Dans Le Nouvel Observateur :
"Cherchez les coupables à ma droite". Voici en substance ce que Marine Le Pen a dit ce matin sur Europe 1. Interrogée sur l'agression dont ont été victimes Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar, la candidate du Front national avant même de la condamner à commencé par pointer du doigt les responsables : "Cette quinzaine de personnes sont des gens de l'extrême droite radicale, semble-t-il". Avant de se placer elle-même en victime : "Elle ne peut pas ne pas savoir Mme Pulvar, parce qu'elle est journaliste, qu'ils m'ont mené une guerre assez virulente depuis un certain temps et vice-versa d'ailleurs."
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Non content de cette méthode de défense puérile ("c'est pas moi c'est ma soeur"), le FuN attaque Montebourg en diffamation ! Celui-ci ne devait pas donner cette explication tirée par les cheveux : c’étaient des militants politiques du Front National puisqu’ils criaient Le Pen président ! Ni, surtout, dire les gros mots "raciste" et "fascisant" qui terrorisent la fille Le Pen.
Ce recours systématique à la justice devient inquiétant. Est-ce une maladie, une nostalgie de ses jeunes années d'avocate ? Qu'elle ne se gêne pas pour nous, et n'hésite pas à abandonner la présidentielle pour revenir à ses premières amours.