De C.C (Metz)
Le n°3000 de RIVAROL m’a déçu. Non par la qualité des articles et des interventions, remarquables, spécialement celle de Léon Camus. Mais la faible diffusion de ce n° symbolique me déçoit: je pensais que chaque rivarolien, abonné ou lecteur au n°, se ferait un devoir d’en acheter plusieurs, pour convaincre ses plus proches ou ses moins lointains. C’est pourquoi malgré mon RSA je n’en ai acheté que 2 dans chacun des principaux dépositaires de presse de Metz, pour ne pas en priver d’éventuels acquéreurs. Mais une semaine après, bien des n°s étaient encore invendus, donc: bouillon. J’en conclus que les lecteurs de Rivarol sont souvent éblouissants d’intelligence (cf. le Droit aux lettres), mais au niveau militantisme, c’est pas terrible. L’ennemi (et pas le «fraternel adversaire») n’est fort que de nos faiblesses. Revoir les mots très explicites de Léon Camus et de Vincent Reynouard dans ce numéro3000... Quelle reine d’Espagne disait à peu près à son fils: «Pleure comme une femme ce pays que tu n’as pas su défendre comme un homme»?
Le manque de militantisme et de rayonnement de nos milieux me navre… 300 personnes présentes au banquet des soixante ans de RIVAROL, c’est bien, mais on est très loin des “1000” de Jean Ousset, même pas 3 personnes par département.
La suite du courrier des lecteurs ici.