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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 23:37

 

 

Allez, fini les vacances, il faut passer aux choses sérieuses:

 

JE M'ABONNE A RIVAROL!

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 23:36

 

Extrait du Courrier de la semaine:

 

 

De Pierre T. : FIN D’UNE ÉPOQUE

Marine Le Pen vient de déclarer qu’« Obama est plus à droite qu’elle ». Manifestement la présidente du FN n’a aucune conviction, aucune ligne politique et essaie seulement de coller à l’opinion pour gagner des voix. Comme l’avait dit un observateur politique « l’extrême droite historique en France est morte lors du congrès de Tours en janvier der- nier. ». Aussi douloureuse que soit la situation, il faut voir les choses en face.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 23:35

http://www.rivarol.com/Rivarol_files/3012.jpg

 

Depuis le 11-Septembre tout leur est permis !

 

 

Dix ans après le 11septembre 2001, personne de sensé et ayant un tant soit peu d’esprit critique ne peut croire en la version officielle et quasiment obligatoire des attentats ayant atteint les Etats-Unis d’Amérique. Thierry Meyssan et bien d’autres avec lui ont démontré le caractère mensonger de la thèse qui continue à être colportée par les grands media occidentaux. Si pour l’heure la répression des sceptiques n’est pas aussi forte que celle des révisionnistes, si aucune loi d’exception n’a été adoptée contre les déviants, il ne fait pas bon cependant s’écarter de la vulgate. Meyssan a été contraint à l’exil, l’actrice Marion Cotillard et l’humoriste Jean-Marie Bigard ont dû quant à eux présenter leurs plates excuses pour avoir émis publiquement des doutes.

 

Nous avouera-t-on un jour que l’on nous a affreusement menti comme ce fut le cas en 2003 pour les prétendues armes de destruction massive de Saddam Hussein et en 1990 à propos des bébés koweïtiens soi-disant enlevés de leur couveuse et tués par la soldatesque irakienne? C’est peu probable. En tout cas nul ne peut nier que ces attentats ont permis à l’Oncle Sam de redessiner le Moyen Orient à sa guise en mettant la région à feu et à sang. L’Afghanistan d’abord, puis l’Irak où George Bush fils a terminé le travail interrompu douze ans plus tôt par Bush père et désormais les menaces se font plus précises sur la Syrie, l’Iran voire la Turquie (cf. l’article de Léon Camus en page7). Si l’on ajoute que le Maghreb connaît depuis le début de l’année une succession de révoltes et de révolutions aussi soudaines que suspectes, de la Tunisie à l’Egypte en passant par la Libye, c’est bien tout le monde arabe qui est en train d’être reconfiguré, domestiqué, mis au pas. Et les premières victimes de ces grandes manœuvres, ce sont plus que jamais les Palestiniens qui non seulement n’ont pas droit à un Etat viable avec des frontières sûres et garanties mais de surcroît sont persécutés, harcelés, poussés au désespoir, mis en quarantaine par un nouveau mur de la honte et bombardés comme ce fut le cas lors de la guerre fin 2009 et début 2010 contre la bande de Gaza, laquelle subit toujours un blocus particulièrement inhumain.

 

Il faut dire que quelques heures seulement après les attentats du 11-Septembre où l’on avait comme par magie identifié aussitôt le coupable (Ben Laden), une image était particulièrement frappante, celle du Premier ministre israélien d’alors, Ariel Sharon, sourire aux lèvres, expliquant que désormais l’Amérique savait ce qu’était le terrorisme auquel son pays est confronté. Quelques semaines plus tard, le même homme confiait, faraud: «Nous tenons l’Amérique, et l’Amérique le sait.» Ce que l’Etat hébreu n’avait pu obtenir seul par les armes (et l’échec de l’agression contre le Hezbollah au Sud Liban a montré que, contrairement à la légende, Tsahal n’était pas invincible) est désormais  acquis grâce au 9-11: le chaos est installé un peu partout dans le Proche-Orient pour le plus grand profit de l’entité sioniste qui voit ainsi renforcée sa domination sur la région. Car depuis sa création en 1948 l’obsession de l’entité sioniste a toujours été d’empêcher autour d’elle la constitution d’un pays puissant sur les plans économique, politique, diplomatique et militaire.

 

La plupart des Occidentaux ne s’inquiètent pas outre mesure des bruits de bottes dans ces régions qu’ils jugent lointaines, pensant être épargnés par les répercussions de ces conflits. Pourtant la guerre appelle la guerre et cette multiplication des conflits n’augure rien de bon pour nous autres. D’autant que notre pays est malheureusement partie prenante dans la plupart des opérations: il a participé à la première guerre du Golfe en 1991, dix ans plus tard à l’invasion de l’Afghanistan — où nous sommes toujours englués — et cette année à l’expédition en Libye, suscitant ainsi une incompréhension générale voire des haines inexpiables dans les masses arabo-musulmanes. En cas d’exportation ou d’extension du conflit, la France serait d’autant plus touchée qu’elle est le pays d’Europe qui compte les communautés juive et musulmane les plus nombreuses. Il est de toute façon faux de penser que le Vieux Continent est depuis 1945 et à jamais une zone de paix. Les guerres en ex-Yougoslavie puis l’agression par l’Otan de la Serbie en 1999 ont prouvé que l’Europe elle-même pouvait être le terrain de conflits et de règlements de compte particulièrement atroces. Il serait dangereux de l’oublier.

 

jeromebourbon@yahoo.fr

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 23:31

 

http://lesogres.info/IMG/arton3664.jpg

 

 

 

 

Turquie, Iran, Syrie : Sarkozy et Israël menacent…

 

 

 

Un article de Léon Camus


 

Un coup de tonnerre a éclaté samedi dans le ciel de l’été languissant. Mais le silence des media qui lui a succédé a été infiniment plus assourdissant que le tumulte céleste ayant chahuté nos tympans: la rupture des relations diplomatiques entre Ankara et Tel-Aviv n’a visiblement intéressé oncque parmi nos journaleux tout occupés à abrutir les populations avec le procès Chirac et le retour de l’île du Diable de M. le Maudit… super héros et victime présumée ayant vécu un «vrai cauchemar». Ce qui ne l’empêchera pas d’être bientôt en selle pour la cavalcade présidentielle! Mais ceci est une autre histoire…

 

La Turquie a donc expulsé l’ambassadeur d’Israël en représailles au refus de l’État hébreu de présenter formellement des excuses pour les neuf militants turcs tués lors de l’abordage dans les eaux internationales du Mavi Marmara, navire humanitaire, la nuit du 31mai 2010. De véritables excuses écorcheraient évidemment la bouche de M. Netanyahu qui, par l’aveu d’un authentique acte de piraterie en haute mer— les Israéliens n’en étant pas à leur coup d’essai(1)— affaiblirait la position d’Israël confrontée à la poussée du processus de création d’un État palestinien. «Une demande impossible à satisfaire pour un Premier ministre israélien craignant que de telles excuses ne minent le moral de la population juive et n’envoient un message de faiblesse au reste du monde» comme l’explique si bien le New York Times.

 

Alors comment en est-on arrivé là? Sachant qu’«en tant que pays possédant la plus longue côte maritime en Méditerranée, la Turquie prendra toutes les précautions qu’elle estime nécessaires pour assurer la sécurité de la navigation dans sa partie orientale». Dixit M. Davutoglu, chef de la diplomatie turque. Lequel annonçait en outre du même souffle la saisine de la Cour internationale de justice de la Haye «afin d’examiner [la légalité] du blocus mis en place par Israël sur Gaza depuis le 31mai 2010», réfutant les conclusions tiédasses mi-chèvre mi-chou du rapport de l’ONU. Celui-ci souligne cependant un usage excessif de la force dans le déroulement de l’opération coup de poing de la marine israélienne tout en reconnaissant in fine le bien-fondé en droit international du blocus naval étranglant les Gazaouis(2)!

 

Coup de tonnerre dans un ciel d’été maussade? Pour sûr! Imaginez qu’il prenne fantaisie à des bâtiments turcs de vouloir une nouvelle fois forcer le blocus mais cette fois accompagnés par la marine de guerre d’Ankara… qui se développe aussi vite que cheval au galop? N’aurions nous pas alors un casus belli? Si fait. Et si Israël, membre officieux de l’Otan (et de l’Union européenne), frappait sec, sans aucun complexe, comme elle sait le faire, la Turquie invoquerait-elle l’article V du Traité de l’Atlantique Nord pour appeler à son secours ses alliés américains et européens? Un cas de figure certes fort improbable s’appliquant malgré tout à un risque tout à fait réel… surtout dans le contexte d’actuelle surtension dans la zone: guerre subversive contre le régime baasiste syrien (socialiste et patriotique, ce régime laïque est un grand protecteur des communautés chrétiennes de la même façon qu’a pu l’être durant trois décennies le Baas irakien), la guerre larvée qui sévit en Irak, le lent mais inexorable affaissement de la monarchie jordanienne…

 

«Comment une alliance de soixante ans a-t-elle pu si mal tourner? Que s’est-il passé pour que la Turquie et Israël soient désormais des ennemis, pratiquement en état de guerre?»

 

Telle est la question (fort ou faussement naïve) qu’Hikmet Bila, éditorialiste de l’organe nationaliste turc Vatan posait déjà le 2juin. Question naïve puisque la désaffection turque à l’égard de l’État hébreu n’est fondamentalement que l’expression de l’instinct de conservation collectif d’une nation… Quand les murs de la cité tombent, l’on se réfugie dans le donjon… pour les Turcs, la dernière tour avant les bénédictions ravageuses d’une totale résorption dans le chaudron d’un globalisme infernal, est celle de l’Islam… alors que «les régimes les plus stables de la Méditerranée orientale et les pays les plus prospères de cette région du monde sont aujourd’hui socialement dévastés, politiquement décomposés et économiquement ruinés grâce— entre autres— au poison démocratique». Si nous adoptons ce point de vue, point n’est besoin de porter dans son cœur les Assad, Hussein, Kadhafi, Moubarak et Ben Ali— de valeurs très inégales il est vrai, les trois derniers étant de peu reluisant personnages— pour admettre que leur disparition a ou va engendrer à nos portes la guerre permanente. Un chaos sans doute désiré et voulu par ceux qui prospèrent sur les ruines des nations et dans le cimetière des peuples(3)

 

ANKARA DANS LE COLLIMATEUR

 

Car la lente mais sûre dérive de la Turquie hors de la sphère occidentaliste n’est en rien due à de malheureux hasards. Face à des démocraties post-coloniales qui perdent le Nord et deviennent boulimiques, la Turquie se dit qu’elle pourrait être dépecée à son tour… Après la Libye, la Syrie excite maintenant les appétits de M.Nagy-Bocsa. Ne menace-t-il pas également l’Iran d’une guerre sans déclaration préalable (4)? Il est vrai que les déclarations de guerre sont passées de mode, le droit international étant devenu depuis soixante-trois ans (et la création sur le dos des Palestiniens d’une improbable enclave) malléable et corvéable à merci… Quand Israël— malgré tout échaudée par la réaction d’Ankara à laquelle elle devait pourtant bien s’attendre— campe sur ses positions, elle devrait savoir ou percevoir que le rapport de force n’évoluera pas (toujours) obligatoirement, ni dans le bon sens, ni vraiment en sa faveur… L’orgueilleuse Israël ne sait en vérité que répondre par la menace— une attitude intransigeante et contreproductive pour tous les gens sensés.

 

Tel-Aviv n’imagine pas en effet que l’on puisse défier l’extraordinaire pouvoir d’influence qui est le sien, mais le monde change. La rupture des relations diplomatiques décidée par Ankara n’est que la réaction somme toute légitime à un acte particulièrement incivilisé de grand banditisme et à l’humiliation subséquente. Cette rupture sonne en tout état de cause le glas d’une alliance stratégique entre deux nations “kémalistes” [Israël micro-nation affligée d’un fort complexe obsidional se structure autour de sa puissance militaire, l’équivalent de l’État profond prévalant en Turquie jusqu’à l’arrivée aux Affaires du Parti pour la justice et le développement— AKP] annonçant peut-être quelques orages d’acier… Les Israéliens ne s’y sont pas trompés et officieusement prennent les devants par le truchement de leur presse en menaçant la Turquie de destruction indirecte. Comment? Par exemple en armant et en soutenant la dissidence kurde du PKK… ce qu’elle avoue d’ailleurs déjà faire actuellement, cela avec un cynisme ahurissant(5)… plantant ainsi un poignard dans les reins de son grand allié régional(6). Un comble!

 

Gageons que ce dernier événement, signe d’une nette dégradation de la situation politique et sécuritaire du Levant— comme toujours en pareil cas passé inaperçu de nos grands professionnels des media— débouchera très vite sur un regain de pression exercé sur la Syrie… prochain domino à tomber selon l’agenda coalisé anglo-franco-israélo-américain. La Libye était en tête de liste parce que plus vulnérable politiquement en raison du peu de sympathie entourant Mouammar Kadhafi. Militairement limitée parce qu’un pays de huit millions d’âmes ne possède pas de ressources humaines inépuisables… encore que! Kadhafi, un homme fort sur le déclin, certainement malade, diabolisable à volonté en dépit des risettes que les occidentalistes lui avaient prodiguées ces dernières années— l’opinion publique est oublieuse et versatile—, la Libye constituait par conséquent la cible idéale!

 

Le 2août, après un long silence exemplaire relatif au Printemps arabe, le président israélien Shimon Pérès, socialiste grand teint et père du programme nucléaire offensif israélien, a dissipé d’un seul coup tous les doutes à ce sujet. Le verdict est enfin tombé: «Assad doit partir. Plus tôt il partira, mieux se sera pour son peuple»… et pour l’État hébreu. Mais peut-être pas pour le Proche-Orient et la Méditerranée toute entière. Reste qu’en Syrie, nonobstant les appels à l’insurrection générale lancés depuis les capitales occidentales la situation syrienne n’a pas atteint sa masse critique. Damas ne s’est pas soulevée, les services de sécurité ne sont pas encore divisés, l’économie ne s’est pas effondrée. Le régime a l’air faible, mais l’opposition semble encore plus faible.

 

Léon CAMUS.

_____

1. Le 8 juin 1967, dans le contexte de la guerre dite des Six jours, l’aviation israélienne pilonne trois heures durant l’USS Liberty causant 34 morts parmi l’équipage et 171 blessés, cela malgré les signaux de détresse et sans la moindre réaction de la part des autres bâtiments de guerre de la VIeFlotte présents à proximité, qui laissent froidement se perpétrer ce crime contre la Marine des États-Unis.

2. Le 1er septembre, le président turc Abdullah Gül considérait ouvertement comme «nul et non avenu» le dit rapport, signant l’expulsion illico presto de l’ambassadeur israélien, la suspension des accords militaires et la saisine de la Cour internationale de Justice.

3. Revue Kivounim, Jérusalem, février 1982. Pages 49 à 59. « La partition du Liban en cinq provinces… préfigure ce qui se passera dans l’ensemble du monde arabe. L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux doit être, à long terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces États. Les structures ethniques de la Syrie l’exposent à un démantèlement… Riche en pétrole, et en proie à des luttes intestines, l’Irak est dans la ligne de mire israélienne. Sa dissolution serait, pour nous, plus importante que celle de la Syrie, car c’est lui qui représente, à court terme, la plus sérieuse menace pour Israël». On sait ce qu’il en advint!

4. Iran, Syrie, Palestine : les ambitions de Sarkozy <LePoint.fr>  31/08/11. À l’occasion de la conférence annuelle des ambassadeurs à l’Élysée, Nicolas Sarkozy a averti l’Iran de la possibilité d’«une attaque préventive» contre ses sites nucléaires.

5. «…reconnaissance immédiate du PKK Kurde avec une ambassade en Israël et en leur offrant officiellement nos services pour former et entraîner leurs combattants, ce que nous faisons déjà mais peu et de manière officieuse… la prochaine étape étant la fourniture d’armements sophistiqués à la résistance kurde qui, ainsi, matera rapidement la Turquie».  <http://jssnews.com/2011/09/03/suite-au-rapport-de-lonu-donnant-raison-a-israel-la-turquie-menace-letat-juif/>

6. Conclus en 1996, les accords définissant l’étroite coopération militaire turco-israélienne ont connu une rapide décrue avec l’arrivée aux Affaires de Recep Erdogan représentant d’une dynamique islamique “modérée” et plus encore, porté par l’ambition de façonner pour la Turquie un rôle à sa mesure sur la scène internationale en tant que puissance émergente, autonome dans ses choix et ses alliances.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 11:58

 

Il y a quelques jours, nous vous annoncions la diffusion d'un documentaire consacré à Degrelle, nous attendant cependant à ce que la diffusion soit reportée comme cela avait déjà été le cas. Le documentaire a bien été diffusé, mais a été légèrement adapté pour correspondre au degré de liberté accordé aux citoyens de ce pays.

 

Article paru dans Le Soir (Belgique):


 

Le doc sur Degrelle dénaturé

 

AGNES GORISSEN

lundi 05 septembre 2011, 10:15

Un peu moins belge et un peu plus français ? Logique. Mais deux séquences importantes ont dû être enlevées. Tout ça pour une programmation à 23 h 50…

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Hitler et Degrelle, le « fils préféré », comme l’avait inventé le leader rexiste © RTBF

 

ENTRETIEN

 

Si vous avez un peu de mémoire – et dans ce cas-ci, il en faut –, vous vous souvenez sans doute de Léon Degrelle, la Führer de vivre. Réalisé par Philippe Dutilleul et Isabelle Christiaens, le documentaire, qui tenait plus du portrait d'homme que de la simple biographie, avait été diffusé par la RTBF le 5 mars 2009, encadré par un débat, en raison de l'absence de commentaires off dans le doc, façon Strip-Tease. France 3, coproductrice, devait elle aussi diffuser ce portrait. Il est annoncé pour… ce lundi – deux ans et demi plus tard ! –, quasiment en pleine nuit (23 h 50) et quelque peu remanié.

 

Explications et commentaires d'Isabelle Christiaens.

 

Qu'est-ce qui change dans cette version pour la France ?

En gros, ce n'est pas très différent. On a un peu élagué pour certaines choses belgo-belges, on a aménagé le début pour un public qui ne sait pas forcément qui est Degrelle et on a mis en valeur certaines choses ayant un lien avec la France – un meeting à Paris, la séquence avec sa fille Chantal dans un bistrot en France…

 

Le doc est plus court de quinze minutes. Il y a des choses que vous avez dû enlever ?

Oui, deux séquences. D'abord celle où on voit Teodulfo Lagunero, militant communiste et néanmoins ami de Degrelle – France 3 était mal à l'aise avec le côté trouble de Degrelle, fasciste mais ami d'un communiste. Et puis il y a la scène où Degrelle tient des propos antisémites, disant que Hitler a « tout au plus tué quelques centaines de milliers de Juifs » : pour moi, c'était fondamental, mais il n'y a pas eu moyen de discuter – officiellement, l'antisémitisme est interdit à la télé française (comme chez nous d'ailleurs), mais en réalité, la chaîne avait peur que des gens croient à ces propos. Personnellement, je trouve que ça aurait justement été intéressant de diffuser ça, dans le contexte de l'élection présidentielle française, avec une Marine Le Pen qui a elle aussi de la tchatche.

 

Les Français sont donc plus frileux que les Belges par rapport au passé ?

C'est évident. C'est pour ça qu'ils ont mis si longtemps pour diffuser le documentaire. Ils auraient aimé qu'on ajoute un commentaire pour dire que Degrelle était un méchant, un salaud. Mais ajouter une voix off, ça, c'était niet, ça aurait été un tout autre projet. On a juste ajouté quelques mots au début pour resituer le personnage.

Le sous-titre du doc a aussi été changé : on est passé de « La Führer de vivre » à la formule « Le fils préféré d'Hitler »…

France 3 voulait quelque chose de plus explicatif, conformément à leur ligne. Mais c'est clair que la chaîne n'est pas particulièrement heureuse de devoir passer le doc. Et si elle ne l'avait pas fait, ça m'aurait profondément emmerdée : ça représente beaucoup de boulot et d'autres chaînes étaient intéressées.

 

C'est pour la même raison, l'horaire nocturne ?

Non, apparemment, c'est l'heure normale pour ce genre de docs…

 

Léon Degrelle, le fils préféré d'Hitler , France 3, 23 h 50.

 

 

 

Merci à C. G.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 10:44

C'est ce que suggère Pierre Moscovici.

 

http://www.sauvonsleurope.eu/wp-content/uploads/2010/12/pierre-moscovici.1238601717-300x199.jpg

 

"Oui, je pense que Dominique Strauss-Kahn s'exprimera pendant cette période, et je le souhaite", a-t-il déclaré sur RMC et BFM-TV. "Je souhaite qu'avant mai 2012 on entende la voix de Dominique Strauss-Kahn sur les problèmes qu'il connaît aussi bien ou mieux que beaucoup d'autres: les problèmes économiques, internationaux", a-t-il ajouté.

 

Pierre Moscovici pense que l'ancien ministre de l'Economie s'engagera auprès du candidat qui sera désigné lors de la primaire socialiste, dont le premier tour aura lieu le 9 octobre.

 

Source.

 

Le problème, c'est que les journalistes risquent de ne pas se cantonner aux questions économiques en face de DSK. Ils pourraient, par exemple, lui demander son avis quant au scandale sexuel de la RATP. Or DSK ne pourrait décemment condamner un "partner in crime", si?

 

L'avis de Moscovici n'est cependant pas partagé par tout le monde. On se souvient de la sortie d'Aubry au sujet de DSK. Le premier secrétaire est du côté des femmes. Et d'une femme en particulier, elle-même! Pas besoin en effet du juif millionnaire (qui a retrouvé son nid douillet place des Vosges) pour plomber sa campagne!

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 10:25

 

carla-enceinte.JPG

 

Carla Bruni-Sarkozy a affirmé qu'elle "n'exposerai(t) jamais" son prochain bébé aux médias, ni ne "montrerai(t) jamais de photos de cet enfant", lors de l'émission "Sept à huit", diffusée dimanche 4 septembre sur TF1. "Je ferai tout pour protéger cet enfant à venir et je le ferai avec la plus grande vigueur. Je ne montrerai jamais de photos de cet enfant, je n'exposerai jamais cet enfant. Je pense que l'exposition à la vie publique est un choix d'adulte", a assuré Carla Bruni-Sarkozy, ajoutant ignorer le sexe de l'enfant.

 

"Mon fils aîné (Aurélien) a été exposé une fois et non pas dans une situation publique mais dans une situation privée (lors d'une visite des Sarkozy à Petra, ndlr) et ça a été une grande erreur, je n'aurais jamais dû emmener mon fils visiter ce site magnifique. J'aurais dû prévoir qu'il y aurait des photographes là-bas, j'ai été imprudente", a-t-elle poursuivi.

 

"Réflexe de mère-poule"

 

Si elle n'a jamais annoncé officiellement sa grossesse, c'est par "un réflexe peut-être un peu de mère poule". "On ne fait pas un enfant pour la galerie et cette position d'épouse de chef de l'Etat m'a mise encore plus sur la défensive. Je comprends l'intérêt des médias et je n'y vois aucun inconvénient pour moi-même ou pour mon mari. En ce qui concerne les enfants c'est impossible pour moi", a-t-elle insisté.

 

Elle a réaffirmé qu'elle ignorait si Nicolas Sarkozy comptait se présenter à la prochaine élection présidentielle, soulignant cependant que son mari "était changé". "A mon avis la présidence de la République ferait changer quiconque. Il a vieilli, il a mûri, il est plus calme", a-t-elle dit.

 

Interrogée sur l'affaire Dominique Strauss-Kahn, avant le retour de l'ancien patron du FMI en France dimanche matin, elle a dit ne pas avoir "compris l'épilogue de l'affaire". "Je suis un peu confuse, j'avais détesté simplement ces réactions machistes. Je suis du côté des femmes, pas particulièrement, mais lorsque les femmes sont réduites et attaquées, je me sens solidaire", a ajouté Carla Bruni-Sarkozy, qui avait signé un appel contre le sexisme après des propos misogynes d'une partie de la classe politique.

 

Source.

 

 

 

Est-ce pour "protéger cet enfant à venir" qu'elle n'a pas hésité à poser nue? Que pense le pauvre Aurélien des photos de sa mère aisément accessibles sur internet? Quant à prétendre que 2012 n'est pour rien dans cette grossesse, soit; disons simplement qu'elle tombe à pic pour que la ménagère gavée de "Toute une histoire" s'attendrisse devant la "mamma" et glisse une bulletin dans l'urne en guise de cadeau de naissance pour l'heureux géniteur...

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 09:45

 

Un exemple parmi tant d'autres... Celui-ci est partuculièrement immonde.

 

 

 

 

 

Un couple de personnes âgées a été retrouvé mort à son domicile de Maurepas (Yvelines), vendredi soir. Agés de 72 et 77 ans, l’homme et la femme ont été découverts ligotés avec du fil de fer et poignardés de plusieurs coups de couteau. Ils pourraient également avoir été torturés, mais les enquêteurs sont en attente d’une autopsie pour préciser cette hypothèse.

 

Ce sont les pompiers qui ont fait la macabre découverte vendredi soir, après avoir été alertés par la nièce du couple et un voisin, Daniel. « Je les ai croisés et tout allait bien, raconte ce riverain installé juste en face de la petite maison de Gilbert et Marie-Louise. Mais, le lendemain, j’ai remarqué que leur voiture n’était pas là et que les deux volets du salon étaient baissés, ce qui n’arrivait jamais. J’ai trouvé cela bizarre. J’ai attendu toute la journée, inquiet. Le soir, j’ai croisé une de leur nièce, assez angoissée elle aussi. On a appelé les pompiers qui les ont retrouvés morts dans leur maison… »

 

Les secouristes n’ont rien pu faire pour les deux victimes, décédées depuis plusieurs heures. L’homme était ligoté contre un meuble, les bras en croix, et son épouse reposait à ses côtés. Ils ont été atteints par plusieurs coups de couteau et leur domicile a été fouillé. Autant d’indices qui font penser à un « saucissonnage », cette technique qui consiste à détrousser des personnes en les ligotant et en les torturant pour leur réclamer de l’argent. La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles est chargée de l’enquête.

Ils étaient décrits comme « très accueillants »

Hier, les policiers ont entendu plusieurs voisins. Beaucoup d’entre eux s’interrogent sur les circonstances du drame. « Pourquoi les assassins auraient-ils pris soin de rentrer la voiture et de fermer tous les volets. C’est tout de même une étrange réaction pour des voleurs », se demande l’un d’entre eux, choqué par la nouvelle. Daniel assure que ses voisins recevaient très souvent des démarcheurs dans leur maison. Décrits comme « très accueillants », voire « naïfs », Gilbert et Marie-Louise ouvraient très souvent leur porte aux commerciaux. Ils venaient même de signer un contrat pour la pose d’une porte d’entrée à 6000 €. « Ils n’arrêtaient pas de se faire arnaquer et, cette fois, ils s’étaient fait rouler en beauté, peste Daniel. Heureusement, sur mes conseils, ils avaient envoyé un courrier de rétractation à la société chargée des travaux. La lettre était partie il y a quelques semaines. »


Appréciées par les habitants de la tranquille avenue du Roussillon, les victimes avaient fait carrière à l’Institut national de recherche agronomique (Inra) de Versailles. Originaire de Bretagne, Marie-Louise, que tous ses proches appelaient Jeanine, aimait rappeler qu’elle avait été la « première épicière du premier supermarché Leclerc » à Landerneau (Finistère) au début des années 1950. Depuis quelques années, elle était handicapée par des problèmes de dos. Passionné de photo, Gilbert venait d’apprendre qu’il souffrait de la maladie de Parkinson. Les victimes, mariées en seconde noce, n’avaient pas d’enfant en commun.

 

 

Source.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 11:57

 



Et c'est Hollande qui va résoudre tous ces problèmes? A d'autres!

 

Mais ce clip a au moins le mérite de ne pas couvrir le candidat de ridicule, pour une fois. On attend celui de Royal pour se bidonner, et pour vous aider à patienter:

 

 

 

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 11:54

 

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