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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 17:35

http://www.rivarol.com/Rivarol_files/3044.jpg

 

La victoire de l’UMPS

 

 

Malgré la crise économique, financière et sociale, en dépit d’un chômage qui ne cesse de progresser, d’un pouvoir d’achat qui diminue, malgré les libertés qui régressent, l’immigration et la violence qui explosent, malgré les impôts et taxes qui flambent, malgré les radars qui se multiplient sur les routes et autoroutes de France et de Navarre, malgré la perte de notre souveraineté monétaire, politique, diplomatique et économique, malgré le fait que nous soyons dépossédés de nos frontières, de nos terroirs, de nos racines, de nos identités, le Système a encore triomphé dans les urnes le 22avril au soir. D’abord du fait de la très haute participation des inscrits (près de 80%). Or, comme s’en sont réjouis les politologues sur les antennes de radio et les chaînes de télévision ce très faible niveau d’abstention prouve l’attachement du peuple français à la démocratie et à la République, cela montre que les Français croient en la capacité d’action des candidats se présentant à leurs suffrages. Nous ne sommes donc pas à un moment historique marqué par une forte vague d’antiparlementarisme et d’antirépublicanisme. La quasi-totalité de nos compatriotes sont naturellement démocrates et républicains, ils ne se posent même pas la question. 

 

Par ailleurs, ainsi que les sondages l’avaient annoncé unanimement depuis des mois, le second tour oppose bel et bien la gauche et la droite parlementaires, autre signe fort de la victoire du Système. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont réuni à eux deux la majorité absolue des suffrages alors même qu’il y avait dix candidats et que le Parti socialiste et l’UMP (naguère le RPR et l’UDF) ont été au pouvoir alternativement depuis trente ans, quinze ans pour le premier, quinze ans pour la seconde. Le score du candidat socialiste est particulièrement impressionnant. Si l’on excepte les 34% obtenus par François Mitterrand en 1988, année de sa réélection à la présidence de la République, aucun candidat soutenu seulement par le PS et les radicaux de gauche n’avait jamais atteint au premier tour près de 30% des suffrages. Hollande a bénéficié d’un fort vote utile d’électeurs de gauche qui voulaient absolument battre le président sortant et donc placer le plus haut possible au premier tour son principal concurrent. Les autres candidats de gauche et d’extrême gauche en ont fait les frais, y compris Jean-Luc Mélenchon qui, malgré son talent médiatique et les foules qui se bousculaient à ses rassemblements, obtient un score très en-deçà de ses espérances. Quant à Nicolas Sarkozy, les gazettes ont toutes parlé d’un revers cinglant au motif qu’il avait perdu quatre points (27,18% contre 31,18% en 2007) en cinq ans et qu’il était le seul président sortant de la Ve République à ne pas arriver en tête au soir du premier tour. Cela nous semble très excessif : quand on pense à l’impopularité du chef de l’Etat, aux crises qui ont émaillé son quinquennat, au fossé existant entre ses promesses de 2007 et son bilan, au fait que les neuf autres candidats en ont fait leur cible principale voire exclusive pendant toute la campagne, les 27,18% qu’il a réunis sur son nom sont loin d’être négligeables et sont à comparer aux 19,8% obtenus par Chirac en 2002 alors même que ce dernier avait bénéficié de cinq ans de cohabitation avec la gauche et qu’il apparaissait aux yeux des électeurs comme beaucoup moins responsable du bilan que son Premier ministre socialiste Lionel Jospin. Certes, le score de Sarkozy s’explique en partie par le phénomène du «vote utile» contre la gauche mais aussi par le fait que beaucoup d’électeurs, nous en connaissons, jugent le quinquennat de Sarkozy plutôt positif, aussi étonnant que cela puisse paraître. Beaucoup ont appris à se contenter de peu. Le premier tour de la présidentielle de 2012 est d’abord la victoire de la bipolarisation et donc du Système UMPS. Il ne faut pas oublier cet enseignement essentiel du scrutin. 

 

Est-ce à dire que le score de Marine Le Pen soit mauvais? […]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

 

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Pour lire la suite, abonnez-vous, ou procurez-vous le PDF de ce numéro (vous pouvez aussi le commander en version papier) dans la boutique de RIVAROL. Le numéro sera en kiosque vendredi.

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 17:21

 

http://md0.libe.com/photo/418593/?modified_at=1335352168&

 

Sarkozy n'a pas le choix. Sa seule chance de l'emporter au second tour, c'est de draguer les électeurs de Marine Le Pen. Il multiplie donc les déclarations censées faire frémir de plaisir tous ces sales fachos qui ont voté pour la Bête Immonde : pas de droit de vote pour les étrangers, faisons un 1er mai pour célébrer le vrai travail, le parti de MLP est un parti démocratique, etc.

 

Il ne pense pas un mot de ce qu'il raconte, il tente le tout pour le tout. Les électeurs le savent, les journaleux le savent. Qu'importe, il n'en fallait pas davantage pour qu'ils fassent l'amalgame entre Sarkozy et l'infâme Pétain. Ils avaient bien pensé à Hitler, mais ils n'ont pas osé... C'aurait été too much, même pour un torchon comme L'Humanité.

 

Sarkozy ressemble autant à Pétain qu'un teckel ressemble à un braque de Weimar, mais les media n'en sont plus à une outrance près. Plus c'est gros, plus ça passe? Pas si sûr, car le soutien largement affiché des journaux comme des radios pour François Hollande est si évident que l'électeur, dégoûté, risque de faire le contraire de ce qu'on lui demande.

 

Les vrais nationalistes, eux, hésitent entre un mort rapide (Hollande) et une mort plus lente (Sarkozy) mais non moins certaine. L'un ou l'autre, n'en doutons pas, traquera sans relâche l'expression d'opinions nationales. Le résultat du deuxième tour, quel qu'il soit, sera une mauvaise nouvelle pour notre famille de pensée.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 10:36

 

Lu sur Contre-info.com :

 

 

Hollande et le sens des priorités

   

Le candidat PS à la présidentielle François Hollande assure, vendredi dans un entretien à l’hebdomadaire Actualité juive, que, s’il est élu, il sera « implacable dans la lutte contre l’antisémitisme ».

      
« Ce n’est pas aux Français juifs de se défendre eux-mêmes, c’est à la République de les protéger. Je ne laisserai rien passer: les actes antisémites, mais aussi les propos, et plus largement ce qui peut contribuer à un climat, à un air du temps, qui isolerait les juifs à l’intérieur de leur propre pays », ajoute-t-il. « Internet devra notamment faire l’objet de toute l’attention des pouvoirs publics », a-t-il poursuivi.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 10:30

 

Lu sur le site de l'Observatoire de l'islamisation :

(Au moins) 700 mosquées appellent à voter Hollande


Les imams s’impliquent dans les élections présidentielles françaises et appellent à voter pour le candidat socialiste, François Hollande ! En effet, selon le site du magazine français Marianne, Marianne2.fr, “un réseau de quelques 700 mosquées qui devrait se mobiliser en faveur du candidat socialiste”, correspondant au nombre de mosquées de la fédération Grande Mosquée de Paris, mobilisées par Abderhamane Dahmane, lirenotre mensuel de janvier à ce sujet. Donc le chiffre de 700 sera dépassé facilement car d'autres fédérations du CFCM enragent contre le président, notamment l'UOIF contrôlant 400 salles de prières et mosquées.

Il faut voter aujourd’hui contre Nicolas Sarkozy “pour défendre notre dignité contre l’islamophobie et la stigmatisation des membres de notre communauté”, a estimé ainsi Mohamed Salah Hamza, recteur de la mosquée du 18ème arrondissement de Paris. De leur côté, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Azzedine Gaci (UOIF), de la mosquée de Villeurbanne,Laid Bendidi, de Saint-Fons, ou Fawzi Hamdi, recteur à Vaulx-en-Velin, ont appelé également “Les musulmans de France à ne pas rester les bras croisés”.

Selon ces imams, les musulmans de France “ne peuvent plus se contenter d’êtres les «spectateurs» de ces élections. Ils doivent devenir acteurs de leur propre changement. Et pour être entendus, ils doivent prendre leur destin en main en exerçant leur droit de vote en leur âme et conscience”, arguent-ils en donnant une consigne de vote en faveur de François Hollande, premier adversaire de Nicolas Sarkozy.

Ce dernier s’attire les foudres des musulmans, selon Marianne2 qui rapporte qu’un appel au vote a été lancé en faveur de François Hollande” par les militants du Front des Banlieues Indépendants, qui redoute une abstention massive dans les quartiers populaires. “Ils exhorteront les fidèles à voter contre ceux qui n’ont eu de cesse depuis des mois de criminaliser la communauté musulmane (…) et à voter utile, c’est-à-dire François Hollande”, révèle enfin Marianne2.FR.

 


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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 10:24

 

http://www.generationfa8.com/images/importer/forum_grenelle_NDP1%20.JPG

 

Par Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

membre du Bureau national de la

Nouvelle Droite Populaire

 

 

Les résultats de la présidentielle sont tombés.

 

François Hollande plastronne, comme prévu, en tête de cortège.

 

Nicolas Sarkozy, dont la campagne a essentiellement consisté à vouloir chasser plusieurs lièvres à la fois (l’un sur sa droite et l’autre au centre),  ne réussit pas à être en première position au premier tour mais n’est pas pour autant dans une situation désespérée.

 

Marine Le Pen, propulsée par un soutien médiatique sans précédent, augmente de près d’un point et demi le score de référence obtenu par son père en 2002 (il n’y a pas de quoi sauter au plafond…), sans réussir toutefois, et  loin s’en faut, à se qualifier pour le second tour comme elle le prétendait ardemment depuis le début de sa campagne. Il faut souligner que celle-ci, dans un premier temps axée sur une hypothétique dédiabolisation, piétinait dangereusement et que seul son retour sur les fondamentaux de la Droite nationale opéré subitement au cours des trois dernières semaines, comme ce fut d’ailleurs déjà le cas lors des régionales de 2010, lui a donné un nouvel élan lui permettant de faire son score.  

 

Quant au fanfaron Mélenchon, il ne fait guère plus que la somme du PC et des gauchistes lors des précédentes présidentielles, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Une fois de plus la presse, avide de sensations fortes, s’est emballée sur un leurre qui  n’en valait pas la peine.

 

Par charité, nous ne nous étendrons pas sur la débâcle du centriste béarnais. Elle confirme simplement qu’il n’y a vraiment aucune place pour ce centre mou qu’il entendait incarner dans le paysage politique qui se dessine.

 

Le second tour est une toute autre affaire. D’un côté nous avons une gauche dogmatique, pétrie de certitudes socialistes à la sauce marxiste, qui se rassemble derrière son candidat et qui,  très vite, imposera le droit de vote aux immigrés comme elle le préconise dans son programme ultra démagogique. Imaginez ce que sera la France avec à sa tête une bouillie de François Hollande, de Martine Aubry, d’Eva Joly et de Mélenchon… Et de l’autre côté un Nicolas Sarkozy qui, en 2002, avait promis monts et merveilles à son électorat de droite et qui, une fois élu, s’empressa de faire une politique d’ouverture à gauche. Souvenez-vous, il nous promettait le Karcher pour remettre de l'ordre dans les banlieues, et, finalement, il donna des ministères aux représentants auto-proclamés de celles-ci, style Fadela Amara… On trompe jamais deux fois les mêmes, Sarkozy le sait bien, et pourtant, il sait aussi  qu’il ne trouvera, une fois de plus, son éventuel salut que sur sa droite. Il va donc falloir qu’il fasse des concessions...

 

Et la Droite nationale, nationaliste et identitaire (PdF, NDP, MNR) rassemblée au sein de l’UDN, quel est son avenir dans cette nouvelle configuration ?

 

Plus que jamais, et quel que soit le résultat définitif de la présidentielle, nous devons être présents pour affirmer haut et fort la nécessité de se battre sur les thèmes fondamentaux du mouvement nationaliste, à savoir une lutte sans défaillance contre le mondialisme et une défense intransigeante de notre identité française et européenne face à la déferlante migratoire venue d’ailleurs et l’islamisation sournoise de l’Europe qui en découle. L’Union de la Droite Nationale (UDN) sera donc présente aux élections législatives de juin prochain afin d’amplifier le mouvement de redressement national qui se dessine. Pour éviter les dérives néfastes qui gangrènent notre famille politique, pour lutter contre l’islamisation, le mondialisme et pour rendre la France aux Français, une seule solution : le vote en faveur des candidats de l’Union de la Droite Nationale. 

 

 

 

Source : Synthèse nationale.

  

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 10:18

COMMUNIQUE DE PRESSE DE CARL LANG

PRESIDENT DU PARTI DE LA FRANCE

  http://www.parti-de-la-france.fr/files/15294881-2-(2).jpg

 

21 avril 2002- 22 avril 2012 : La grande revanche du Parti Socialiste et la victoire de la bipolarisation Gauche-Droite

Les annonces et les attentes  du  grand bouleversement du système politique français à l’occasion de cette élection présidentielle ont fait long feu. Nous assistons à la qualification plus que  facile des deux candidats des habituels partis de gouvernement. Avec 28,63% pour François Hollande et 27,18% pour Nicolas Sarkozy, ils n’ont été menacés  par personne au premier tour et sont les seuls à passer la barre des 20%.
Pour les autres candidats, dix ans après 2002, nous constatons  un quasi statu quo électoral.
En 2002, le parti communiste et l’extrême   gauche recueillaient ;  3,37% pour Robert Hue, 5,72% pour Laguiller, 4,25% pour Besancenot, 0,47% pour Gluckstein , soit un total de 13,81% des voix. Aujourd’hui, Mélenchon (11,11%),  Poutou (1,15%) et Arthaud(0,56%) obtiennent ensemble 12,80% des suffrages. Rien de nouveau sous le soleil malgré les démonstrations de force du front de gauche.
En 2002, Jean-Marie LE PEN (16,86%) et Bruno  Mégret (2,34%) totalisaient au premier tour 19,2% des voix pour la vraie droite nationale. Aujourd’hui, Marine LE PEN, en situation de monopole recueille 17,90 % des suffrages. Rien de nouveau sous le soleil malgré une exposition médiatique que n’avait jamais connue son père. Son  ralliement au discours économique de gauche ne  fera finalement que le jeu du parti socialiste au deuxième tour. Enfin,  à 9 points derrière le candidat UMP et 10 points derrière le socialiste le mythe de l’accès garanti au deuxième tour par la baguette magique de la « dédiabolisation » s’est effondré.
Alors que la France et le monde traversent la plus grande crise financière et économique depuis 1929, les forces soi-disant  alternatives aux partis dominants disposaient des conditions historiques pour réaliser le grand changement. Il ne s’est rien passé de nouveau ; Malgré un bon résultat électoral, l’échec politique est patent. La qualification de Sarkozy et de Hollande au deuxième tour n’a finalement  été qu’une formalité.
Jacques Chirac président sortant en 2002 obtenait 19,88% au soir du premier tour ; Nicolas Sarkozy, président sortant d’un quinquennat de crise mondiale obtient 27,08%. Lionel Jospin, le candidat PS de 2002 obtenait 16,28% et était éliminé ; François Hollande recueille 28,63% des suffrages et arrive en tête.
Le succès de premier tour des deux partis dominants du système est donc total. C’est la revanche, 10 ans après, du parti socialiste et la victoire de la bipolarisation gauche-droite de la vie politique française.
Nous sommes donc à des années  lumière du grand choc de 2002 qui, par la qualification au deuxième de Jean-Marie LE PEN avait ébranlé le régime de cohabitation.
Le Parti de la France fera part de sa position politique pour le deuxième tour dans les jours prochains, et, puisque tout reste à faire, se prépare activement au rendez-vous des élections législatives de juin.
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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:33

http://referentiel.nouvelobs.com/file/3522972.jpg

 

Nous venions de souligner la bêtise des journaleux qui n'ont parlé que de poussée du FN quand nous avons pris connaissance de cet article du Nouvel Observateur paru cet après-midi qui souligne (enfin) : "quant à la vague Marine, elle n'existe que pour ceux qui n'ont pas de mémoire".

 

Le score obtenu par Marine Le Pen (17,9%) a sans doute été la surprise de ce premier tour. Elle est en effet 4 points plus haut que la moyenne des sondages du 20 avril. Preuve qu’il y avait bien un vote lepéniste masqué (peut-être planqué chez Mélenchon ?), que les redressements n’ont pas permis de dévoiler. Mais deux remarques s’imposent, qui nuancent fortement le constat. D’abord, à 18%, elle retrouve très exactement le niveau dont les enquêtes la créditaient jusqu’à la mi-février. Preuve que ce score n’était pas si imprévisible. Ensuite, si elle fait 7,5 points de plus que son père en 2007, elle ne fait qu’1 point de plus que lui en 2002, et même moins que le total Le Pen + Mégret cette année-là (19,2).

  

"Dédiabolisation" ou pas, la "vague Marine" est donc à relativiser : son score s’inscrit logiquement dans la tendance observée depuis la fin des années 80 : la montée lente et constante d’un néo-populisme xénophobe et anti-européen (phénomène qui s’observe d’ailleurs dans plusieurs pays voisins). 1988 : 14,38%. 1995 : 15%. 2002 : 16,86% (sans Mégret). 2012 : 17,9%. Si l’on met les choses en perspective, ce n’est pas le score de Marine ce dimanche qui constitue un accident, une anomalie. C’est celui de son père en 2007. Une anomalie dont les causes sont bien connues : cette année-là, un tiers des électeurs frontistes ont décidé d’"essayer" Sarkozy, l’homme de "l’identité nationale" et du "travailler plus pour gagner plus". Essai non concluant : une fois élu, le président les a reperdus aussi vite. Les enquêtes d’opinion ont montré que cet électorat, essentiellement populaire, avait lâché Sarkozy dès l’hiver 2007-2008. Et tous ses efforts pour le reconquérir – du discours de Grenoble à la polémique sur le halal, en passant par le débat sur l’identité nationale et la loi sur la burqa – ont été vains. Ces électeurs se sont sentis floués. Ils se sont vengés le 22 avril (et auparavant, rappelons-le, à toutes les élections intermédiaires). Sarkozy pourra-t-il les récupérer le 6 mai ? C’est son pari. Sa seule chance. Sinon il sera étrillé. Et son conseiller Patrick Buisson, inspirateur de la ligne droitière, finira dans les plumes et le goudron.

 

 

Vivement RIVAROL en PDF mercredi pour avoir de vraies analyses de ce premier tour!

  

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:06

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f2/Marine_Le_Pen_-_cropped.jpg/180px-Marine_Le_Pen_-_cropped.jpg

 

A 20h, les journaleux consternés nous annoncèrent une MLP à 20%. Sans doute l'équipe mariniste poussa-t-elle un soupir de soulagement : faute d'avoir fait mieux que le Menhir, la fille Le Pen n'avait-elle pas fait moins bien. 20% restera donc le chiffre fantasmé de ce premier tour, alors que les résultats définitif annoncent seulement 17,9%.

 

On nous a parlé ad nauseam de la "poussée du FN". Quel FN, d'abord? Le FN est mort, vive Marine ! Souvenons-nous que la candidate a tout fait pour se désolidariser de l'histoire du parti national et a préféré parler de "jeunes avec Marine", "vague bleu marine", etc. Il ne peut donc y avoir de poussée d'un FN qui est mort sinon moribond, de par la volonté de sa présidente.

 

Enfin, quele poussée? Vers 9h30 ce matin sur France Inter, de petites voix se sont faites entendre. Timidement, un journaliste ou deux ont souligné que le score de "l'extrême-droite" a toujours avoisiné les 20%, lorsque l'on comptait les voix se portant sur JMLP et Mégret, ou JMLP et Villiers. En réalité, disaient ces impudents, c'est l'élection de 2007 qui était originale, de par le faible score du candidat frontiste. En proportion, 2012 ne réserve aucune surprise, sinon celle--nous nous en doutions--du manque de popularité de "Marine" qui avait tout pour elle: l'affaire Mérah, l'affaire Lampedusa, l'euroscepticisme généralisé, la crise économique, l'augmentation du chômage, l'anti-sarkozysme...

 

"Marine", dans un discours creux comme elle sait si bien les préparer, a adopté hier soir un ton triomphaliste. Les patriotes qui veulent y croire ont vibré avec elle. Le Système, qui a besoin d'une bête immonde à combattre, a joué la carte du péril "brun", comme en 2002. En réalité, nous aurons un deuxième tour UMPS, malgré la dédiabolisation, malgré la "vague", malgré la "poussée". "Marine" n'a été dans cette élection que le faire-valoir d'un système prétendument démocratique qui ne propose que l'alternance des mêmes. Sa stratégie de dédiabolisation, qui a échoué à la mener au second tour, l'a même réduite à l'état d'un bien piètre faire-valoir, dont la doctrine édulcorée ne donne même pas l'illusion de s'opposer au Système.

  

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 08:00

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9e/Carte-electorale-francaise-recto.jpg

 

"De toute façon aucune révolution salvatrice ne sortira des urnes. Les dés sont pipés, le système est verrouillé, l’électoralisme est la tare et la sauvegarde du régime. De plus, les dix candidats en lice qui ont été présélectionnés (ce n’est pas un hasard que Poutou, Arthaud et Cheminade aient eu leurs signatures au contraire de Carl Lang!) sont tous pour la déesse laïcité, les valeurs de la République, le droit à l’avortement, le Pacs. Tous sont soumis au lobby gay et au lobby juif."

 

 

 

Jérôme Bourbon, RIVAROL n° 3044 du vendredi 20 avril 2012.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 13:51

http://www.nordeclair.fr/stories/image285/mediastore/NordEclair/Photos/_2012/_04/reynes.jpg

 

Cette fois le parti devrait mieux s'en sortir. Il ne s'agit pas d'un salut nazi (le pire écart qu'un mariniste puisse faire) mais de photos érotiques... de Blanches. C'est ce qui indispose, car les photos érotiques, les media les approuvent plutôt. Il n'est que de lire la grande presse l'été : romans-feuilletons pornos, conseils "sexo", bref, le guide des vacances pour Bidochons au grand complet.

 

Sur le site du jeune mariniste de 22 ans (responsable du FNJ dans le Nord-Pas-de-Calais), les photos sont "porno-eugénistes", comprenez, anti-métissage. Voilà bien le scandale. Bien entendu, le jeune sera viré du FN. Non en raison de la légèreté de son site, mais à cause de son refus de la disparition de la race blanche. Désormais, n'oublions pas que le FN est Black-Blanc-Beur.

 

Source.

 

Merci à Solange.

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