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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 22:14

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 Il y a 50 ans, après un procès indécent, la France gaullienne assassinait Bastien-Thiry

 

 

Par René Blanc.

 

« Merci pour tout, mon colonel… D’avoir vécu en Français et d’être mort en officier» Jean de Brem.

 

Ce qui confère un caractère exceptionnel au personnage de Jean-Marie Bastien-Thiry, l’organisateur de l’attentat du Petit Clamart contre De Gaulle, lui donne une dimension historique et continue à attirer vers lui d’innombrables jeunes gens en quête de pureté et de héros dans une société qui a cessé d’en produire, c’est peut-être, au-delà d’un engagement dont la plupart n’ont pas la culture nécessaire pour en mesurer la portée, la décision follement chevaleresque qui l’a fait se dresser contre un César de barrière, parjure et traître à la patrie, auquel s’était livrée une France déjà agonisante. N’ignorant pas le prix qu’il lui faudrait payer, il osa le confondre en une péroraison admirable et quasi suicidaire, faisant ainsi le sacrifice de sa vie et de tout ce que celle-ci portait en elle de liens humains, spirituels et affectifs auxquels il renonçait en faisant ce choix. Il existe, pour nous, une évidente et bouleversante correspondance entre les destinés parallèles de Jean-Marie Bastien-Thiry et de Robert Brasillach. Et d’abord parce que l’un et l’autre s’en prirent avec inspiration au Commandeur verbeux qui, à chaque carrefour de l’Histoire de France du XXesiècle, combattit tous ceux qui tentaient désespérément d’interrompre la dérive mortelle. Tous deux avaient lucidement analysé le processus de désagrégation de la Tradition et mis des noms sur les forces de la trahison camouflées derrière les masques du patriotisme, de l’humanisme ou de la fraternité universelle. 

 

Bastien-Thiry rejoint aussi Brasillach par les admirables pensées qu’il fit parvenir peu avant son exécution à ses avocats, à ses amis les plus proches, à sa famille, et d’abord à sa femme et ses filles. Et qui renvoient irrésistiblement aux Poèmes de Fresnes. Les deux martyrs d’ailleurs réveillent en nos âmes des frissons de Terreur. Brasillach, ce fut Chénier. Bastien-Thiry, Lavoisier, ce « savant dont la révolution n’avait que faire ». Le « Von Braun français », comme l’appelaient les Américains qui, ne pouvant imaginer que la classe politique française fut abrutie au point de fusiller un scientifique de cette qualité, avaient déjà pris des dispositions pour le récupérer à sa libération ! Polytechnicien à 23 ans, diplômé de l’Ecole Nationale d’aéronautique à 25, ingénieur de 1ère classe de l’Air à 28, ingénieur principal de l’Air à 30, responsable à 27 ans du programme de fusées Sol/Sol 10, 11 et 12. Fusillé à 35 !

 

Beaucoup pensent qu’il eût sauvé sa tête s’il s’était soumis. Mais il s’y refusa. Il était un soldat politique. Un croisé monté dans une aventure dont peu avaient perçu les enjeux. Non seulement il ne demanda pardon à personne, mais dans ce tribunal de la honte et de la servilité, il se dressa contre ces juges parjures et ces journalistes à collier venus servir leur maître. Face à la lâcheté et à la bassesse c’est lui, debout, qui, devant l’Histoire, sortira vainqueur de la joute. Dans un siècle sa déposition le 2février 1963 devant la Cour Militaire de Justice de Vincennes, juridiction d’exception jugeant sans appel, sera encore considérée comme un des grands manifestes de la résistance européenne au totalitarisme mondialiste : […]

 

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 11:44

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Par Scipion de Salm.

 

Hugo Chavez vient de passer le Styx. Il a présidé le Venezuela de sa première élection en 1998 à sa disparition en 2013, tout juste réélu pour la troisième fois à l’automne 2012, déjà très malade depuis au moins deux ans. Chavez a défini une nouvelle idéologie, le bolivarisme, d’après sa réinterprétation personnelle de l’action et la pensée de Simon Bolivar (1783-1830), vainqueur des colonisateurs espagnols et premier président de la Grande-Colombie (1819-1830). Cette république indépendante fédérée unifia brièvement le Venezuela, la Colombie — dont Panama — et l’Equateur.

 

UN PERSONNAGE CHARISMATIQUE

 

Hugo Chavez est né en 1954 dans une famille métissée rurale. Les vrais Blancs ou vrais Indiens sont rares au Venezuela, où les métis sont nettement majoritaires. Ses parents formaient un couple uni d’instituteurs, socialisants et patriotes, dans la campagne profonde, l’Etat de Barinas. A 17 ans, il rejoint l’armée, institution où il demeure, montant progressivement en grade, jusqu’à son incarcération pour le coup d’Etat manqué de 1992. Il est inconnu avant cette date ; sa participation à des loges politiques semi-secrètes de l’armée vénézuélienne influencées par la variante guévariste du castrisme, plus spontanéiste, latino-américaine et loin du monolithisme soviétique, est attestée. Le Venezuela a connu plusieurs expériences au XXe siècle de dictature nationaliste et socialisante, même si Chavez ne s’en revendique guère, dont Gomez (1908-1935) et Contreras (1935-1941).

 

LE BOLIVARISME POLITIQUE

 

Le bolivarisme offre une expérience politique et économique significative, car il s’applique sur un vaste pays de 920 000 kilomètres carrés, peuplé de près de 30 millions d’habitants. Outre le pétrole, il possède de nombreux gisements de gaz, ainsi que de minerais, principalement du fer. Les terres cultivables offrent des surfaces considérables plutôt fertiles. Du fait de ces atouts considérables, une expérience nationaliste originale aurait pu réussir. Or le bilan est discutable.

Chavez a multiplié les réformes constitutionnelles, définissant un modèle original, présidentiel, avec un congrès monocaméral. Le président propose fréquemment des référendums aux citoyens, tous gagnés sauf un. On a souvent comparé en France cette pratique avec celle de De Gaulle dans les années 1960, insistant sur le lien direct entre les citoyens et la présidence, en ignorant les corps intermédiaires ; sur le plan purement technique, n’insultons pas Chavez en l’assimilant au plus grand traître de l’Histoire de France, on retrouve cependant des points communs, y compris dans l’usage de la télévision, avec son émission hebdomadaire Alo Presidente. A ce caudillisme, lien direct entre le chef et la Nation, guère original en Amérique latine, s’ajoutent une dimension gauchisante, une décentralisation du pouvoir avec une démocratie participative, multipliant les comités de quartier ou de village – dits “communaux” —, doublant d’ailleurs les municipalités légales maintenues . Un parti principal bolivarien encadre en principe le pays, appelé depuis 2007 PSUV, Parti Socialiste Unifié du Venezuela. Des milices politiques, plus ou moins armées, accompagnent les comités communaux ou les branches locales du PSUV, avec une rhétorique agressive de milices ouvrières et paysannes. En outre, l’armée, que Chavez aime beaucoup, est investie d’un rôle politique et social, en tant qu’école naturelle du patriotisme. Si les intimidations ne sont pas rares, il n’y a toutefois, curieusement, pas d’élimination physique organisée de l’opposition.

Aussi la politique bolivarienne se caractérise-t-elle concrètement, du fait de la multitude des institutions parallèles, par une certaine confusion. Ce manque de rationalité lui-même interdit de parler de stricte dictature néocastriste, malgré la présence de milliers de conseillers cubains. Une opposition bruyante se fait toujours entendre.

 

LE BOLIVARISME ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

 

Le projet économique de Chavez reste pour l’essentiel à l’état de discours de 1999 à 2003, des grandes idées généreuses, années durant lesquelles il se débat au milieu de l’obstruction systématique de l’oligarchie traditionnelle, économiquement néolibérale et politiquement proaméricaine. En 2002, Chavez est même renversé durant quelques jours par un coup d’Etat d’officiers supérieurs hostiles ; ces derniers ont abandonné rapidement face à la réaction populaire et devant le fait que leur ami Bush Junior n’a quand même pas osé soutenir vigoureusement un putsch militaire en Amérique renversant un président élu démocratiquement. En 2003, l’économie a été au bord de l’effondrement du fait de la grève violente et massive de la compagnie nationale pétrolière PDVSA, motivée politiquement, exigeant la démission de Chavez, suivant le mot d’ordre d’un syndicalisme corporatiste ; aussi près de 20 000 employés meneurs de grève ont été licenciés et remplacés par des partisans de Chavez. La socialisation de PDVSA, certes déjà partiellement publique, première entreprise du pays, constitue le prélude à beaucoup d’autres.

Avec l’argent en provenance directe désormais de la PDVSA, sont financées à partir de 2003 les nombreuses Misiones, qui ont pour ambition de quadriller le pays ; elles sont au moins présentes dans les bidonvilles des grandes villes. L’emploi du vocabulaire religieux est volontaire ; il s’agit de centres de soutien à la population pauvre, offrant des soins médicaux gratuits, l’éducation, en particulier l’alphabétisation des adultes. La même année est mis en place le réseau Mercal, des marchés d’alimentation, à prix bas, subventionnés, pour les pauvres. La limite de ces derniers est qu’ils connaissent des problèmes réguliers d’approvisionnement. Malgré des gaspillages évidents, l’action sociale de Chavez obtient des résultats indéniables : la pauvreté a diminué de moitié, passant de 50 % à 25 % de la population ; l’analphabétisme a aussi considérablement régressé, jusqu’à devenir rare. Face à la pénurie dramatique de logements, qui persiste, de grands programmes sont exécutés, souvent avec l’aide technique chinoise. Aussi, sur le plan strictement social, il faut admettre une réussite globale. La multiplication d’administrations parallèles aide à contenir le chômage, autour de 7 %, ce qui n’est pourtant pas la méthode la plus saine économiquement. […] 

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 10:35

 

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Dans le RIVAROL du 8 mars 2013.

 

Stéphane Hessel au Panthéon ?

Indignons-nous et amusons-nous !

 

Stéphane Hessel était né le 20octobre 1917 à Berlin. Il vient de mourir le 27février à Paris, à l’âge de 94ans. Il fut diplomate, ambassadeur, écrivain, militant de gauche et “indigné”. Il était une des consciences majeures de la gauche. Important : il fut résistant et ami de Mendès-France, puis de Michel Rocard. Né Allemand, issu d’une famille juive, il fut naturalisé en 1937 et épousera une jeune fille juive,Vitia, en 1939. Déporté pour faits de résistance, il eut la chance de pouvoir s’évader lors de son transfert du camp de Dora à celui de Bergen-Belsen. Il prétendra avoir participé, au lendemain de la guerre, à la rédaction de la Charte des droits de l’homme, ce que de mauvais esprits mirent très sérieusement en doute. En octobre 1945, il se présente au concours du quai d’Orsay, concours ouvert aux anciens combattants, résistants ou déportés. Reçu quatrième, il entame une carrière dans la diplomatie, qui durera près de quarante ans. Il se rendra notamment en Chine, au Viêt-Nam et sera en poste à Alger de 1963 à 1969, comme diplomate chargé de la coopération. Il crée en 1963 l’association France-Algérie. En 1977, Valéry Giscard d’Estaing le nomme ambassadeur auprès de l’ONU à Genève. Quand Mitterrand arrive au pouvoir, Stéphane Hessel est élevé à la dignité d’ambassadeur de France. Quand la question du rattachement de Mayotte à la République des Comores est soulevée en 1982, il est envoyé sur place pour une mission d’observation. Son rapport, favorable au désengagement de la France, n’est cependant pas suivi. À la retraite, Stéphane Hessel, ardent défenseur des droits de l’homme comme il se doit, milite pour la paix et la dignité. Il est ainsi invité à Ouagadougou par l’immense démocrate Blaise Compaoré en 1991, pour exposer à la commission chargée d’élaborer la nouvelle constitution les principes qu’elle doit suivre (Interdit de rire…).

  

Issu lui-même de l’immigration, Stéphane Hessel est attaché au respect des droits de l’immigré, l’immigration étant, comme tout le monde le sait, sauf évidemment les lecteurs de Rivarol, une chance pour la France. Il est bien sûr favorable au droit de vote des étrangers aux élections municipales. Cela lui valut, en 1996, d’être choisi comme médiateur dans l’affaire des clandestins (pardon : des sans-papiers) des églises Saint-Ambroise et Saint-Bernard. Etait-ce sous un gouvernement de gauche ? Pas vraiment. Bref, Stéphane Hessel était un héros absolu des consciences droit-de-l’hommesques. Oui, mais, oui, mais… Comme le raconte Wikipedia : « En août 2006, Stéphane Hessel signe un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération et L’Humanité. Le 5 janvier 2009, Stéphane Hessel déclare à propos de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza : « En réalité, le mot qui s’applique, qui devrait s’appliquer, est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité. »

  

Le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. Il préside la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement. En novembre, il apporte son soutien à Salah Hamouri, un Franco-Palestinien emprisonné en Israël et reconnu coupable, par la justice militaire israélienne, d’appartenance au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et de complot d’assassinat. Pire : le 30 décembre 2009, Stéphane Hessel cite Israël dans une liste d’États “tyranniques”, parmi la Chine, la Russie et l’Iran, avec lesquels le commerce ne doit pas primer sur les droits de l’Homme. Le 15juin 2010, il appelle à participer au mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël. Dans un entretien publié en janvier 2011 par le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, il déclare : «Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci : l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art» Alerte, mais c’est du Le Pen ! Tout ceci sent mauvais ! En 2010, Stéphane Hessel avait publié son manifeste Indignez-vous ! , qui eut un immense succès. « La pire des attitudes est l’indifférence » écrit-il. Il y dénonce le système économique actuel fondé sur le profit individuel et propose un partage des richesses plus équitable. Il évoque évidemment aussi le conflit israélo-palestinien. D’aucuns évoqueront, on se demande qui, son « indignation monomaniaque »… Son livre est vendu à plus de 4millions d’exemplaires dans près de 100 pays et amplifie les mouvements des indignés qui ont émergé en Espagne, en Grèce et aux États-Unis. Le jour de la mort de Stéphane Hessel (le jour-même !), le 27février 2013, le président du CRIF, Richard Prasquier, a publié une lettre dans laquelle il se dit effaré « par le succès de son fascicule d’une indigente indignation », et considère qu’Hessel « fut avant tout un maître à ne pas penser ». Certains ont demandé que Hessel soit enterré au Panthéon. C’est le cas d’Eva Joly, du député PS Pouria Amirshahi, de l’ancien député UMP Etienne Pinte. Mais, à votre avis, pourquoi Stéphane Hessel ne sera-t-il jamais enterré au Panthéon ?

  

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 13:34

 

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Dans l'édition du vendredi 1er mars 2013:

     

Comme nous vous l’indiquions fin décembre, nous attendons toujours le résultat du pourvoi que nous avons formé contre l’arrêt de la cour d’appel qui, le 16 février 2012, nous avait condamné à plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amendes et de dommages et intérêts dans l’affaire de l’interview de Jean- Marie Le Pen sur l’occupation allemande en France. Cette affaire date de près de dix ans désormais et devrait connaître son épilogue dans les semaines qui viennent. Nous ne sommes pas spécialement optimistes d’autant que la Cour de cassation a une nouvelle fois refusé de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que nous avions déposée à propos de la loi Fabius- Rocard-Gayssot.

TROIS PROCÉDURES INTENTÉES PAR LE FN

S’agissant des poursuites intentées contre nous par Marine Le Pen et le Front national, nous commençons à voir le fond du tunnel. Trois procès avaient été intentés contre nous : le premier pour avoir dénoncé des irrégularités dans la campagne interne du Front pour la succession de Jean-Marie Le Pen. Lequel demandait 50 000 euros de dommages et intérêts. Il a finalement obtenu un euro symbolique. Il s’agit donc d’une quasi-relaxe. Un article de François-Xavier Rochette daté du 7 janvier 2011 avait également fait l’objet de poursuites. Marine Le Pen demandait 50 000 euros de dommages et intérêts pour injure publique envers particulier car Rochette avait simplement cité entre guillemets un article de VSD qui, faisant le portrait de la future présidente du FN, disait qu’elle « aimait boire, manger et baiser ». Nous avons été relaxés en première instance et à nouveau en appel le 24 janvier dernier, les magistrats ne voyant là aucune injure d’autant plus qu’il s’agissait d’une citation. Mais Marine Le Pen s’acharne : elle s’est pourvue en cassation. De l’art d’encombrer les tribunaux pour des peccadilles !

Enfin, pour une interview donnée à un site traditionaliste e-deo en octobre 2010, en pleine campagne interne, et où il était question entre autres de l’importance des invertis autour de Marine Le Pen, le directeur de RIVAROL a été condamné à 3 000 euros de dommages et intérêts alors même que les prises de position pour le moins équivoques de la présidente du FN dans l’affaire du mariage gay a montré à quel point ce que nous avions dit était fondé. Les 3 000 euros ont été immédiatement réclamés par Marine Le Pen, son avocat Me Wallerand de Saint- Just menaçant de faire appel aux huissiers si la somme n’était pas immédiatement payée.

Que l’on traite ainsi un journal qui a soutenu pendant près de quarante ans le Front national en dit long sur la mentalité des nouveaux dirigeants du Front. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à faire l’objet de la vindicte du néo-FN, Marine Le Pen ayant récemment traité notre confrère Minute de “torchon” pour avoir simplement évoqué l’existence d’un lobby gay au FN. Or, même si l’on peut avoir des désaccords, fussent-ils profonds, au sein de ce qu’il est convenu d’appeler la droite nationale, l’on devrait s’interdire de se poursuivre en justice et plus encore de réclamer avec célérité les éventuels dommages et intérêts obtenus. Pour notre part, nous n’avons jamais attaqué quiconque en justice, même lorsque nous avons été traînés dans la boue. Face à ce harcèlement judiciaire, nous savons pouvoir compter sur la fidélité et la générosité des lecteurs.

LES MÉTHODES MAFIEUSES DU SYNDICAT DU LIVRE

Ces derniers mois nous avons par ailleurs été victimes des grèves à répétition du syndicat du Livre gênant la distribution en kiosques. Pour éviter d’être les otages des agissements de ce syndicat qui bénéficie de privilèges exorbitants depuis la Libération, nous avions quitté Presstalis (anciennement les NMPP) l’année dernière pour rejoindre les Messageries lyonnaises de presse (MLP). Las, les gros bras de la CGT qui bénéficient de facto d’une insolente impunité et qui refusent la restructuration de Presstalis s’en prennent également aux dépôts de MLP ce qui a entraîné à plusieurs reprises des retards dans l’acheminement de notre hebdomadaire vers les différents marchands de journaux. D’où un sérieux manque à gagner.

De plus, un nombre croissant de lecteurs se plaignent de recevoir RIVAROL très en retard. Qu’ils sachent que nous ne sommes pour rien dans ces difficultés. Nous payons un tarif élevé (la mention « presse urgente » figure d’ailleurs en toutes lettres sur l’emballage du journal que reçoivent nos abonnés) pour que RIVAROL soit distribué rapidement mais la Poste fait très mal son travail. Nous avons à plusieurs reprises manifesté notre mécontentement auprès de la direction de La Poste mais pour l’instant les choses ne semblent pas s’être vraiment améliorées. C’est aussi à cela que l’on mesure à quel point notre pays est en pleine décadence !

Face à ces difficultés conjuguées nous avons proposé d’avancer d’un jour la parution de RIVAROL. Les lecteurs ont été nombreux à nous répondre. Nous réservons la primeur de leurs réponses aux participants au Pot des Amis ce samedi 2 mars à l’Espace Dubail où nous aurons comme chaque année le plaisir de vous retrouver et d’échanger avec vous.

Cette année, pour faire face aux obstacles que nous rencontrons, nous avons volontairement prolongé les abonnements de Noël jusqu’à Pâques (100 euros annuels au lieu de 114). Exceptionnellement ce tarif ne vaut pas seulement pour les nouveaux abonnés mais aussi pour les abonnés actuels désireux de se réabonner. Que l’on n’hésite pas à profiter largement de cette offre. L’on peut aussi s’abonner par prélèvement automatique (voir ci- dessous) ou choisir l’abonnement numérique annuel à 80 euros. Il est nécessaire évidemment que RIVAROL soit fortement présent en kiosques mais les abonnements nous sont encore plus indispensables car d’eux dépendent directement la survie et la pérennité de la doyenne des publications de l’opposition nationale en France. N’hésitez donc pas à vous abonner et à abonner des amis ou de la famille à une presse indépendante et libre de toute servitude qui, sans immodestie aucune, propose des analyses et des éclairages et offre une liberté de ton que l’on trouve difficilement ailleurs.

Lʼéquipe de RIVAROL.

  

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 09:33

 

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Strauss-Kahn, vite !

 

A l’origine, je n’avais pas de sympathie particulière pour Dominique Strauss-Kahn. Comme beaucoup de mes amis juifs, je n’aime pas les sépharades qui portent un nom askénaze, et comme la plupart de mes amis nazis, je n’ai qu’une confiance mitigée dans la fortune anonyme et vagabonde dont il fut longtemps un pion zélé. Et puis ce n’est pas trop mon genre de beauté. Il a une belle tête de mendiant de l’amour, une face à attendre le train dans un film de Sergio Leone, à vendre des pistaches à Salonique, des esclaves à Carthage, des femmes à Suburre, de l’espoir à Bercy. Bref, un top model pour magazine antisémite. Mais c’est comme tout : quand on le considère, on désespère, quand on compare…

  

Je ne dis même pas comparer avec l’autre bidasse, celui qui est entré à l’Elysée par effraction, ou plutôt par la distraction des Français, le porte-parole étourdi de l’opération Serval, le président le plus mal informé du monde sur nos otages au Cameroun, le clown qui s’arrange pour passer encore plus souvent à la télévision que ne le faisait Sarkozy, le crétinou des alpages qui ne trouve même pas un mot intelligent à dire aux enfants du salon de l’agriculture. Vraiment si j’étais le gros Dodo, je la trouverais saumâtre de m’être fait repasser par un mec pareil. Je ne dis pas non plus le comparer avec Peillon, l’homme qui veut voler aux écoliers de France leur seul bien, les grandes vacances, l’homme qui nous prend encore plus pour des c… que la moyenne, car vraiment, agiter la question des “rythmes” quand l’invasion et l’esprit de 68 ont ruiné l’institution scolaire jusqu’à la base, c’est trop, l’homme qui chuinte pour faire chic devant ses beaux-parents… Vivement qu’il s’en aille, vivement le lycée pas Peillon ! Je ne le comparerai pas non plus à la Taubira, cet espèce de poisson mou des grands fonds avec son mufle vaguement venimeux, en fait il ne s’agit de le comparer avec aucun des membres d’un gouvernement qui fait paraître par contraste Fabius presque sympathique et Mélenchon déluré.

  

Il ne s’agit pas de comptes d’apothicaire, d’opposer DSK à untel ou a tel autre, ce n’est pas une compétition entre petits hommes, c’est une réflexion cosmique à laquelle j’appelle. Il s’agit de comparer DSK au reste du monde, à l’entité qui lui est opposée, l’univers non DSK, et il faut bien le dire, anti-DSK. Eh bien, disons-le tout net, je prends parti pour DSK. Peut-être ce pauvre garçon a-t-il des manières déplorables avec les femmes, mais l’Ecriture nous enseigne deux choses à cet égard : tu ne jugeras pas, et regarde la poutre qui est dans ton œil plus que la paille qui est dans celui d’autrui. Du moment qu’il est en règle avec son psychanalyste et que ses victimes acceptent ses dédommagements, il me semble qu’on pourrait un peu l’oublier. Or ce n’est pas du tout ce qui se fait. La dénommée Marcela Jacub, ténor du barreau de Buenos Aires, arrière-petite-fille de rabbin et juriste internationale, a séduit le vieux coq en 2012, a vécu quelques mois avec lui et donne le récit romancé de leur liaison, sous ce titre charmant, et si modeste : La Belle et la Bête. Le Nouvel Observateur a ouvert grand ses colonnes à cette demoiselle. Dieu que la gauche est jolie, avec ses chants, ses longs loisirs ! Dans l’interview qu’elle a donnée, la belle Marcela définit l’ancien président du FMI comme un « être mi homme mi cochon », et elle ajoute que dans le cochon tout est bon mais que l’homme n’est pas blanc bleu. Elle est elle-même un être mi-prostituée mi-ribaude. La prostitution consiste à vendre son corps pour de l’argent : elle a couché avec DSK en partie pour en tirer un livre, elle le dit elle-même, c’est donc proprement de la prostitution. Et puis il y a autre chose. Parmi les mobiles qu’elle s’est trouvés, elle en a oublié un : la démangeaison sexuelle. Elle est allée à DSK comme la vierge vicieuse va au Minotaure, pour connaître le loup, le monstre, le secret : la queue du diable est elle vraiment fourchue ? […]

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 23:03

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:42

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Les bras d’Elie Wiesel

 

Etonnant, ces Anglais. Ils osent bouffer ce qu’ils bouffent, et pourtant ils rechignent à manger du cheval. Ils ingèrent du mouton préalablement torturé à la menthe, des fish and chips suffisamment huileux pour lubrifier tout l’élément blindé de l’opération Serval, des gelées vertes au Zyklon B, du chocolat rose, mais ils ne lèveraient pour rien au monde le filet d’un équidé pour en faire leur repas. C’est sans doute leur côté Epsom, une vieille révérence indurée de la piétaille saxonne envers les cavaliers venus de France, Normands, Angevins ou Aquitains. Paul Morand, qui avait l’œil d’un reporter, notait à New York que les superstitions rituelles regardant la nourriture prennent prétexte de médecine et d’hygiène pour s’épanouir : en fait, selon lui, elles tournent autour de l’opposition pur/impur, et sont, dans notre société occidentale progressiste, d’origine juive. Il est toujours intéressant d’écouter l’avis d’un grand écrivain, membre de l’académie française de surcroît. Saint Paul, dans d’autres circonstances, d’autres lieux, à une autre époque, le précédait d’ailleurs dans son opinion.

Sous ce rapport, l’affaire du trafic de viande européen ressemble à la querelle de la viande des idoles dont nous parle l’apôtre des gentils — l’apôtre des goyim. Les nouveaux Chrétiens de l’Empire répugnaient à se nourrir d’une viande qui avait été sacrifiée selon le rite païen, mais ne voulaient pas non plus se séparer de leurs amis ni de leur famille restés païens. Le Tarsiote (ou Tarsais ? ou Tarsien ? ou Tarsite ? Je n’ai trouvé nulle part comment on nomme les habitants de Tarse), qui connaissait bien le pharisaïsme pour l’avoir pratiqué, leur répondit en substance qu’ils pouvaient y aller. Il suivait en cela les paroles de son Divin Maître : « Ce n’est pas ce qui entre en l’homme qui est impur, c’est ce qui en sort. » Cette décision de Saint Paul, associée à celle qui relevait le nouveau fidèle de l’obligation d’obéir aux innombrables prescriptions de la loi juive, en premier la circoncision, permit l’essor du Christianisme et de la saine laïcité, radicalement et diamétralement opposés au hassidisme théocratique qui devait s’incarner dans le talmud puis dans le coran. C’est, avec l’Edit de Milan plus tard (313), l’un des actes fondateurs de l’Europe.

Aujourd’hui, il me semble qu’on revient dessus. Le ramdam qu’on mène autour de quelques carcasses de viande l’indique. Sans doute y a-t-il fraude, et massive. Sans doute la traçabilité des bêtes abattues est-elle mauvaise. Sans doute la corruption règne-t-elle. Sans doute une réforme est-elle nécessaire, une sanction souhaitable. Mais faire tout ce bruit parce que du cheval remplace du bœuf dans un plat de lasagnes est tout bonnement délirant. D’abord parce que chacun met ce qu’il veut dans ses lasagnes, et plus généralement dans ces plats qui associent féculent, fromage et viande (ce qui est formellement interdit par la loi juive : haro sur les lasagnes). Chacun a sa recette, porc et veau ne vont pas mal, mouton et veau satisferont les amateurs de sensations fortes. Ensuite parce que nos gouvernants feraient mieux de s’occuper d’autre chose. Ils laissent passer sur le marché de la viande des poulets de batterie et différentes bêtes pleines d’hormones, et ils dansent la danse du scalp autour de quelques canassons roumains ? Et ils jettent des tonnes, des centaines de tonnes, des milliers de tonnes de nourriture ?

Le consommateur anglais « se détourne des plats préparés ». Grand bien lui fasse ! Qu’il s’en détourne. Qu’il achète des produits frais au marché. Que sa femme reste à la maison et fasse la cuisine, proprement si elle en est capable, qu’elle achète des livres de recettes à cet effet. Et qu’elle s’occupe des enfants, proprement aussi. Que chacun revienne à sa place. Que les familles s’occupent de leur cuisine, que l’industrie ne s’en occupe plus. Ce qui permet tous les abus et toutes les cochonneries, c’est l’industrialisation étourdie de la chaîne alimentaire. Que l’on mange pour l’essentiel chez soi des plats cuisinés par soi, avec des aliments produits près de chez soi : la traçabilité sera meilleure et les responsabilités plus faciles à établir. Mais non, ils n’en veulent pas, ils marchent sur la tête, ils marchent sur les mains, ils dépensent beaucoup d’argent et de soins pour changer la paire de gant qu’ils usent ainsi au lieu de retomber sur leurs pieds.

Braves gens, vous ne seriez pas trompés sur la marchandise si vous refusiez une bonne fois pour toutes leur marchandise de merde. Et vous y verriez plus clair dans les arrières-pensées du “marché”. Car le ritualisme alimentaire, corrélatif à l’invasion et au morcellement de l’Europe en communautés incompatibles, progresse. Le scandale des lasagnes fait oublier celui de la viande Hallal, autrement plus grave. Un continent est en passe d’être privé de porc, qui est historiquement la viande la plus consommée, et qui le demeure pour l’instant, sous l’effet de puissants lobbies politico-religieux. L’obsession hassidique judéo-musulmane entend enrégimenter les pratiques alimentaires européennes, elle a déjà gagné dans les cantines scolaires, les avions, à l’armée. L’envolée de la volaille sur les marchés mondial, européen et français est un signe : cette viande, dangereuse et immorale puisqu’elle vient en très grande part d’élevages insalubres dont nul ne saurait justifier l’existence, est cependant de plus en plus consommée parce que nul interdit majeur ne pèse sur elle. C’est en somme de la saleté permise par les “théocrates” qui régissent le monde laïciste. Il y a une alliance objective, une convergence historique et politique, entre ceux qui traquent le porc, haïssent le cheval, piquent le veau, interdisent le gavage d’oie et promeuvent la cuisse de dinde. […]

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 11:16

 

http://www.rivarol.com/Rivarol_files/3079.jpg

 

Ne manquez surtout pas dans le numéro de ce vendredi la double page de Jim Reeves sur le film Django Unchained (dont vous pouvez lire un extrait ici). Même sans vos rendez-vous habituels avec Jérôme Bourbon, F-X Rochette (qui signe une page passionnante lui aussi), Robert Spieler et Léon Camus, et bien sûr  l'excellent Hannibal, le numéro vaut le coup rien que pour ces pages qui remettent les films de Tarantino à leur place de simples instruments de propagande anti-Blancs.

 

N'oublions pas que RIVAROL est l'une des rares armes de destruction massive de la désinformation. A ce sujet, Rochette en p. 13 offre des réflexions indispensables sur la perversité de la télévision.

 

Nationaliste, pour mieux te défendre, tu dois te former! Lis et fais lire RIVAROL!

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 18:52

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/8/8b/Django_Unchained_Poster.jpg/220px-Django_Unchained_Poster.jpg

 

Un article de Jim Reeves

 

Le film Django Unchained au cœur de la stratégie anti-WASP élaborée par Obama

   

Il ne s’agira pas ici d’une critique du dernier film de Quentin Tarentino, Django Unchained. Patrick Laurent l’a fait excellemment dans le n°3078 de Rivarol. Mais, comme il n’y avait pas lieu d’approfondir dans une chronique cinématographique l’émotion considérable que sa projection a soulevée aux Etats-Unis, il nous paraît indispensable de revenir sur le contexte politique que notre collaborateur n’a fait qu’effleurer.

  

Ce film en effet déboule sur la scène américaine dans un moment très particulier : le début du second mandat d’Obama dont beaucoup pensent, à commencer par Jamie Foxx, le héros noir justement de ce film, qu’il a pour objectif non seulement de faire passer sur l’Amérique une sorte de souffle africain-américain mais de le faire sur le cadavre du Wasp, attaqué de toutes parts et dont l’Histoire est réécrite au travers d’un prisme négatif. Le dessein de Tarentino n’est donc pas innocent. Il ne s’agit pas d’un western-spaghetti de plus, qui serait, ainsi que le prétendent tant de commentateurs complaisants, une grosse farce rigolarde. Son auteur en effet est un provocateur qui depuis quelques années s’acharne, sous couvert de prendre ses distances avec l’Histoire officielle, à parodier, ridiculiser, narguer tout ce qui d’une manière proche ou lointaine peut être relié à l’extrême droite, en tout cas au nationalisme ou à la défense d’une identité européenne, en l’occurrence euro-américaine. On rappellera ici que dans Pulp Fiction (1994), Tarentino avait déjà campé son Big Black héros-justicier qui massacre du Blanc avec une dilection non dissimulée. On y tabassait des « Suprémacistes Blancs » et le richissime dealer, bien gras et bien laid, joué par l’acteur africain-américain Ving Rhamès, habitué des scénarios qui mettent en scène d’odieux racistes sudistes, était évidemment l’époux de l’héroïne blonde personnifiée par Uma Thurman, sorte de quintessence d’artiste nordique américaine. On ne reviendra pas sur Inglorious Basterds qui est un hommage sanglant rendu à toutes les bandes de vengeurs de la mémoire juive, qui, de l’Irgun et du Lehi au Mossad en passant par le Shin Bet, le groupe Stern ou la Haganah, ont pendant 60 ans parsemé le monde de leurs menées assassines et ponctué leurs vendettas de milliers d’exécutions sommaires. Ayant dit cela on observera qu’il n’y a pas trop de hasard en cette affaire et que les producteurs de Tarentino, notamment d’Inglorious Basterds et de Django Unchained, sont Bob et Harvey Weinstein, détenteurs de la Weinstein Company (TWC) — qui détient d’ailleurs les droits de The Artist, couvert de récompenses, dont cinq Oscars, de leur coreligionnaire Michel Hazanavicius.

  

De Django Tarentino déclarait récemment sur le site worldstarhiphop.com à un journaliste de couleur : « (Dans ce film) j’ai voulu donner à l’homme Noir américain un héros de western, lui donner un héros folklorique, impassible, qui pourrait en définitive dégager une impression de pouvoir et rendre le sang pour le sang ». Et tant pis si, au prix d’une distorsion choquante de la vérité historique, on pouvait ainsi renforcer le dogme fallacieux du multiracialisme. Du moment qu’il revienne à un intellectuel de gauche Blanc d’offrir au descendant de l’esclave Noir la satisfaction de cette délicieuse vengeance.

  

Jamie Foxx, qui tient dans le film le rôle de Django, ne se gêne pas, quant à lui, pour enfoncer le clou. « C’est bon d’être Noir, proclame-t-il. Le Noir est le nouveau Blanc. »

  

Au besoin cela va plus loin. Si on en croit les analyses faites à l’entrée des salles américaines il s’agit bien du plus grand succès de Tarentino. En dépit des appels au boycott de Spike Lee, de responsables noirs comme Al Sharpton ou de vedettes de télévision comme Tavis Smiley, éditorialiste, avocat, écrivain, très connu, le succès a été immédiat. Le jour de la sortie l’affluence était noire à 42 %. Depuis elle tourne autour de 30 % (population afro-américaine des Etats Unis, 13 %). On lira ci-contre la réaction sur les réseaux sociaux qui tend à donner raison à Louis Farrakhan : Django Unchained est une véritable mise en condition psychologique pour une guerre raciale qui devient de plus en plus probable.

   

LE CHIFFON ROUGE DU N-WORD POUR MASQUER LE MASSACRE DES BLANCS

   

Les frères Weinstein apprécièrent assez peu les critiques adressées à leur film par celui duquel on en attendait le moins. Le metteur en scène Spike Lee en effet fit bruyamment savoir qu’il n’irait pas le voir car « il manquait de respect à ses ancêtres ». Il est dommage que ceux dont les ancêtres y sont le plus maltraités, les Blancs, n’aient pas en masse suivi ce conseil. Ils le sont en effet doublement. De bout en bout à la fois insultés et littéralement massacrés. « L’esclavage américain, protesta Lee, ce n’est pas un western spaghetti à la Sergio Leone. Il s’est agit d’un Holocauste. Mes ancêtres étaient des esclaves. Ils ont été volés en Afrique. Je leur rends ainsi hommage ». Il est encore dommage que personne ne lui ait fait remarquer que des centaines de milliers d’Européens ont été déversés au XVIe siècle dans les Caraïbes et dans le Sud des Etats-Unis, comme esclaves ou comme « indentured servants » et qu’ils y travaillaient dans les mêmes conditions que ses ancêtres. Alors d’innombrables Africains affranchis possédaient aussi des esclaves, y compris des esclaves blancs, ce dont personne ne parle. Quel metteur en scène, Noir ou Blanc, s’il osait traiter ce sujet, trouverait un producteur pour le financer ? […]

 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 13:17

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Par Régis Muller, notre correspondant en Lorraine.

 

La 6e circonscription de la Moselle, dite de Forbach, est l’une des terres de France les plus favorables au Front national depuis la fin des années 1980. En 1988, le Dr Guy Herlory, député mosellan FN sortant — il avait été élu à la proportionnelle en 1986 —, avait d’ailleurs choisi ce territoire pour se représenter à la députation. S’il ne fut pas victorieux, il obtint un score plus qu’honorable. Depuis lors, à toutes les élections où le parti de JMLP pouvait présenter un candidat, particulièrement dans les cantons ou communes de Forbach, Stiring-Wendel, Freyming-Merlebach, L’Hôpital, Henriville… le candidat FN faisait un carton. Ces villes de l’Est mosellan n’avaient rien à envier à certaines communes du sud, d’Alsace ou du Nord-Pas-de-Calais, dont la “lepénisation” était, pour une raison incompréhensible, beaucoup plus médiatisée.

   

Pour les législatives de juin dernier, Marine Le Pen et ses têtes pensantes ont longtemps hésité avant d’investir un candidat dans cette circonscription. Le candidat naturel eût été Eric Vilain, conseiller régional de Lorraine depuis 2004, patron de la fédération de 2007 à octobre 2011, secrétaire de la circonscription à la même période. A toutes les élections des années 2000, ce cadre d’entreprise, particulièrement bien implanté dans ce qui était devenu son fief FN, a obtenu des scores remarquables (31 % au 1er tour à la cantonale dans le canton de Freyming-Merlebach, 49,3 % dans la commune de Henriville !)

  

Mais au Front national, lorsque les locaux ont bien travaillé le terrain et constitué un terreau et un réseau d’électeurs assurés, et surtout lorsqu’une circonscription électorale est dès lors réputée gagnable, les pontes du parti, qui ont les dents longues et l’estomac électoral dans les talons, oublient que dans les terres attachées à leur identité et reconnaissantes à leurs élus de défendre les valeurs traditionnelles, le parachutage est un talon d’Achille.

  

Dès la fin de 2011, Eric Vilain s’est vu retirer ses responsabilités départementales et locales par les manœuvres de Thierry Gourlot, lequel, privé de son titre de secrétaire régional — parce que la fonction de secrétaire régional avait été supprimée après l’élection de Marine Le Pen à la présidence du FN — voulait retrouver un poste de direction départementale dans l’organigramme du parti. Précisons que l’opportuniste Thierry Gourlot, aujourd’hui conseiller régional FN proche du sénateur sans étiquette, jadis RPR et naguère UMP, Jean-Louis Masson, par haine du sénateur et maire UMP de Woippy, François Grosdidier de Mâtons — lequel Grosdidier avait été témoin de Gourlot lors de son premier mariage — avait été longtemps un proche et ardent défenseur de Bruno Gollnisch avant de tourner casaque et de devenir un mariniste sourcilleux.

 

LA CHUTE DU PARACHUTE

 

Toujours est-il qu’au début de 2012, Marine Le Pen voulait faire un coup en Moselle. Dans un premier temps, c’est le fils de l’aviateur et Compagnon de la Libération Clostermann qui fut pressenti. Ce dernier vint en reconnaissance à Forbach, où, après une rencontre avec les militants du cru, il comprit qu’il ne pourrait « faire son trou » dans un secteur par essence hostile au parachutage d’un « Français de l’intérieur ». Finalement, c’est Florian Philippot qui jeta son dévolu sur une circonscription dans laquelle il était persuadé que son aura nationale lui permettrait de rafler la mise. On connaît la suite. Eric Vilain, que Philippot ne voulut pas même comme suppléant — ce qui en dit long sur l’incompétence politique des énarques autant infatués que déracinés — se présenta sous l’étiquette « Rassemblement Bleu de France » et obtint plus de 4 % des suffrages au premier tour, soit 15 % du total des voix rassemblées par les deux candidats nationaux, cassant ainsi la dynamique du candidat officiel. Au deuxième tour, le maire PS de Forbach fut élu député de la circonscription.

  

Depuis lors, Florian Philippot, assez régulièrement de passage dans la circonscription, s’arrêtant de temps à autre dans quelque café ou brasserie, jamais accompagné de militants locaux mais seulement de deux ou trois inconnus dans le landerneau, dont un jeune éphèbe qu’il présente comme son collaborateur, annonce vouloir se présenter aux prochaines élections municipales. On le dit candidat à Forbach, à Stiring-Wendel, à Freyming-Merlebach… A noter que, sauf erreur de notre part, il ne prend jamais la peine de descendre dans un hôtel du secteur, préférant loger à Metz, où les soirées et les nuits sont plus anonymes. A près d’un an de l’élection, il semble indécis, peu inquiet d’afficher son nomadisme électoral, dont la presse locale commence à faire ses choux gras.

  

Désormais, les militants qui ont lâché Vilain en juin dernier pour soutenir le parachuté ont engagé une fronde contre Philippot « le Parisien ». L’affaire est sur la place publique. Dans son édition du 12 janvier dernier, le Républicain lorrain évoque la fronde anti-Philippot dans ses pages locales et régionales : « La base contre l’énarque : Front national, clash en Moselle-Est », ou encore : « Florian Philippot contre les militants locaux FN : le torchon brûle ».

 

LA REVOLTE GRONDE

 

De fait, après des mois d’indifférence à leur égard, voire de mépris à leur encontre, les militants de la circonscription, et parmi eux des militants de longue date qui ont passé des nuits et des nuits à tracter et à coller, font état publiquement de leur déception, de leur désarroi et de leur exaspération. Parmi eux, […]

 

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