes, qui traitent d'homophobes des hommes politiques qui expriment leurs opinions (c'est le métier des politiques, quand même!), il faudrait trouver un terme pour les gens favorables à cette parodie de mariage. L'homophobie est un crime puni par la loi dans ce pays, il faut donc trouver quelque chose qui les fasse également passer pour des criminels. Je propose parricides (pour les lesbiennes) et marricides (pour les homos hommes). Si un défenseur de la famille doit être assimilé à un tueur d'homos en puissance, pourquoi un soutien au "mariage" gay ne pourrait-il être traité de tueur de parents biologiques en puissance? Je vous vois vous esclaffer. Mais quand on dit de Marion Maréchal qu'elle est homophobe, ne dit-on pas qu'elle commet le délit d'homophobie? Ne l'imagine-t-on pas avoir des envies de meurtre envers les homos? Ne faisons-nous pas d'elle un assassin en puissance? Eh oui, dit comme ça, ça devient d'un ridicule achevé.

 

A quand le manifeste des 343 homophobes? Je signe tout de suite!

  

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 19:39

 

http://liesidotorg.files.wordpress.com/2011/10/caf-caisse-allocations-familiales.gif

Alors que le Figaro semble faire un article sur la lutte contre les fraudes aux allocations, qui pourraient être davantage combattues, c'est plutôt les "non-recours", les aides qui ne sont pas réclamées, qui semblent émouvoir le journaliste. Qu'est-ce que 4 milliards de fraude, après tout? Une paille, face à ce que les organismes d'aide sociale devraient payer si seulement les "Français" étaient plus dégourdis. Bref, ami lecteur, selon le Figaro, nous devrions nous frotter les mains...

 

L'article en question:

 

La Sécurité sociale pourrait mieux lutter contre la fraude, prévient le Conseil d'analyse stratégique. Le centre de réflexion, qui dépend du premier ministre, a publié mardi une étude sur le sujet, façon de préparer le terrain à la conférence nationale de lutte contre la pauvreté, organisée par le gouvernement les 10 et 11 décembre 2012 à Paris.

L'enjeu de la lutte contre la fraude: 4 milliards d'euros détournés, à comparer avec le déficit de 17,4 milliards d'euros de la Sécu en 2012. Les organismes sociaux disposent depuis fin mars d'un outil commun pour lutter contre les détournements: un méga-fichier informatique, le Répertoire national commun de la protection sociale (RNCPS). Caisses maladie ou retraites, CAF, mutuelle sociale agricole… Près de 95 organismes l'alimentent avec les informations qu'ils détiennent sur 66 millions de personnes.

Principal problème: aucun système d'alerte n'existe à l'heure actuelle pour faire remonter les cas suspects aux agents, contrairement à ce que recommande le CAS. Le RNCPS ne sert donc qu'à confirmer des fraudes, pas à les détecter. Le méga-fichier n'est en effet consultable que sous certaines conditions, afin de respecter les règles de protection des données personnelles.

6 milliards de non-recours

Si certaines prestations sont versées à tort, d'autres ne sont pas réclamées par les intéressés, pointe d'autre part le Conseil d'analyse stratégique. Parce que ces derniers ne savent pas que ces aides existent, par exemple. Ce problème dit des «non-recours» est bien plus épineux que celui de la fraude sociale, prévient le CAS. Il est plus difficile à détecter: les personnes qui en sont victimes ne figurent souvent pas dans les fichiers.

Les organismes de la Sécu montrent également peu d'entrain à combattre ce phénomène. «Par ces temps de vaches maigres, et sans cynisme aucun, le taux de non-recours est une économie réalisée pour les organismes, observe Vincent Chriqui, directeur général du CAS. On peut pourtant considérer à terme que, si l'on détecte mieux les fraudes et les indus, des économies peuvent être réinvesties dans l'octroi de droits.»

Dans la réalité, les non-recours représenteraient, d'après les chercheurs de l'Odenore (Observatoire des non-recours aux droits et services), bien plus que les fraudes, soit plus de 6 milliards d'euros. Le taux de non-recours atteint ainsi 68% concernant le revenu de solidarité active (RSA), soit 5,3 milliards d'euros. Dans le cas de la couverture maladie universelle (CMU), ce sont 700 millions qui n'ont pas été versés à leurs destinataires, et 378 millions dans le cas de l'Aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS).

Si les non-recours minimisent les déficits de la Sécu, ils sapent l'efficacité des politiques sociales. «Non utilisées, elles ne peuvent résoudre le problème auquel elles prétendent s'attaquer», insiste le CAS. Il rappelle de surcroît que complexifier les conditions d'obtention d'une prestation, un des facteurs de non-recours, gonfle les coûts de gestion. Mais, évidemment, simplifier les démarches augmente le risque de fraude. Comme le résume, Vincent Chriqui, «fraude et non-recours sont les deux facettes d'un même problème».

   

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 12:21

http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/2012-11-15gaza-explosion.jpg

 

Entendu tout à l'heure sur BFM TV: le conflit à Gaza a fait "160 morts dont 5 israéliens". Lors de catastrophes naturelles, on entend "X morts dont X Français", une comptabilité qui est compréhensible puisque les morts françaises nous touchent plus directement. Mais que signifie cette distinction? Pourquoi faut-il toujours compter les morts israéliennes plutôt que palestiniennes? La logique voudrait que l'on présente les chiffres en soulignant le plus important: "160 morts, dont 155 palestiniens" ou les plus tragiques "160 morts, dont X enfants". Présenté comme le fait BFM, le bilan semble être plus terrible pour les Israéliens...

    

Au fait, qui dirige BFM TV? Alain Weill, juif, par ailleurs classé 341è fortune de France en 2010.

 

A propos du traitement médiatique du conflit israélo-palestinien, RIVAROL publie dans son numéro de demain les onze règles respectées par les journalistes lorsqu'ils abordent le sujet.

 

Extrait:

Voici les règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT le soir ou quand il lit son journal le matin. Alors tout devient simple.

Règle numéro 1: Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

N°2: Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme. (...)

N°7: Vous, quand vous dites “Résistance”, il faut toujours et obligatoirement rajouter l’ex- pression « soutenue par la Syrie et l’Iran ».


N°8: Quand vous dites “Israël”, Il ne faut surtout pas dire : « soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe » car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

(...)

N°10: Les israéliens parlent mieux le français que les arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, la parole aussi souvent que possible. Ainsi, peuvent-ils nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la « neutralité journalistique ».

N°11: Si vous n’êtes pas d’accord avec ces règles ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes en réalité un dangereux antisémite. 

  

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 13:51

 

http://www.stephanelarue.com/photo/art/default/4935285-7367483.jpg?v=1353272295

Où est Charlie? Euh, je veux dire Fourest?

 

Relatant son agression PRESUMEE, Fourest s'est indignée ce matin sur Europe 1 de ce que ses agresseurs PRESUMES aient scandé tout en la "rossant": 

 

Les agresseurs l’ont reconnue après lui avoir arraché son bonnet.«"C’est Caroline Fourest, cours sale pute", ont-ils scandé», a-t-elle raconté, puis «j’ai pris une deuxième raclée et ils m’ont encore rossée un petit moment dans le dos et à la tête». Elle a précisé qu'«en plus des slogans sexistes et homophobes, il y avait des slogans antijournalistes». Source

 

Des slogans antijournalistes? Diable! Ca existe, ça? Nous voilà tout ébaubi, mais positivement impressionné: il faut que tout le monde soit bien conscient de la désinformation continuelle faite par les media du système, dont Fourest est une représentante presque caricaturale. Si quelqu'un a de tels slogans en magasin, qu'il les propose, nous les publierons bien volontiers!

  

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:26

 

http://naoned.blogcitoyen.fr/files/2012/02/ump-incendie.jpg

 

Comme attendu, ce matin, on ne sait toujours pas qui, de Fillon ou de Copé, a gagné l'élection à la présidence du parti. Le Congrès de Tours bis. Normal, quoi. Mais rassurez-vous: aux élections locales ou nationale, y'a pas de triche, promis juré craché!

 

Sur le site de Europe 1:

 

EN DIRECT - La Commission d'Organisation et de Contrôle des Opérations Électorales va trancher lundi.

L'ESSENTIEL :

• Jean-François Copé et François Fillon revendiquent tous deux la victoire à la présidence de l'UMP. Le premier assure avoir plus de 1.000 voix d'avance. Le deuxième parle d'une avance de 200 bulletins.

• Les deux camps s'accusent de fraudes. Il revient désormais à la Commission d'Organisation et de Contrôle des Opérations Électorales (Cocoe), de trancher.

• La Cocoe a interrompu ses travaux dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant 4h, en indiquant qu'elle ne pouvait pas encore déclarer de vainqueur. Elle reprend l'analyse des résultats, ce matin à 10h.

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:20

 

http://yann-savidan.com/wp-content/uploads/2012/10/Audrey-Pulvar.jpg

Dépêche AFP:

 

Audrey Pulvar a annoncé dimanche la fin de sa relation avec le ministre Arnaud Montebourg, une idylle qui a coûté cher professionnellement à la journaliste puisqu'elle a dû ces dernières années quitter i-Télé et France Inter avant de devenir la directrice contestée du magazine Les Inrockuptibles.

"La journaliste Audrey Pulvar annonce la fin de sa relation avec Monsieur Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et poursuivra tout auteur d'atteinte à sa vie privée ou à celle de ses proches", a-t-elle écrit dans un SMS à l'AFP.

Audrey Pulvar, qui a fait son annonce au moment où tous les journalistes politiques étaient mobilisés par l'élection à l'UMP, s'est refusée à tout commentaire.

(...)

 

Féministe assumée, Audrey Pulvar n'a de cesse d'affirmer son indépendance d'esprit et ses convictions, n'hésitant pas à jouer la provocation.

La semaine dernière, elle embrassait sur le plateau de "Touche pas à mon poste", une autre chroniqueuse de D8, Enora Malagré, pour illustrer sa prise de position en faveur du mariage des homosexuels.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 09:39

http://www.lepoint.fr/images/2012/11/19/manifestation-civitas-violences-816043-jpg_540211.JPG 

 

Désinformation massive des féministes et des homos! Lu dans Le Point:

 

Le gouvernement n'aura "aucune tolérance" à l'égard des violences de l'extrême droite, a prévenu dimanche sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem, après l'agression de journalistes et de militantes féministes à la manifestation organisée par Civitas contre le mariage d'homosexuels. Plusieurs personnalités ont réclamé l'interdiction de l'Institut Civitas, d'autres celle du GUD, groupuscule d'extrême droite. "Il n'y a aucune place pour les agressions d'extrême droite dans notre pays", a réagi la porte-parole. "Le gouvernement n'aura aucune tolérance à l'égard de ces violences et de tous les dérapages qui y sont associés. La liberté d'informer n'est pas un principe avec lequel on peut transiger", a-t-elle ajouté en se déclarant "profondément choquée" par cette agression.

"Dès demain, je demande au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, la dissolution de l'Institut Civitas", a annoncé la députée PS de l'Hérault Anne-Yvonne Le Dain. "Avec les excès pathétiques de cette manifestation, avec violences et coups, je souligne que ces gens qui prétendent défendre les valeurs du christianisme ont fait sauter sans honte ni vergogne un principe de base des sociétés humaines, qui est qu'un homme ne frappe pas une femme", a-t-elle poursuivi. "Je précise également que, pour moi, ces gens, cet Institut Civitas, ne représentent en rien les manifestants de samedi contre le mariage pour tous, manifestation digne et démocratique dont les rassemblements étaient orchestrés par les hiérarchies religieuses françaises, dont je ne partage pas les positions, mais que je respecte", a ajouté Anne-Yvonne Le Dain.

 

"Le vrai visage de l'extrême droite" (Jeunes Socialistes)

Eddie Aït, secrétaire national du PRG, a également réclamé la dissolution de Civitas, affirmant que cette agression "l'inquiét[ait] au plus haut point". "Le mouvement Civitas doit être dissous comme la loi l'autorise", a-t-il souligné.

Pour sa part, "horrifié" par l'agression, le Mouvement des jeunes socialistes a appelé "à la dissolution" du GUD à qui il attribue l'agression. "Ceux qui ne connaissaient pas le vrai visage de l'extrême droite française l'ont découvert aujourd'hui avec la honteuse agression dont ont été victimes des militantes féministes du mouvement Femen ainsi que des journalistes, notamment Caroline Fourest", a-t-il poursuivi, dans un communiqué. "Le GUD, groupe union défense, proche du Front national et connu pour ses actions ultra-violentes, n'hésite pas à ajouter la brutalité physique à l'homophobie, l'intolérance et la haine des intégristes de Civitas", a-t-il ajouté. "De tels agissements ne sauraient être tolérés. [...] En conséquence, les Jeunes Socialistes appellent à la dissolution du GUD et à la condamnation des personnes impliquées dans ces violences", selon le MJS. "Je condamne fermement la lâche agression dont a été victime Caroline Fourest en marge de la manifestation Civitas et lui témoigne mon soutien contre la violence obscurantiste et imbécile", avait réagi le premier secrétaire du PS, Harlem Désir.

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux a dit avoir vu dans les manifestations de dimanche "des débordements inadmissibles".

 

On assiste en ce moment à une véritable offensive contre la droite nationale, qui se manifeste par la persécution des jeunes nationalistes, Gabriac et Benedetti, ou par les insultes et violences à l'encontre des catholiques attachés à la Tradition (souvenons-nous des jeunes arrêtés lors des manifestations contre les pièces de théâtre blasphématoires). Lors d'un affrontement, ce sont bien évidemment les nationaux et les catholiques qui seront déclarés comme fautifs. Voyons un peu à quoi ressemblaient les féministes, nécessairement pacifistes, qui organisaient la contre manifestation:

 

http://4.bp.blogspot.com/-0ccqYB_U17g/UKkSnQ6A6rI/AAAAAAAAFTw/1fOabtY_D3A/s1600/femen-3.jpg

 

Dans une vidéo postée sur le site de C. Fourest, on peut voir ce groupe féministe (FEMEN qui s'est fait une spécialité de se balader les seins à l'air dans toute l'Europe, comme si se foutre à poil pouvait faire avancer la "cause des femmes") se mêler résolument aux manifestant et les asperger d'une mousse blanche censée imiter le sperme. Nos amies ont un goût exquis, comme le montrait déjà leur slogan "fuck church". Si Civitas avait affiché des banderoles avec le slogan "fuck gays", vous imaginez les réactions et l'inévitable procès. Mais "fuck church", on a le droit. Fuck church, dans cette manifestation, ça veut dire "fuck you", vous les catholiques, allez vous faire enc... Vulgaire? Non, n'ayons pas peur des mots. Ou allez-vous faire ba*ser, car enc*ler, c'est la spécialité de la partie adverse, non?

Bref, nous avons d'un côté des familles, avec force poussettes et enfants juchés sur les épaules, et de l'autres des chiennes de garde hurlant, la bave aux lèvres, aspergeant la foule, aux trois quart nues. Mais l'on ne condamne que les débordements, plutôt que la police, qui n'a pas fait son travail en empêchant ces hystériques de se joindre à la manifestation. Normal... Idéal, même. Car Femen, Fourest, et toutes les féministes, homo ou non, ont ce qu'elles veulent désormais: une épée de Damoclès au-dessus de la tête de Civitas.

Voici le compte rendu d'Alain Escada, bien différent de celui de l'AFP:

 

Nous avions appelé à manifester en masse contre le projet de loi sur le mariage homosexuel et près de 20.000 personnes se sont retrouvées autour de nous ce dimanche 18 novembre 2012 à Paris, entre le ministère de la Famille et l’Assemblée nationale. Nous souhaitons remercier chaleureusement tous ceux qui sont venus des plus larges horizons pour porter notre message afin de barrer la route à ce dessein gouvernemental. C’est un grand succès et le mouvement va s’amplifier dans les semaines qui viennent.

C’est sans doute ce qui a suscité les vives craintes de Caroline Fourest qui a immédiatement répandu dans la presse sans apporter de preuve qu’elle était venue comme journaliste et qu’elle avait  été « tabassée » à plusieurs reprises. Compte tenu de ses revendications affichées sur le sujet de l’homosexualité, on peut clairement s’interroger sur l’impartialité de cette journaliste en la matière et sur le caractère plus que provocateur de sa présence. Il faut savoir que Caroline Fourest était déjà venue accompagner, la veille, des militants agressifs, hurlant et brandissant des pancartes, prônant le mariage homosexuel, lors de la « Manif pour tous » partie de la place Denfert-Rochereau. Déjà Caroline Fourest avait été refoulée, en présence des forces de sécurité.

Lors de notre marche de ce dimanche, cette dame accompagnait des extrémistes féministes et homosexuelles qui se sont présentées entièrement dénudées devant les enfants (ce que cette journaliste appelle de « l’humour »). Leur contre-manifestation n’était pas déclarée. Elles se sont approchées de notre colonne en hurlant, en présence des forces de sécurité. Il faut noter que toutes ces contre-manifestantes agressives, Caroline Fourest comprise, ont été arrêtées par celles-ci. En revanche, la police n’a interpellé aucun des manifestants qui ont pu continuer dans le calme leur marche jusqu’à l’Assemblée Nationale. Qu’il nous soit permis de remercier les autorités pour leur professionnalisme afin d’assurer la sûreté de tous.

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:25

 

Ils ont montré de la bonne volonté, à L'Express. Sous le titre "Emploi, sécu, santé, le vrai coût de l'immigration", ils ont juré la main sur le coeur que l'immigration était bien une chance pour la France puisqu'elle est, selon eux, "une bonne affaire, à court, moyen et long terme". Difficile de faire plus antiraciste et moins xénophobe. Mais le maquettiste a fait une boulette. Il a choisi pour la couverture une photo choquante, écoeurante, mensongère, truquée peut-être même! La voici:

 

http://static1.ozap.com/articles/3/44/40/43/@/4446897-la-une-de-l-express-620x345-1.jpg

 

Une femme voilée se présentant à la CAF! Shocking! Et mensonger! Les habitués de la CAF savent pourtant fort bien qu'on n'y rencontre que des usagers (et des employés) blancs comme neige, aimables, et s'exprimant dans le français le plus pur...

 

Cette une est "délétère", "équivoque": une réunion extraordinaire sera donc convoquée pour faire la lumière sur cette affaire nauséabonde.

 

Trêve d'ironie. C'est lorsque, même avec la meilleure volonté du monde, en essayant de se mettre dans la tête des gens, on ne comprend pas l'indignation générale, que l'on se rend compte du gouffre qui nous sépare de nos compatriotes. Si un volontaire pouvait seulement nous expliquer ce que la photo a de choquant...

   

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 10:01

 

 

Le Point a publié dans son numéro du 8 novembre un dossier consacré à l'ex garde des sceaux. On y apprend que Dati aurait "une vision utilitaire de ses rapports avec les hommes". Le Point croit donc savoir que Dati serait adepte de la promotion canapé. C'est un peu ce que laisse entendre aussi la bisbille entre l'icône de la diversité et le PDG des casinos Barrière. S'il nie être le père de la petite Zohra, c'est qu'il soupçonne que l'"amour" qu'a pu lui porter Dati n'était pas tout à fait exclusif...

 

Le Point fait d'autres "révélations" sur la personnalité de notre Rachida nationale, ou comment cette "incroyable histoire" est celle de la médiocratie.

http://pvigneul.files.wordpress.com/2012/11/20121108-075947.jpg

 

http://pvigneul.files.wordpress.com/2012/11/20121108-080004.jpg?w=590

 

http://pvigneul.files.wordpress.com/2012/11/20121108-080014.jpg?w=590

http://pvigneul.files.wordpress.com/2012/11/20121108-080025.jpg?w=590

 

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:58

 

http://jeunesse.lille3.free.fr/IMG/deux-mamans.jpg

 

Un article ahurissant tiré du Point, à lire in extenso :

 

Les portes des banques de sperme leur sont fermées (d'emblée, l'article dénonce de façon implicite l'impossibilité pour les lesbiennes d'avoir recours à la procréation médicalement assistée, en créant artificiellement une discrimination), alors elles ont choisi la nébuleuse du Net. Là, sur des sites qui ont pignon sur rue, des hommes proposent leur "semence" à des femmes qui, parce qu'elles sont célibataires ou lesbiennes, sont exclues (rebelote) du schéma "classique" de la procréation médicalement assistée (PMA) en France. Combien sont-elles, ces femmes capables de braver l'éthique telle que la loi la définit ? Impossible à chiffrer, mais le phénomène serait en hausse, notamment dans la communauté lesbienne.

Manon et Julie, respectivement 30 et 28 ans, sont de celles-là. Leur petit Léo*, 21 mois, elles l'ont conçu par "insémination artisanale". Une annonce postée sur un site dédié à l'homoparentalité, des échanges de mails avec un donneur, puis l'insémination réalisée par elles-mêmes dans une chambre d'hôtel. Leur démarche est extrême : du donneur, elles ne connaissent qu'un pseudo, une adresse mail et la ville où il dit vivre. Un anonymat qui n'est pas sans écueils. On pense bien évidemment aux questions que posera l'enfant, mais aussi, de manière plus immédiate, aux risques sanitaires. Car, hors des sentiers médicalisés, quel crédit accorder aux antécédents médicaux et aux analyses sanguines qu'elles ont exigées de l'homme ? "Bien sûr qu'au moment de l'insémination j'ai eu peur, confie Manon. Je me suis dit que nous étions peut-être en train d'inséminer le HIV à Julie... (Mais bon, en même temps, on fabrique un enfant qu'on privera de père, alors on n'est plus à une aberration près) Mais quand on décide de se lancer dans ce genre de chose, il n'y a pas d'autre choix que de faire confiance."

Le fantasme du patriarche

Le mot reviendra à plusieurs reprises, tout comme celui de "craintes", évidemment. Mais quel parent n'en éprouve pas ? (Ben j'en sais rien... Peut-être celui qui conçoit un enfant avec sa femme, dont il ne connaît pas seulement "un pseudo et l'adresse mail") La confiance, c'est aussi celle dont elles créditent le donneur lorsqu'il leur assure que "jamais il ne viendra réclamer une reconnaissance de paternité". "A contrario, lui aussi doit nous faire confiance sur le sujet." Et les jeunes femmes de s'accrocher à des raisonnements plus ou moins fondés : "Il a déjà des enfants, c'était d'ailleurs pour nous une condition sine qua non, quel intérêt aurait-il à partager leur héritage ? Et puis s'il vient réclamer quoi que ce soit, nous pourrions très bien avancer que le rapport était forcé", veut croire Julie. (Voilà, si jamais le gars a des remords de conscience, on le fera passer pour un salopard de violeur, gnarf gnarf gnarf... Mais nous sommes des "parent 1" et "parent 2" tout ce qu'il y a de plus recommandable...)

Reste qu'aucun garde-fou juridique ne protège les deux parties. Or, les risques de retournement existent. "Pour la plupart, ces hommes ont dans la tête un vague fantasme de paternité et ils finiront par se manifester. C'est ce que j'appelle le fantasme du patriarche, des hommes qui sèment à tout vent", explique Geneviève Delaisi de Parseval, psychanalyste et membre associée de plusieurs centres de bioéthique dans le monde, auteur du rapport de Terra Nova sur l'accès à la parenté (2011). À ce titre, le projet de loi sur le mariage homosexuel est une bonne chose, car en permettant l'adoption par la compagne il viendra sécuriser l'enfant, lui assurer une filiation stable."

Le coût de la PMA 

En attendant, donneurs comme "receveuses" s'exposent à de futures actions en recherche de paternité. Évidemment, les femmes se défendent de vouloir se retourner contre les pères. Mais... "On ne sait pas ce que la vie nous réserve...", avoue, sibylline, Aline, maman d'une petite Léa, 2 ans, conçue avec un donneur rencontré sur le Net et dont elle connaît l'identité. Aujourd'hui séparée de sa compagne, elle vit seule, gagne tout juste de quoi bien vivre et reconnaît qu'il n'est pas évident d'élever un enfant dans ces conditions. (Alors il y a toujours la possibilité de faire un procès pour obtenir une pension alimentaire. Il n'a qu'à raquer, le donneur! Les lesbiennes font des enfants sans père, jusqu'à ce que maman 2 se tire, en gros. Ah elle est belle la morale homo, les grands discours sur les différentes sortes de famille et tout le tralala! A la première difficulté les lesbiennes ont tôt fait de se rappeler certaines nécessités biologiques, si elles promettent des compensations financières. C'est comme le mariage homo. Une histoire d'amour? Absolument pas! N'oublions pas que les homos revendiquent le "droit au mariage" pour des histoires d'héritage et de pension de reversion.) "Ma grande hantise est qu'il m'arrive quelque chose de grave ; alors, qui prendra soin de Léa ?" Léa, qui, si sa mère ne tente rien, disposera à sa majorité de dix ans pour intenter elle-même une action contre son géniteur. (Eh oui n'oublions pas que les enfants, ça grandit, et qu'ils finissent par avoir voix au chapitre : dans leur folie, "donneurs" et "receveuses" l'avaient peut-être oublié. Mais les donneurs prennent un risque certain. Pensez-y, messieurs!)

Pour se préserver de cette épée de Damoclès, pourquoi ces femmes ne sont-elles pas allées à l'étranger, en Belgique notamment, où la PMA leur est autorisée ? Toutes avancent les mêmes arguments, d'abord financiers. (Les homos et le fric, toujours) "Évidemment, c'est la première solution à laquelle on a pensé quand on a décidé d'avoir un enfant. Mais c'est un sacré coût, confie Manon. Entre les trajets, les stimulations, l'insémination en elle-même.... On ne pouvait pas assumer. Et puis il se passe parfois plus d'un an entre le dépôt du dossier et le début du traitement !" 

Nier la capacité à être mère 

L'aspect médical les rebute aussi, comme s'il niait leur capacité à être naturellement mère, elles à qui la loi nie déjà les droits. (ON CROIT REVER! Ce sont les lesbiennes elles-mêmes qui se mettent dans l'incapacité d'être naturellement mères! Et la loi ne NIE AUCUN DROIT, elle n'a simplement pas prévu une situation qui est contre nature et ne devrait pas exister, à savoir, un enfant fabriqué par deux hommes ou deux femmes!) "Le côté très médicalisé nous posait problème, les examens, les stimulations... On trouvait que cela enlevait immédiatement le côté magique. On a trouvé le terme insémination artisanale très joli", (Ah c'est sûr, déposer du sperme d'un inconnu dans son vagin sous le regard ému de sa partenaire, ça c'est magique!) explique ainsi Anna, 32 ans. À trois ans d'intervalle, elle et sa compagne ont chacune accouché d'un enfant issu du même donneur, trouvé via Internet et dont elles connaissent l'identité. "Nous l'avons rencontré à plusieurs reprises, lui et sa compagne. Il fallait que cette dernière soit au courant, c'était important pour nous, tout comme le fait qu'il s'engage pour un second don afin que nos enfants soient liés par le sang. Quant à lui, il avait des critères d'exigence vis-à-vis de nous - que l'on soit en couple et acceptées par nos familles -, ça nous a semblé rassurant."

Si les motivations de ces femmes sont évidentes, celles des hommes interpellent. Il y a, évidemment, les inévitables annonces scabreuses. Une fois celles-ci évacuées, deux types de profil apparaissent. Pour la plupart, il s'agit d'hommes qui ont déjà donné - ou qui désiraient donner - au Cecos (Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme), mais qui disent trouver injuste que l'établissement soit inaccessible aux lesbiennes. C'est le cas des donneurs des femmes interviewées : "On sentait qu'il avait l'habitude, il anticipait toutes les questions qu'on voulait lui poser, explique Manon. Il était auparavant donneur pour le Cecos et il avait fait sept dons via Internet." 

Cinq ans d'emprisonnement

Et puis, plus douteux, il y a ceux qui réclament un dédommagement. (Honteux! Un homme qui demande un dédommagement, quelle horreur! La journaliste oublie juste qu'elle vient d'évoquer la possibilité que les lesbiennes et leur progéniture se retournent contre le donneur)Pas certains qu'ils obtiennent beaucoup de réponses positives. Si la loi n'est pas explicite concernant "l'insémination artisanale", elle punit le commerce des produits du corps humain de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende auxquels s'exposent aussi les sites sur lesquels sont postées les annonces. L'un de ceux-là prévient d'ailleurs : "En France, il est strictement interdit de manipuler le sperme. [...] Bien que basé en France, il arrive que des personnes offrent leurs services. Il n'y a pas de policier derrière chaque clavier. [...] Les réponses à ce sujet [offre ou demande de don de sperme, NDLR] devraient se faire par mail ou message privé, et pas sur le forum." Sauf que les annonces, elles, demeurent parfaitement visibles sur le forum.

Aucune des femmes rencontrées n'a "monnayé" sa grossesse et elles sont unanimes dans la condamnation d'une telle pratique. Aucune ne se sent hors la loi, (vraiment? parce que la loi c'est une question de ressenti? je peux aller cambrioler mon voisin, alors, personne n'y trouvera à redire si je ne me sens pas hors la loi?) même si le don de sperme est strictement encadré par les textes de bioéthique. Et toutes disent que ce don n'est pas présent dans leur quotidien. À voir, par exemple, le petit Léo crapahuter joyeusement, on les croit volontiers et on sent tout l'amour qu'elles portent à leurs enfants. (Ca sent surtout la manipulation journalistique à plein nez!)  "Bien sûr qu'il nous a fallu quelques mois de réflexion pour nous décider, mais nos inquiétudes portaient davantage sur la légitimité que nous avions à être une famille plutôt que sur la manière de procréer", confie Anna. À sa première question, la loi sur le mariage homosexuel pourrait répondre. Mais la seconde reste posée, tant le législateur lui-même semble pris de vertige. (Et pourquoi faudrait-il légiférer? Ces bonnes femmes se mettent dans des situations inextricables, et elles viennent pleurnicher et crier à l'injustice. Mais connaissant la loi française, elles devaient s'y plier. Ce n'est pas à la loi de s'adapter à des cas marginaux, mais à ces marginaux de s'adapter à la loi).

* Tous les prénoms ont été modifiés.

   

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