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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 17:44

 

http://www.licence-marketing-digital.fr/images/stories/universite-lyon-3/logo-universite-lyon-3.jpg

 

 

Affligeant! L'Education Nationale a bien fait son oeuvre, voilà une jeunesse tout à fait formatée. Cette épisode de crétinerie ordinaire souligne en tout cas la nécessité de l'enrôlement des jeunes dans des mouvements tels que l'Oeuvre Française , ou le Renouveau Français dont le président, Thibaut de Chassey, donnait une interview dans le dernier Rivarol.


 

Le Progrès:

 

Polémique. Après cinq années de suspension disciplinaire, l’élu Front national a repris hier ses cours de professeur de commerce international et japonais. Environ 200 personnes se sont rassemblées pour protester

 

« La jeunesse contre l’extrême droite ». La banderole est fermement tenue par des militants de l’Unef devant l’entrée de Lyon 3. Le syndicat étudiant majoritaire a largement contribué au comité d’accueil, installé dès 15 h 30 hier, une heure et demie avant le début du premier cours de Bruno Gollnisch, sur le site de la Manufacture des Tabacs. Le professeur de japonais et de commerce international réintègre l’université au terme d’une sanction disciplinaire prononcée en 2006 par le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (lire par ailleurs).

 

Devant l’entrée, la plupart des deux cents personnes rassemblées militent dans des associations. D’autres, comme Clémence, sont des étudiants lambda. « Je ne comprends pas que quelqu’un comme Gollnisch puisse enseigner après ce qu’il a dit ». À ce moment, les paroles de la jeune fille sont couvertes par des cris. « Bleu-blanc-rouge, la France aux Français ! ». Une douzaine de militants d’extrême-droite viennent de se poster à quelques mètres dans la rue. Les invectives pleuvent entre les deux groupes, surveillés de près par les forces de l’ordre. « Fachos hors des facs » versus « Les gauchistes au goulag ». « Nous sommes tous des enfants d’immigrés » d’un côté. « Nous sommes des mangeurs de cochon » de l’autre.

 

Quelques drapeaux rouges de jeunes communistes retardataires apparaissent. Une bagarre commence. Les jeunes vêtus de noir appartiennent pour la plupart à l’Œuvre française, mouvement nationaliste dont certains membres ont été exclus par Marine Le Pen. Ils sont rapidement encerclés par la police. L’affaire se conclut sans blessé. Un militant d’extrême gauche est discrètement interpellé.

 

Seul au milieu de la rue, un grand gaillard continue de crier des slogans nationalistes. Il s’agit d’Yvan Bénédetti, ex-conseiller municipal FN de Vénissieux. Il dit être venu « soutenir (son) ami Bruno Gollnisch ». Ce serait extraordinaire qu’il ne puisse faire cours alors qu’il y a un terrorisme de gauche et d’extrême gauche dans les facs » ajoute-t-il. Derrière la banderole, les discours s’enchaînent. « Jean Moulin aurait honte de voir quelqu’un comme Gollnisch réintégrer dans le calme l’université qui porte son nom » affirme un responsable de l’Unef. « Nous dirons au ministère de l’Enseignement supérieur qu’il y a un vrai problème moral à ce que des gens prônant des thèses négationnistes et le refus de l’autre aient leur place à l’université » poursuit Roger Benguigui, président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme en Rhône-Alpes.

 

Bruno Gollnisch est pour sa part devant l’amphithéâtre où il doit donner un cours de japonais moderne. Depuis lundi il circule dans l’université, enseigne sans anicroche. A 61 ans, il se dit « heureux de retrouver des étudiants. Devant la porte, deux jeunes hommes le saluent chaleureusement. Jean-Clément est particulièrement souriant. Inscrit en deuxième année de langues étrangères appliquées et né au Sénégal, il critique la polémique. « Je trouve parfaitement ridicule de confondre une opinion politique ou une assertion avec une capacité d’enseignement (..) Ce n’est pas la première fois que je ne suis pas d’accord avec les opinions politiques de certains profs. Cela ne m’empêche pas de les apprécier ».

 

Le cours commence. Comme un prof « normal » Bruno Gollnisch salue la quarantaine d’étudiants et leur demande de remplir une petite fiche de renseignements. Dehors, son comité d’accueil s’est dispersé sans tenter de perturber le cours.

 

 

 

Merci à C. G.

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commentaires

S
<br /> <br /> Les étudiants qui sont sur les bancs ont sûrement le cerveau plus lourd que ceux qui préfèrent occuper la rue. Les crétins qui braillent à l'entrée de l'université n'iront probablement pas<br /> assister aux cours de Gollnisch. Il aura donc la paix. Seuls les étudiants intéressés et motivés viendront l'écouter. Le tri se fait naturellement, tant mieux.<br /> <br /> <br /> <br />
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