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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 22:43

http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/ZZSWtOlmsBkWnt_HtDQ3ug--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzUzO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNTM7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/photo_1363379242760-1-0.jpg

 

Vous êtes-vous déjà demandé si les politiques payaient autant d'impôts que vous, raquaient comme vous pour subvenir aux besoins des plus immigrés (pardon, nous voulions dire: des plus défavorisés)? Un élément de réponse vient de nous être donné grâce à l'affaire Cahuzac. Figurez-vous que le ministre du budget, malgré ses dénégations, a bien un compte en Suisse! Enfin, avait. Maintenant, il aurait tout planqué à Singapour.

 

Faut-il lui jeter la pierre? Certes non. Il n'est sans doute pas le plus pourri du gouvernement. C'est comme DSK: on lui tombe dessus à bras raccourcis, mais les politichiens (et chiennes!) dont on ne conteste pas la moralité ne sont sans doute que des dépravés qui n'ont pas été découverts. Il y a fort à parier que tous les politiques, surtout s'ils sont haut placé, ont des comptes dans des paradis fiscaux, un bas de laine inaccessible au fisc. Pensez-donc! Comment ils feraient, les socialos, pour alourdir l'ISF, s'ils ne planquaient pas leur propre magot? Démago, c'est sûr, mais vider ses propres poches, il ne manquerait plus que ça!

 

On rend plus de Français éligibles à l'ISF, hop!, on fait grossir son bas de laine à l'étranger, pour n'avoir qu'une fortune raisonnable à déclarer. On encourage les Français à placer leurs maigres économies sur un livret A, hop! on place du fric invisible aux mains de financiers véreux. Et alors? Du moment que l'on admet que la politique n'est pas une vocation mais un métier qui rapporte, on ne peut plus être scandalisé par quoi que ce soit. Ce qui étonne, c'est la persévérance des Français à se faire abuser. Ils continuent d'engraisser des gouvernements incompétents, parasites et pourris , de participer aux élections, d'être fidèle au poste... de télé, les soirs de pseudo débat, etc.

 

Cahuzac, en attendant, est toujours ministre du budget. Il décide de la façon de nous vider les poches. Et pour ce boulot, il est grassement payé et peut tranquillement remplir les siennes.

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:37

http://www.francetvinfo.fr/image/74vp4aa4e-f389/570/320/1593287.jpg

 

Nous avions décidé de boycotter l'affaire. La pornographie qui s'invite dans la vie politique, au début c'est pathétique, ensuite c'est pesant, à la fin ça donne la nausée. Mais les journaleux reviennent sans arrêt sur le sujet, et l'on peut s'attendre à ce que la saga DSK ne se termine pas de sitôt. Un mot, donc, ne serait-ce que pour exprimer la profonde lassitude et le dégoût qu'inspire DSK, la créature "mi-homme, mi-cochon" selon Marcela Iacub, la journaliste (chroniqueuse à Libé) qui a couché avec dans le but de faire parler d'elle, comme d'autres jouent les infiltrées au FN pour avoir leur minute de gloire. DSK lui-même se dit "choqué", écoeuré par ce livre : on ne le savait pas si fine bouche. Un homme capable d'organiser, en parallèle de ses engagements politiques, des partouzes, et en y mettant tout son coeur encore, en s'assurant, via un échange de textos, qu'il y aura assez de filles, et du "matériel", devrait pouvoir supporter un langage ordurier et la description de relations cochonnes. Ce n'est pas comme s'il devait ménager son image de marque: même Sinclair, qui ne voit pas le problème (d'après Iacub) de se "faire sucer" par une femme de chambre ne veut plus du "chimpanzé en rut" (Tristane Banon) ni de la créature à mi-chemin de l'homme et du porc que décrit Iacub.

 

Parlons-en, de Iacub, de sa cohérence idéologique par exemple: grande partisane du viol et de la prostitution devant l'Eternel, elle se met en adéquation avec ses idées dans cette affaire. Comment appelle-t-on en effet une relation sexuelle à but lucratif? La veinarde a aussi eu le droit de se faire brutaliser par le "cochon", en tout cas c'est ce qu'elle laisse entendre. Souffrir pour ses idées, c'est-y pas admirable? Souffrir pour un bébé, c'est autre chose: entre autres bizarreries, l'amatrice de porc vante l'usage d'utérus artificiels qui permettraient à la femme de ne plus se faire suer à porter ses enfants neuf mois... Drôle de personnage; c'est son arrière-grand-père, rabbin, qui doit se retourner dans sa tombe!

  

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 19:00

http://md0.libe.com/api/libe/v2/paperpage/189594/?size=x500&format=jpg

 

Dans une double-page, le quotidien nie aux croyants le droit de prendre la parole dans le débat public. Pour Libé, n'ont le droit de s'exprimer que les citoyens favorables à toutes les perversions, à toutes les lois liberticides. Pourtant, les mêmes qui veulent faire des cathos des citoyens de seconde zone seront toujours en pointe dans les jérémiades dès qu'il est question des "heures les plus sombres de notre histoire". Nous qui croyions que les gauchos s'opposaient aux régimes autoritaires, nous n'avions rien compris. Ils n'aspirent qu'à la dictature finalement. Mais la dictature des "gentils", en vrac les homos, les immigrés, les pédophiles, les assassins des enfants et des vieux, les illustres représentants du courageux petit peuple, etc.

 

Et les cathos, on les déporte?


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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 14:56

 

http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2011/07/Gay-Pride-2011-Paris-300x225.jpg?d126be

 

Qui veut gagner des millions, première question :

 

L'homosexualité était qualifiée de "fléau social" et de "maladie mentale"...

 

Au Moyen-Age, voyons!, réponse A.

Au siècle des Lumières, qui n'avaient pas encore tout éclairé, réponse B.

Jamais, car c'est impossible ! Il y a des homos même chez les singes, c'est dire si ce comportement sexuel est normal, réponse C.

Respectivement en 1960 et 1968, réponse D.

 

Réponse ici, à la toute fin de l'article.

  

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 22:16

 

marinesysteme-copie-2

 

Lors de la campagne interne mouvementée, et à cause du soutien affiché de RIVAROL et de Minute pour Bruno Gollnisch, ces deux journaux n'avaient pas été accrédités pour assister au congrès de Tours. Basse vengeance de Fifille.

 

RIVAROL était en plus gratifié d'un sympathique message lors d'une interview de MLP à la radio: "Ce journal est à l'image de son directeur, un torchon d'une virulence etc."

 

Aujourd'hui, c'est Minute qui n'a pas l'heur de plaire à l'héritière, et qui devient le "torchon" du moment dans la bouche de Marine Le Pen.

 

C'est un peu malheureux, pour une personnalité politique, de ne pas accepter les critiques. Les réactions furieuses de MLP à la moindre contrariété sont lassantes. On aimerait qu'elle change de disque, ou renouvelle au moins son vocabulaire. Dans le dictionnaire des synonymes, elle trouverait sûrement l'équivalent de "torchon", ce qui pourrait toujours servir, contre les journaux de droite bien sûr, pas de gauche.

   


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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 08:00

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9e/Carte-electorale-francaise-recto.jpg

 

"De toute façon aucune révolution salvatrice ne sortira des urnes. Les dés sont pipés, le système est verrouillé, l’électoralisme est la tare et la sauvegarde du régime. De plus, les dix candidats en lice qui ont été présélectionnés (ce n’est pas un hasard que Poutou, Arthaud et Cheminade aient eu leurs signatures au contraire de Carl Lang!) sont tous pour la déesse laïcité, les valeurs de la République, le droit à l’avortement, le Pacs. Tous sont soumis au lobby gay et au lobby juif."

 

 

 

Jérôme Bourbon, RIVAROL n° 3044 du vendredi 20 avril 2012.

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 18:14

http://www.frontnational.com/wp-content/uploads/2012/02/AFFICHE_OFFI_DER.jpg

Sur cette affiche de campagne, le nom et le logo du FN, le nom de Le Pen, même, n'apparaissent pas.

Trop sulfureux?

 

 

On connaissait la vague bleu marine, cette déferlante qui a rapporté seulement deux élus au FN aux cantonales, et n'a pas réussi à sauver Aliot. On connaissait les "gars de la Marine", les pins clignotants "j'aime Marine" distribués dans les meetings, et les journées d'été "Les jeunes avec Marine Le Pen".

 

Suite logique, lorsqu'il est question de renommer le parti, on propose le "Rassemblement Bleu Marine". Exit le Front National, qui a un gros inconvénient : le mot "national". Exit aussi la flamme, ce symbole facho, qu'on n'aura même plus besoin de styliser. La bobine blonde de MLP sera désormais le seul symbole de ce parti. La mégalomanie de la fille Le Pen n'a décidément aucune limite.

 

Pour ce qui est de la succession, dans quarante ans, il suffira que Marion Maréchal suive l'exemple de tantine, change son prénom, et prenne ainsi la relève sans même qu'on ait à opérer de nouveau changement de nom. Efficace, n'est-il pas? Oh bien sûr, il faudra aussi une élection démocratique pour élire la petite Maréchal (qui ferait bien de changer de nom de famille, celui-là est malheureusement évocateur), mais comme pour MLP, ce devrait être une formalité...

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 14:55

 

http://us.123rf.com/400wm/400/400/grafistart/grafistart1002/grafistart100200007/6355198-cigogne-transportant-bebe-garcon-et-fille.jpg

 

Lu sur L'Acropole.info :

 

On pensait avoir touché le fond en apprenant que la théorie du genre était enseignée en France dans les manuels scolaires du lycée. Mais ce n'est qu'un début.  D'après le Courrier International1, on peut lire dans le quotidien suédois Dagens Nyheter qu'à l'école Egalia (sic) de Stockholm, les termes «garçon» et «fille» sont proscrits. Cela ressemble à une mauvaise plaisanterie, c'est pourtant bien réel. En effet, depuis la loi sur l'enseignement de la petite enfance de 1998, les écoles maternelles doivent «combattre la répartition traditionnelle des rôles entre les sexes, promouvoir l'égalité et laisser les enfants se forger librement leur propre identité».


Le but est donc clairement affiché : la répartition des sexes chez les adultes étant une pure convention sociale inoculée dans l'esprit des gens dès l'enfance, il faut persuader les chères têtes blondes qu'elles n'appartiennent à aucun genre, comme des êtres éthérés.


L'arme employée ? La structure de toute catégorie intellectuelle : le langage, évidemment. George Orwell était un visionnaire, mais hélas la réalité dépasse la fiction. Dans la «novlangue» d'Egalia, on n'emploie pas les termes sexués «garçon» et «fille» mais le terme «personne» ou «kompis» : copain, désignant un garçon ou une fille. Les pronoms personnels «han» [il] et «hon» [elle], sont progressivement remplacés par le pronom neutre «hen». Ce processus de déconstruction s'inscrit en Suède dans un mouvement de sape en profondeur, et constitue l'aboutissement de plusieurs années de pseudo expériences sociologiques sur des enfants-cobbaye et de travail d'influence sur l'opinion publique.

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 17:31


titanic28---copie.jpg

 

Lu sur Nouvelles de France :

 

Quand Marine Le Pen devient Marine La Rouge…

Une note de lecture de Jean Vérité*

Le dernier livre de Marine Le Pen surprend. Il n’est pas « de gauche », mais carrément marxiste. En gros, le marché (qui serait une « invention », sic page 89) est le mal absolu, et l’État le bien absolu. Marx, c’est la synthèse d’Hegel et de Feuerbach : le culte de l’État et le rejet du christianisme. Le livre reprend le premier thème à satiété. Il n’exclut pas le deuxième mais se limite à quelques sous-entendus discrets. Il comprend deux parties, l’une pour désigner l’ennemi, l’autre pour apporter des solutions.

1/ L’ennemi est un ennemi de classe

Qui est l’ennemi ? L’islam radical et terroriste ? Marine n’a pas un mot sur ce sujet. L’ennemi serait-il, sinon l’immigré, l’immigration illégale et de masse ? Pas du tout ! L’ennemi, c’est « le mondialisme ultralibéral » (page 31). Les Trente Glorieuse après 1945 ? Pour elle, c’est grâce aux nationalisations de la Libération, (accomplies sous la pression communiste) et grâce au Commissariat au plan ! Si c’est vrai, comment se fait-il que l’Allemagne et la Suisse ont mieux réussi que nous ?

En page 41, Marine Le Pen fait une analyse marxiste orthodoxe de l’économie : « pour que les classes populaires et les classes moyennes bénéficient de la croissance, il fallait bien que le secteur financier et les actionnaires voient diminuer corrélativement leur part de la plus-value ainsi produite. Cela entraînait une baisse du taux de profit et une réduction parallèle des inégalités ». La notion de création de valeur ajoutée est absente. Il y a une plus-value (terme de Marx) qui va aux salariés ou aux actionnaires : marxisme primaire s’il en est !

A la page suivante intitulée « l’économie du diable » (sic), trône une citation du président de gauche américain,Roosevelt qui compare l’argent organisé au crime ! Marine fustige « le culte du veau d’or » et appelle Marx à la rescousse : en page 61, elle cite « Le Capital » de Karl Marx : « Pour le capitaliste financier, le processus de production apparaît comme un simple médiateur inévitable, un mal nécessaire pour faire de l’argent ».

Selon elle, la réforme de 1973 « a eu pour effet de transférer largement aux banques privées le droit régalien de création monétaire appartenant depuis des siècles à l’État national ». Marine Le Pen n’a jamais entendu parler de la monnaie scripturale créée par les banques privées depuis le Moyen Âge au moins ! Un étudiant de première année de licence en sait plus qu’elle sur le sujet !

L’Europe de Bruxelles, l’immigration, autant de méfaits du mondialisme, selon elle. Elle cite page 85, l’obscur philosophe d’extrême-gauche Francis Cousin dans son livre « critique de la société de l’indistinction ; commentaires sur le fétichisme marchand et la dictature démocratique de son spectacle » (« Editions Révolution sociale », sic) qui critique les « trotzkos altermondialistes pro-immigrés ». Marine anti-trotzkyste ? Oui, comme son conseiller « laïcité » Bertand Dutheil de la Rochère, ancien chef stalinien des étudiants communistes dans les années 68 qui semble la dominer intellectuellement.

Page 89, Marine La Rouge cite le philosophe structuraliste gauchiste Dany Robert Dufour (Le divin marché) qui écrit cette énormité : « l’invention du marché par Adam Smith procède de la théologie (..) il serait peut-être temps qu’on s’aperçoive que le capitalisme procède lui aussi d’une métaphysique ». Le marché est un lieu ou l’offre et la demande d’un produit se rencontre : il a toujours existé. C’est un fait brut de la vie des hommes. Comment peut-on prétendre que l’économiste Smith l’a inventé ? On est en plein délire !

La page d’après décrit l’Église catholique comme « caution idéologique de la monarchie absolue » : les croyants apprécieront cette réduction de l’Église à une arme idéologique des puissants, ce qui est la thèse marxiste, là encore. Un peu plus loin, Marine écrit que « le mondialisme, c’est un Évangile, mais c’est un Évangile qui se veut scientifique » : difficile de mépriser plus l’Évangile !!! Page 93, la science économique serait « une vaste fumisterie ». Marine, comme la révolution française, n’a pas besoin de savants !

Selon Marine, « le mondialisme est donc la métaphysique du divin marché, au service de la nouvelle aristocratie mondiale qu’est l’hyperclasse mondialisée (…) elle n’est que l’idéologie d’une classe dominante internationale mondialisée qui évidemment ne peut se réformer puisqu’elle bénéficie de la situation ». C’est du pur Karl Marx : le capitalisme devient impérialisme mondial et c’est l’ennemi des travailleurs !

2/ Cet ennemi de classe est désormais antinational.

Le 2ème chapitre du livre de Marine Le Pen traite de la diabolisation de la Nation. Cette fois, on semble retrouver le vieux Front National, sur un thème qui d’ailleurs n’est pas sans arguments. Mais cela commence par une citation de Serge Halimi, fils de la féministe Gisèle Halimi, chevènementiste pro-avortement. Serge Halimi est un journaliste du très gauchiste « Monde Diplomatique ». Dans son livre « Le grand bond en arrière », il écrit que « le marché s’installe, y compris dans nos cerveaux, obligés de comparer en permanence les prix et les services ». Hallucinant ! Qui ne compare pas, et heureusement, les prix et les services ? Le marché est une réalité : il ne s’installe pas ; il a toujours existé ! Page 105, Marine défend l’impôt : « la sourde déligitimation de l’impôt y compris à gauche rend plus difficile les efforts de redistribution ». Marine devrait aller dans les pays de l’Est, y compris la Russie qui ont un impôt sur le revenu à taux unique, la flat tax (à 13% pour la Russie). Elle semble ignorer que la France est le pays le plus opprimé du monde par l’impôt et que cela ruine notre compétitivité et crée du chômage !

Critiquant le social-traitre Rosenvallon, pas assez à gauche pour elle, elle défend alors Marx mordicus :« l’internationalisme de Marx ne consiste pas en une détestation des Nations mais en réalité, en une coordination internationale de luttes menées par les classes populaires dans leur cadre national ». Non, ce n’est pas du Georges Marchais, c’est du Marine La Rouge !

Autres intellectuels adorés par Marine, le socialiste anglais Georges Orwell qui avait combattu Franco pendant la guerre d’Espagne au sein du POUM (parti ouvrier d’unification marxiste). Mais celui qui a sa préférence est le philosophe français Jean Claude Michéa, fils de communiste, communiste lui-même, membre du PCF jusqu’en 1976 qui se veut aujourd’hui : « socialiste communautarien » (sic). Michéa fait une synthèse de Marx, d’Orwell et du marxiste américain Christopher Lasch.

Page 123, Marine s’attaque à l’oligarchie qui nous gouverne, citant Sophie Coignard. Mais elle se garde bien de mettre dans cette oligarchie les syndicats et la fonction publique, contrairement à De Gaulle qui lui, n’hésitait pas à le faire. Elle réduit l’oligarchie aux capitalistes financiers et à leurs copains politiciens : « ensemble, haut fonctionnaires devenus banquiers, banquiers devenus députés puis ministres, ils prélèvent chaque jour un peu plus sur l’économie réelle c’est-à-dire notre travail quotidien, notre sécurité sociale, l’école de nos enfants, pour combler les déficits produits par leurs erreurs et par la spéculation qu’ils ont laissé prospérer puisqu’elle leur profite ».

Le plus étonnant reste le passage sur la trahison des travailleurs par la gauche qui donne l’occasion d’un éloge dithyrambique de la gauche éternelle : (page 147) : « c’est encore Jean-Claude Michéa qui dans « L’impasse Adam Smith » m’a aidé à théoriser les constatations que je fais (..) La Gauche depuis sa naissance, a mené constamment d’immenses combats de libération. Elle a débuté son histoire politique au nom de la Raison contre les vérités révélées » (merci pour le christianisme au passage !!!). « Les philosophes et les Encyclopédistes s’attaquèrent à l’Église, l’Infâme, puisqu’ils considéraient qu’elle opprimait les consciences. » (merci pour les Papes qui ont créé, avec les Rois, les universités !!!) « Ce combat intellectuel, métaphysique, devrais-je dire, s’accompagna d’une lutte pour réduire les inégalités, améliorer le niveau de vie des plus pauvres. En un mot, la Gauche (majuscule obligatoire !) se voulait le champion de la lutte contre toutes les oppressions, qu’elles soient économiques ou idéologiques. Ce combat se voulait scientifique et rationnel (..) la Gauche appelait à la libération de l’Homme. »

Les victimes de la guerre de Vendée, (Marine admire aussi Danton, dont on sait le rôle dans les massacres de Septembre 92), de LénineStalinePol PotMussolini ou Hitler (eux aussi se voulaient socialistes et« rationnels ») apprécieront !

Cette gauche voulait donc détruire toute coercition familiale, nationale, militaire ou scolaire. Elle s’est retrouvée tardivement avec le capitalisme qui lui aussi, comme l’a enseigné Marx, détruit tout cela. Marine ajoute même page 149 : « il fallait aussi détruire le Parti Communiste français de Georges Marchais, défenseur du« produisons français » et opposé à l’immigration. PCF, hélas complètement discrédité par son soutien à la tyrannie soviétique ». Marine conclut de façon très léniniste : « libéralisme et socialisme communiaient ils enfin dans l’asservissement de l’État, immolé au profit d’intérêts privés. (…) la Gauche abandonna peu à peu la défense des classes populaires, des travailleurs, des exploités, oui, j’ose le mot, pour la défense monomaniaque de l’exclu du Tiers monde ».

Mais la gauche n’est pas seule coupable car le sarkozysme, dit-elle en paraphrasant Marx, est le « stade suprême du mondialisme ».

3/ La deuxième partie du livre : un sauveur suprême, l’État !

A part une timide page où elle s’affirme favorable au référendum (page 180), Marine n’adore pas tant la France que l’État. Pour elle, « la nation française a succédé à L’État ». Elle se garde bien de citer Clovis ou Jeanne d’Arc bien trop chrétiens. Que la France naisse avec le baptême de Clovis, elle ne veut pas le savoir alors que les Polonais ou les Russes font dater leur Nation du baptême du roi Mieszko pour les Polonais et du baptême de Vladimir pour les Russes. Mais les Polonais et les Russes ont rejeté le marxisme alors que Marine l’a entre temps adopté ! En fait de modernisme, Marine retarde d’un siècle avec des références idéologiques d’un autre âge. « L’État est une composante essentielle de l’âme de la France », selon elle. En fait, c’est la seule composante qui l’intéresse ! Elle admet que c’est une sorte de profession de foi religieuse étatiste qui est la sienne : « parce que je crois en l’État, je crois à la fonction publique » ! (sic page 191)

Qu’on en juge ! Ses derniers chapitres qui ressemblent à un programme ont comme titres : l’État, fer de lance du redressement, l’État régalien, l’État protecteur, l’État solidaire, l’État stratège, l’État influent, l’État solide. Pas un mot par contre, sur l’État démocratique. C’est l’État qui est l’idole, et non le peuple (elle n’a pas un mot pour la démographie de la France, quantité ou qualité, homogénéité menacée : peu importe le peuple car c’est l’État qui compte !). Marine n’a pas lu Nietzsche qui a écrit : « l’État est le plus froid des monstres froids, il ment et son mensonge est : moi, l’État, je suis le peuple ! » (Ainsi parlait Zarathoustra). Marine est plus proche de l’ancien socialiste Benito Mussolini qui a déclaré : « l’État est l’absolu devant lequel l’individu et les groupes ne sont que le relatif. Le libéralisme niait l’État dans l’intérêt de l’individu. Le fascisme réaffirme l’État comme véritable réalité de l’individu. » Certes, Marine ne peut pas se réclamer de Mussolini encore qu’il vienne indiscutablement de la gauche. Alors, elle préfère citer Marx et Michéa !

Elle réclame que l’État assure la sécurité et elle a raison. Pour cela elle veut renforcer les effectifs de police et de gendarmerie et construire des places de prison. Pas un mot sur le financement de ces mesures, ni de réflexion sérieuse sur la justice. Elle ignore la cour européenne des droits de l’homme qui pourtant limite notre souveraineté judiciaire !

Les chapitres sur l’État protecteur et l’État solidaire sont banalement socialistes Elle déclare notamment : « je pense que ce choix de l’ouverture totale des frontières à un niveau record en Europe et donc en France, est pure folie ». Comment explique-t-elle alors la réussite de la Suisse, des Pays Bas, de la Suède, de l’Allemagne ou de Singapour, tous pays plus riches que nous et dont les frontières économiques sont ouvertes ? Page 207, on lit avec étonnement que la Russie a un Produit intérieur brut « très inférieur au nôtre » ! (selon le FMI en parité de pouvoir d’achat, la Russie a le 6ème PIB du monde et la France le 8ème)

Dans son chapitre sur « l’État stratège », elle semble ignorer que le monde politique navigue plus à court terme que celui de l’industrie ! L’État doit être certes stratège dans son domaine propre mais il ne remplacera pas les entreprises ! L’URSS a-t-elle été un modèle d’État stratège en économie ?

Dans « l’État influent », il y a quelques bonnes idées de politique étrangère : ne pas être vassal des USA, se rapprocher de la Russie, renforcer l’armée (avec des chiffres encore faux page 227). Mais elle n’a guère d’imagination.

Dans « l’État solide », elle admet qu’il faut cesser de s’endetter. Mais c’est un prétexte pour tuer la décentralisation, qui fut certes mal organisée. Elle ne semble pas avoir entendu parler des pays qui ont redressé leurs finances comme la Suède, le Canada, la Nouvelle-Zélande voire la Russie. Tous ces pays n’ont pas alourdi l’État, bien au contraire.

La conclusion du livre concerne la restauration de l’Éducation nationale : pas un mot sur l’utilité de l’enseignement privé ! Pas un mot sur les syndicats qui ont paralysé ce grand corps de l’État ! Comment compte-t-elle faire en dehors d’envoyer au lecteur de bonnes paroles ? La France est le pays le plus étatisé d’Occident. Il est endetté et son économie ne croît pas suffisamment La réponse de Marine : toujours plus d’État ! Elle est la dernière marxiste en Occident. Ses électeurs, préoccupés d’immigration et de sécurité, seront surpris de ce décalage entre leurs préoccupations et celles de Marine La Rouge !

*Jean Vérité est le pseudonyme d’un ancien parlementaire.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 10:56

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b1/Tremblay-les-Gonesse_-_Mairie_et_école_de_garçons.jpg

 

Mesdames, veuillez céder la place ! (Qui a dit: dans ce sens, on n'a pas le droit de réclamerla parité ?)

 

Afin d'établir cette parité, les femmes devront être systématiquement saquées aux concours de recrutement. Les hommes ne se bousculent pas pour se faire embaucher? Qu'à cela ne tienne ! Nous les recruterons de force !

 

Stupide, avez-vous dit? Mais non, voyons, c'est de la discrimination positive.

 

Les professeurs femmes gâchent-elles les chances des élèves garçons ?

 

Selon une étude britannique, les enseignantes, largement majoritaires dans l’éducation, noteraient moins bien les garçons. Une occasion de questionner la place prédominante de celles-ci au sein des structures d’enseignement…

Auteur : Roger Célestin est journaliste spécialisé dans l’éducation – L’auteur écrit sous pseudonyme.

Article publié sur Atlantico le 18 février 2012

Faudrait-il ajouter au catalogue des mesures pour l’école présentées par les candidats à l’élection présidentielle « la volonté d’établir la parité entre hommes et femmes parmi les enseignants des écoles, collèges et lycées » ?

La lecture d’une étude étonnante conduit à penser que, oui, il est urgent que les hommes soient beaucoup plus nombreux à devenir enseignants. Cette étude prouve en effet que les écoliers britanniques ont de moins bons résultats que les écolières (comme c’est le cas en France) s' ils savent qu’ils seront notés par des institutrices, parce qu’ils intègrent le fait qu’alors, leurs résultats seront moins bons. S’ils ne savent si leur travail sera noté par un homme ou une femme, alors leurs résultats sont meilleurs. (Enquête du Centre for Economic Performance, London School of Economics). Il est probable qu’une telle étude conduite en France produirait des résultats comparables.

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Source : Veille-education.org

 

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