La psychose s'installe à Toulouse après la tuerie dans un collège juif qui a fait quatre morts dont trois enfants de 3, 6 et 10 ans. Les media évoquent un lien avec l'affaire des militaires tués, qui ferait du motard recherché un tueur en série raciste et antisémite. "Officiellement", disent les journalistes, il n'y a pas de lien. Mais ils ne manquent pas de souligner les similitudes entre les affaires. Ce qui leur permet de donner un mobile à ces crimes : le racisme et l'antisémitisme, alors que les policiers cherchaient dans l'affaire des militaires un lien avec le grand banditisme.
Mélenchon, sans attendre les conclusions de l'enquête, s'en donne à coeur joie : « Après les meurtres de Montauban, ceux de Toulouse semblent indiquer une démence raciste des criminels. S'il est trop tôt pour en être sûr, il est certain que cela ajouterait l'ignominie au crime, poursuit Mélenchon. La solidarité et la concorde que nous manifestons aujourd'hui autour de nos victimes est le meilleur rempart pour l'avenir. »
Dominique Sopo, président de SOS Racisme, parle le même langage : « S'il est à ce stade bien tôt pour tirer des conclusions hâtives, il est évident que l'assassinat qui a été perpétré ce jour peut trouver sa source dans un antisémitisme qui serait, chez l'assassin, arrivé à sa forme la plus barbare et en même temps la plus lâche, affirme dans un communiqué le président de SOS Racisme, Dominique Sopo. Au-delà, comment ne pas penser aux similitudes qui existent entre cette tuerie et les assassinats de plusieurs militaires la semaine dernière dans le Sud-Ouest? Abattus selon un modus operandi similaire, ils avaient pour points communs d'être d'origine maghrébine et antillaise. Il il se pourrait qu'en 2012, dans notre pays, une personne commette des crimes racistes de sang-froid.»
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