Selon Le Figaro, 14 Français s'entraînent dans les camps d'Al-Qaïda, et sont prêts à passer à l'action. Le Figaro parle de "péril islamique".
Le contre-espionnage français est plus que jamais en alerte maximale. Quatre notes «blanches» émanant de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), que Le Figaro s'est procurées, en attestent. Se fondant sur des «éléments recueillis présentement par les services français sur les différents acteurs terroristes de la zone pakistano-afghane», considérée comme «la première pourvoyeuse de menaces susceptible de viser le territoire européen», l'un des documents confidentiels révèle que «la région continue d'attirer les volontaires au combat armé, notamment européens. Ceux-ci sont passés, en moins de trois ans, de quelques cas isolés à plus d'une centaine d'individus.»
Selon cette note de la DCRI, «la présence de 14 Français a été signalée en 2010 dans cette zone». «Plusieurs de ces combattants ont désormais acquis une expérience et une légitimité qui leur permettent de rallier autour d'eux de nouveaux arrivants, préviennent les analystes français du contre-espionnage. Ayant vécu en Europe et nourrissant souvent des griefs personnels à l'encontre de leurs pays d'adoption, ces Européens sont susceptibles de s'impliquer dans des actions terroristes.» À en croire ces experts, celles-ci semblent presque inéluctables
Bof, on s'est assez bien accomodé du "péril jaune", non? On est venu de tout Paris hier pour applaudir leur tam-tam et leurs pétards, bonne année du lapin, au fait ! Alors le péril islamique... Dans 30 ans, on en rigolera et on égorgera le mouton sur les marches de l'Elysée. Non, ça ne vous fait pas rire, vous, ces airs de vierge effarouchée devant des combattants, alors que la colonisation "pacifique" ne choque personne? C'est sûr, les politiciens n'aiment pas trop les attentats, car c'est voyant, les gens protestent comme un seul homme, et on ne peut pas les traiter de racistes quand ils réclament plus de sécurité.
En attendant, si ces terroristes nourrissent des "griefs" contre leur pays d'adoption, c'est peut-être que l'immigration ne marche pas si bien, non? Alors quand cesserons-nous de dire qu'elle est une chance pour la France? Elle n'est une chance ni pour la France, ni pour les "Français d'origine étrangère", mais bien plutôt, dans certains cas, un désastre pour les deux parties.
Mais j'en connais une qui ne se sent plus de joie en lisant le Figaro ce matin. Eh oui, cette nouvelle, c'est du pain bénit quand on a décidé de faire de l'anti-islamisme le seul argument de campagne!