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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 17:54

 

http://www.rivarol.com/Rivarol_files/3042.jpg

 

Descoings, le militant emblématique de leur société

 

 

Pour penser droit et être dans la vérité, il suffit généralement de prendre le contrepied de ce qu’affirme le media audiovisuel. Plus l’on présente un homme, un mouvement, un régime comme détestables et abominables, plus il faut en penser du bien. C’est le cas par exemple aujourd’hui de la Hongrie. En revanche, plus l’on tresse les lauriers d’un individu, d’un parti, d’un groupe, plus il faut se montrer méfiant. C’est le cas de Richard Descoings, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris. Depuis sa mort le 3avril dans une luxueuse chambre d’hôtel à Manhattan dans des circonstances bien peu édifiantes (il a été retrouvé nu avec de l’alcool et des médicaments à proximité, du sang dans la bouche; des témoins disent avoir entendu des bribes de conversation, deux hommes qui lui auraient rendu visite, la chambre était en désordre, l’ordinateur portable et le téléphone de Descoings ont été lancés par la fenêtre et ont atterri quelques étages plus bas, tout laisse à penser à une partie fine entre homosexuels qui a mal tourné comme ce fut le cas il y a quelques années pour le PDG de TF1 international dont l’un des “convives” de ces soirées très spéciales avait également été retrouvé mort et dénudé à son domicile parisien…) les media et les principaux partis politiques ne tarissent pas d’éloges sur l’homme qui a révolutionné Sciences-Po. Beaucoup d’étudiants de la célèbre institution de la rue Saint-Guillaume se sont même spontanément réunis à l’annonce de son décès dans la cour de l’établissement, la larme à l’œil, ce qui en dit long sur l’état d’esprit de nos futures élites !


Or, loin d’être un homme recommandable et estimable, Descoings était un triste sire, l’exemple de ces puissants sans principe, sans morale, sans dignité, sans honneur, sans colonne vertébrale et tout acquis au Politiquement Correct c’est-à-dire à la destruction du beau, du vrai, du bien, de toutes les valeurs et institutions traditionnelles. Il s’était marié par convenance avec sa collaboratrice, Nadia Marik, directrice-adjointe de l’école mais lui-même était homosexuel et était très proche, comme l’on dit pudiquement, de Guillaume Pépy, directeur de la SNCF. Il aurait déclaré un jour en amphithéâtre «Je suis le premier pédé de Science-Po» et aurait défilé à la Gay Pride sur un char! Le jour même de son mariage, le quotidien LeMonde avait rendu publique l’homosexualité de Descoings, ce qui avait rendu l’homme vert de rage. 

 

Evoquant la mort dans des circonstances peu reluisantes de Descoings, la presse américaine a établi un rapprochement avec Dominique Strauss-Kahn qui avait également fait des siennes en mai dernier dans une suite d’un hôtel de luxe de Manhattan, deux épisodes qui, à moins d’un an de distance, nuisent considérablement à la réputation des “élites” françaises. Il faut dire que comme le ci-devant directeur général du Fonds monétaire international, Descoings était très bien rémunéré. Interrogé il y a quelques mois par Libération sur le caractère exorbitant de ses émoluments (25000euros net par mois, plus des primes et des avantages divers), le directeur de Sciences Po avait répondu avec morgue et condescendance: «Quel exemple je ne montre pas? Le fait que je sois payé comme je le suis est-il une atteinte aux valeurs? Si je ne faisais rien, si je me battais pour rien, si je n’avais aucun résultat, on pourrait dire que ce n’est pas moral. Comme mes amis conseillers d’Etat, j’aurais pu partir dans un cabinet comme partenaire, et on ne serait pas en train de discuter 25000euros. J’ai choisi de rester, sachant que je serai beaucoup moins payé.»


Mais le pire, c’est que pendant les seize ans où il a dirigé l’Institut d’études politiques de Paris, Richard Descoings s’est acharné à saper les fondements de cette école prestigieuse. En permettant aux élèves des Zones d’éducation prioritaire (ZEP) issus de l’immigration d’intégrer l’école sans concours d’entrée, uniquement sur dossier et sur entretien, mettant ainsi en pratique le principe sarkozien de la discrimination positive. En supprimant purement et simplement l’oral de culture générale pour effacer l’avantage des étudiants issus de milieux considérés comme socialement favorisés. Or supprimer l’épreuve de culture générale dans une école formant les futures élites intellectuelles de la nation est une décision criminelle, lourde de conséquences. Pis, dès cette année, le concours d’entrée à Sciences Po est supprimé: il suffira d’avoir une mention très bien au baccalauréat et de passer un entretien visant à recruter les étudiants sur leur “personnalité” et non sur leurs seuls savoirs académiques. […]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

 

 

 

Pour lire la suite, ABONNEZ-VOUS ou achetez le numéro en PDF dans la boutique de RIVAROL pour 2,50 euros ! (La version papier est également disponible).

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 17:35

 

http://fr.novopress.info/wp-content/uploads/2012/04/francois-brigneau-1997-brieuc-246x350.jpg

 

Par Léon Camus

 

 

François Brigneau… Présent !

 

L’Ami François est passé ce 9avril à l’Occident éternel. Il était entré dans la quatre-vingt treizième année d’une vie excessivement bien remplie. Son témoignage, celui des ses multiples écrits, restera comme une pierre de touche devant permettre aux générations futures de prendre l’exacte mesure de ce que furent l’après-guerre, les soi-disant Trente glorieuses, l’américanisation et la tiers-mondisation de notre culture, de nos mœurs et du pays tout entier… soit le lent et inexorable déclin de la nation française sapée peu à peu par les forces visibles et invisibles du mondialisme, celles notamment de ces idéologies qui aujourd’hui nous ont conduits au bord de l’abîme. 


L’homme était généreux et solide. Fervent de la «petite reine», François passé quatre-vingts ans, écolo en acte, défiait encore chaque jour sur son vélo l’odieuse circulation de la place de l’Étoile, et sans jamais faillir. Grand amateur de la «dive bouteille», il nourrissait sa verve au sang de la terre, et sa prose était de ce rouge vif, de la couleur du vin de nos vignes aux ceps noueux. Mais si François fut un témoin d’élite, il ne fut pas seulement un observateur au regard aigu. Homme d’action, il fut le cofondateur du Front national en 1972. Ce qui n’est pas rien, car par cet acte il allait marquer de son sceau quarante années de notre vie politique.

 

UN POLÉMISTE REDOUTABLE ET TALENTUEUX

 

Né le 30 avril 1919 à Concarneau, au sein d’un famille militant à gauche, Emmanuel Allot de son vrai nom rejoint en 1937 Le Parti frontiste issu du mouvement Front commun contre le fascisme fondé en 1933 et membre de la coalition de «Front populaire»… La guerre ayant éclaté, il va rejoindre, comme beaucoup de jeunes gens, la cause de la «Révolution européenne»… Cela jusqu’à s’engager dans la Milice alors que les “Alliés” viennent de débarquer sur les côtes du Cotentin. Arrêté et séquestré par les FTP, il accueille avec un immense soulagement les policiers qui viennent se saisir de lui. Comme il le rappellera plus tard, il vaut mille fois mieux des fonctionnaires soumis à des règlements que des brutes ivres de meurtres et de vengeance. 


À la prison de Fresnes où il séjournera un an, il retrouvera Robert Brasillach (l’homme qui donne des boutons au triste sire Mélenchon). Ce dernier sera fusillé le 6février 1945 au Fort de Montrouge… Depuis André Chénier et Lavoisier guillotinés sous la Terreur, l’on sait que la «République n’a nul besoin de poète»… ou de savant. Ayant recouvré la liberté, Emmanuel Allot épouse la nièce de l’écrivain et biographe de Philippe Pétain, Georges Suarez qui eut l’insigne honneur d’être le premier journaliste exécuté par les Épurateurs. Il commence à partir de là sa carrière de romancier, d’essayiste et de pamphlétaire sous le pseudonyme de Julien Guernec. Ce n’est que quelques années plus tard que François Brigneau verra le jour et il sera immédiatement reconnu et récompensé par le Grand prix de littérature policière attribué à son roman noir La beauté qui meurt.

 

UN HOMME ENGAGÉ

 

Ses collaborations (littéraires et journalistiques) seront multiples et éclectiques. Elles s’enchaîneront désormais sans discontinuer tout au long d’une vie marquée par un engagement nationaliste croissant. Celui-ci allant de pair avec l’acuité d’une perception toujours plus fine et incisive des maux qui accablent le monde contemporain. Les titres auxquels il apporte son talent et sa plume couvre le vaste panorama d’une presse où il était encore possible d’échapper quelque peu à la langue de bois et à la propagande de la pensée unique: Paroles françaises, La dernière lanterne, Indépendance grançaise, France Dimanche, Le Rouge et le noir, Constellation, La Fronde, RIVAROL (de sa création en janvier 1951 jusqu’en 1952), Ciné Monde, L’Auto-journal, Semaine du Monde, Télé Magazine, Paris Presse (où il est grand reporter), l’Intransigeant, l’Aurore, Présent et Minute dont il est l’éditorialiste et le pilier jusque dans les années 1980… enfin il assurera des chroniques hebdomadaires dans National-Hebdo, ainsi que la rubrique télévision, signant ses  articles de l’ironique pseudonyme Mathilde Cruz!

 

LE COFONDATEUR DU FRONT NATIONAL

 

Pour la partie militante, en 1965 lors de la campagne des présidentielles, il est l’un des protagonistes du Comité de soutien à Jean-Louis Tixier-Vignancour. Il est de tous les combats de première ligne, et d’abord à Ordre Nouveau. C’est lui qui est à l’origine de la création le 5octobre 1972 du Front national pour l’unité française autrement appelé Front national. Jean-Marie Le Pen en devient le premier président et François Brigneau en assurera la vice-présidence pendant sa première année d’existence. Roger Holeindre, Pierre Bousquet et Alain Robert composent le bureau national de la nouvelle formation politique. Fin 1998, lorsqu’éclata la crise entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, François Brigneau choisit de s’éloigner, quittant les colonnes de National-Hebdo, mais sans renoncer pour autant à porter son regard critique au-delà de la ligne d’horizon médiatique, notamment par le truchement du Libre Journal de la France Courtoise de Serge de Beketch et de ses écrits, essais et mémoires. 


Au cours de sa carrière, sa profonde conscience du rôle des lobbies— qui n’existent pas— le conduira à plusieurs reprises devant les juges… notamment  pour avoir qualifié Anne Sinclair, la richissime MmeStrauss-Kahn née Rosenberg, de «marchande de soutiens-gorge à TF1, juive mal assimilée de tendance socialiste», et, avec une semblable aménité, son confrère Philippe Alexandre de «marchand de bretelles à RTL, juif assimilé de tendance centriste»! Il ne manquera pas de qualifier ultérieurement icelle— coup de pied de l’âne ou compliment déguisé?— de «pulpeuse charcutière cacher». Or chacun sait pour avoir lu le Dictionnaire des lieux communs de Gustave Flaubert que «toutes les charcutières sont belles»!


En 1992, lors de l’acquittement (temporaire) de Paul Touvier— celui-ci écopera ultérieurement d’une peine de réclusion criminelle à perpétuité —, François Brigneau écrit: «En 1945, les crimes commis par les Français qui s’étaient rebellés contre le gouvernement légitime et légal de leur pays furent absous, quelle qu’en fût l’horreur[…] et celle-ci ne manqua pas. En revanche, les crimes commis par les Français obéissant aux ordres du gouvernement légitime et légal de leur pays continuèrent d’être poursuivis et condamnés, longtemps après la Libération.[…] La vraie revanche de l’humanité sur le crime, c’est la chambre d’accusation qui vient de la prendre. Elle a blanchi et libéré Touvier.[…] Quant à moi, après ma mort, je voudrais qu’une plaque fût apposée sur ma maison. On lirait ces mots: “Ici, pendant la chasse à l’homme, Paul Touvier et les siens furent reçus chaque fois qu’ils le désirèrent”…».


Notons tout particulièrement, parmi ses très abondantes contributions à l’écriture de l’histoire cachée, ou non dite, du temps présent, le titre de l’un de ses Derniers Cahiers auto-édités daté de 1992 et consacré au portrait singulier d’un réprouvé: «Mais qui est donc le professeur Faurisson?». La question méritait en effet d’être posée!


L’inhumation de sa dépouille mortelle aura lieu le vendredi 13avril à 14h15 au cimetière de Saint-Cloud. Mais pour longtemps encore François Brigneau sera des nôtres, car nous entendons d’ici la voix qui toujours répondra à l’appel de son nom: “Présent”!

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 19:28

http://s2.lemde.fr/image/2011/05/05/540x270/1517675_3_e025_le-president-de-la-republique-francois_3c359cb7dc09d06e78b26510f440a99a.jpg

 

Lu dans Le Monde :

 

Le président François Mitterrand, atteint d'un cancer pendant plus de quatorze ans, avait vu son "calvaire abrégé" en janvier 1996 par une "injection" par "voie intraveineuse", affirment deux journalistes dans un livre publié mardi 10 avril.

Dans le livre Le Dernier Tabou. Révélations sur la santé des présidents, les journalistes Denis Demonpion et Laurent Léger affirment que l'ancien président a vu "un lundi, à sa demande expresse, son calvaire abrégé""Une injection lui fut administrée par voie intraveineuse", précisent-ils sans toutefois parlerd'euthanasie.

 UNE SEULE PERSONNE AU COURANT

Un des fils de l'ancien chef de l'Etat, Gilbert Mitterrand, relate dans le livre qu'il "n'y a qu'une personne qui sache ce qui s'est passé, mais elle ne dira rien""Elle nous a juste raconté que tout s'était déroulé paisiblement", rapporte Gilbert Mitterrand. Cette personne a prévenu ensuite par téléphone le médecin personnel de M. Mitterrand, précise le livre. Unique président socialiste de la Ve République française, François Mitterrand est mort le 8 janvier 1996 des suites de son cancer.

A peine dix jours après sa mort, son ancien médecin révèle que la maladie de Mitterrand avait en réalité était décelée dès 1981 et que le président l'a donc obligé à falsifier ses bulletins de santé.

COMPRIMÉS NON AUTORISÉS POUR SARKOZY

Les auteurs révèlent également que l'ancien premier ministre Edouard Balladur a été atteint d'un cancer des intestins après avoir quitté Matignon en 1995 et être redevenu un simple parlementaire. "Puisque j'étais simple député, ça n'a intéressé personne", a confié l'ancien premier ministre aux deux auteurs.

Concernant le président Nicolas Sarkozy, les journalistes affirment que le président-candidat "avale des comprimés dépourvus d'autorisation de mise sur le marché (AMM), ce sésame indispensable à la commercialisation en pharmacie et à sa prescription médicale" en France. Ils ne précisent toutefois pas quels sont ces médicaments destinés à le "remettre d'aplomb".

Le livre aborde aussi l'accident vasculaire cérébral dont a été victime l'ancien président Jacques Chirac (1995-2007) le 2 septembre 2005. Il affirme que sa femme, Bernadette, et sa fille, Claude, ont fait pression sur les médecins pour"passer sous silence" l'AVC.

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 18:11

http://blog.rc.free.fr/blog_invites/francois%20brigneau.jpg

 

Source: la liste de diffusion Bocage.

 

FRANÇOIS BRIGNEAU, UN HOMME LIBRE


Né le 30 avril 1919 à Concarneau, le Breton Emmanuel Allot, alias Julien
Guernec et surtout François Brigneau, s'est éteint le 9 avril près de Paris.
Grand admirateur de Robert Brasillach bien qu'issu d¹une famille de gauche,
il le côtoya fin 1944 à la prison de Fresnes (où lui-même était incarcéré
depuis la Libération pour "faits de collaboration") jusqu¹à l'exécution du
jeune écrivain le 6 février 1945. Journaliste talentueux, polémiste
redoutable, féru d'histoire, François Brigneau fut d'abord grand reporter
dans la grande presse parisienne puis fit une très grande carrière dans la
presse anticonformiste ("Rivarol", "Minute", "Présent"...), d'où de nombreux
procès en vertu des lois Pleven et Gayssot, notamment pour avoir traité Anne
Sinclair, actuelle épouse de Dominique Strauss-Kahn, de "pulpeuse
charcutière casher". Cet homme libre et de grand courage était aussi
l¹auteur de nombreux livres et pamphlets (dont "Terreur, mode d'emploi",
contre la Révolution française). Dans le domaine qui nous occupe, on lui
doit un chaleureux portrait-enquête de Robert Faurisson paru en 1992 dans
"Les Derniers Cahiers" sous le titre "Mais qui est donc le professeur
Faurisson?" 
L¹inhumation aura lieu le vendredi 13 avril à 14h 15 au cimetière de
Saint-Cloud. L'équipe de Bocage partage la peine de sa famille et de ses
amis.

Note. Un mot de lui nous est resté à jamais: Alors que le regretté Serge de
Beketch lui annonçait qu'il venait de découvrir, à la lecture du "Mémoire en
défense" du Pr Faurisson, que ce dernier avait raison, François Brigneau lui
avait répondu: "Bienvenue en enfer!" 

 

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Lu sur La Flamme


 

Emmanuel Allot [...] prend le pseudonyme de François Brigneau pour entamer une carrière dans la presse à grand tirage.

   En 1954, il obtient le Grand prix de littérature policière pour son polar La Beauté qui meurt.

   Il a écrit pour Paroles françaises, journal du Parti républicain de la liberté détenu parAndré MutterLa Dernière lanterneIndépendance françaiseFrance dimancheLe Rouge et le noirConstellationLa FrondeRivarolCiné mondeL’Auto-Journal. Il a été ensuite rédacteur en chef à Spectacle du Monde, éditorialiste à Télé Magazine, grand reporter àParis PresseL’Intransigeant et à L’Aurore et enfin collaborateur à Minute. Ses éditoriaux vengeurs, souvent dirigés contre le président Charles de Gaulle, contribuèrent à faire la réputation du journal. Il est un temps rédacteur en chef de Minute et en demeure l’éditorialiste vedette jusqu’au milieu des années 1980.

  Participant au comité de campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour, lors de l’élection présidentielle française de 1965, il est ensuite membre du mouvement Ordre nouveau, puis cofondateur du Front national, dont il est de 1972 à 1973 le vice-président. Il s’éloigne ensuite du Front national lors de la scission qui voit une partie de ses membres fonder le Parti des forces nouvelles (PFN). Il se rapproche plus tard à nouveau du FN, sans pour autant faire partie de l’appareil du parti. Il a collaboré en tant qu’éditorialiste, dans lesannées 1980 et 1990, à l’hebdomadaire National-Hebdo, dont la rédaction est domiciliée dans les locaux du Front national. Il fut également le responsable de la rubrique télévision de National-Hebdo, signant ses articles du pseudonyme féminin de Mathilde Cruz.

  François Brigneau a également compté parmi les fondateurs du quotidien Présent, mais il s’en est éloigné en 1985 à la suite d’un désaccord avec le directeur de la rédaction Jean Madiran.

  François Brigneau s’emploie régulièrement dans ses éditoriaux à dénoncer l’influence exercée par la communauté israélite. Il fut plusieurs fois condamné pour écrits antisémitespar la 17e chambre correctionnelle de Paris.

   En 1992, lors de l’acquittement de Paul Touvier (condamné par la suite à la réclusion criminelle à perpétuité), François Brigneau écrit :   « En 1945, les crimes commis par les Français qui s’étaient rebellés contre le gouvernement légitime et légal de leur pays furent absous, quelle que fût leur horreur […] et celle-ci ne manqua pas. En revanche, les crimes commis par les Français obéissant aux ordres du gouvernement légitime et légal de leur pays continuèrent d’être poursuivis et condamnés, longtemps après la Libération. […] La vraie revanche de l’humanité sur le crime, c’est la chambre d’accusation qui vient de la prendre. Elle a blanchi et libéré Touvier. […] Quant à moi, après ma mort, conclut M. Brigneau, je voudrais qu’une plaque fût apposée sur ma maison. On lirait ces mots : “Ici, pendant la chasse à l’homme, Paul Touvier et les siens furent reçus chaque fois qu’ils le désirèrent”. »

  Lorsqu’éclata, fin 1998-début 1999, la crise entre partisans de Jean-Marie Le Pen et ceux de Bruno Mégret, entre lesquels il ne voulait choisir, François Brigneau se résolut à quitter National-Hebdo et se brouilla avec Jean-Marie Le Pen, dont il était pourtant l’un des meilleurs amis. Après cette semi-retraite involontaire, il a toutefois continué d’assurer une chronique régulière dans Le Libre Journal de la France Courtoise, publication « décadaire » animée par Serge de Beketch.

 


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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 17:22

 



 
Tout pour les "minorités" et la diversité, rien pour les Français de souche. Vous voulez plus d'immigrés, plus de CMU, plus d'impôts? Vous voulez prendre à ceux qui travaillent pour donner à ceux qui chôment? Vous voulez supprimer le quotient familial et donner plus d'allocations aux mères allogènes d'une tripotée d'enfants?
Votez Hollande !
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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 15:47

 

 

Dépêche AFP :

 

La Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a demandé mardi au tribunal de grande instance de Paris d'interdire le long-métrage réalisé par l'humoriste Dieudonné intitulé "L'antisémite", au motif qu'il serait "antisémite et négationniste".


Pour des raisons de procédure, la juge des référés Anne-Marie Sauteraud n'a pu donner mardi la date de délibéré. Elle la rendra publique jeudi.

Le 15 janvier, Dieudonné avait présenté en avant-première, dans son théâtre de la Main d'or et sur invitation, son premier long-métrage intitulé "L'antisémite" dont il joue le rôle principal.

Après des images qui tournent Auschwitz en dérision, on assiste au tournage d'un film gravitant autour de son personnage alcoolique et violent, déguisé en officier nazi pour un bal costumé. Le négationniste Robert Faurisson joue pendant quelques minutes son propre rôle, la Shoah y est personnifiée en sainte.

Tourné en neuf jours et co-produit avec l'Iran, le film ne doit pas être diffusé en salles mais commercialisé sur internet et vendu aux seuls "abonnés" aux activités de Dieudonné.

Pour la Licra, un tel long-métrage constitue "un trouble manifestement illicite". L'association réclame le retrait de la bande-annonce du film postée sur YouTube, ainsi que l'interdiction de diffusion du DVD, au motif que la vidéo est "antisémite et négationniste". Elle demande également 10.000 euros de dommages et intérêts.

"Le film que nous avons pu visionner est un film dangereux", a plaidé mardi l'avocat de la Licra, Me David-Olivier Kaminski. Selon lui, le long-métrage "fait l'apologie de la Shoah" et "parfois vise à la contester".

Face à lui, le conseil de Dieudonné, Me Jacques Verdier, a estimé que la poursuite, trop floue et "indéterminée", était "totalement irrecevable".

Il a défendu "la liberté d'expression" de son client et considéré qu'il n'y avait rien dans le film litigieux qui pouvait "heurter ou choquer". "Ce n'est que de la pantalonnade", a-t-il relativisé, il y a seulement des choses visant à "faire rire les gens".

 

Extraits du film :

 


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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 14:42

 

http://www.lepoint.fr/images/2012/04/06/lepen-jpg-547612-jpg_375642.JPG

 

Il le fait savoir dans une interview au Point :

 

Il peut y avoir des choses que je considère comme utiles à la campagne et que d'autres jugent dangereuses ou superflues ! Ce qui est sûr, c'est que l'on sait qu'il y a un espace historique tabou, alors on ne s'y approche pas ! 

Citer Brasillach, était-ce utile à la campagne de Marine Le Pen ?

Je n'ai pas fait de discours sur Brasillach, j'ai cité un poème ! Croyez-vous que j'aurais dû m'autocensurer ? Aurais-je dû m'interdire de citer le nom d'un écrivain français au prétexte qu'il a été fusillé à la Libération ? 

[...]

Depuis quelques semaines, Marine Le Pen est revenue aux fondamentaux du FN que sont l'immigration et la sécurité. Vous êtes satisfait ?

Non, elle n'en parle pas davantage, elle n'en parle pas beaucoup. À mon avis, c'est un sujet essentiel. Ce n'est peut-être pas ce qui est ressenti par l'opinion, mais ce n'est pas toujours le malade qui est le meilleur juge de sa maladie : c'est le médecin ! Moi, j'aurais souhaité que Marine Le Pen fasse une communication solennelle sur le sujet, qu'elle lance un avertissement solennel à la nation française du risque mortel qu'elle court aujourd'hui. 

Nous vivons le début du commencement d'un phénomène : celui de l'immigration massive. Si on ne s'oppose pas à ce torrent migratoire, il nous submergera : pas dans des décennies, mais dans les années qui viennent. L'immigration massive - une politique suivie pendant 35 ans qui a fait entrer plus de 12 millions d'étrangers en France - a des conséquences sur la sécurité, le chômage, les équilibres financiers, la dégradation de l'école... 

Sur la question de la sortie de l'euro, Marine Le Pen a finalement fait un pas de côté en proposant de consulter les Français par un référendum... N'a-t-elle pas été trop loin sur ce sujet ?

La question de sortie de l'euro a été mal comprise par l'opinion. Sur ce sujet, Marine Le Pen a peut-être négligé l'aspect purement électoral. Les grandes mutations doivent être préparées psychologiquement et politiquement. Moi, personnellement, j'aurais dit : l'euro va s'écrouler, donc, on va se préparer à la catastrophe. Mais j'ai ma propre ligne de pensée, ma sensibilité et Marine Le Pen a la sienne. C'est bien normal. 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 08:37

http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2012-04-04T150838Z_865513420_GM1E8441SBU01_RTRMADP_3_PALESTINIANS-ISRAEL-SETTLERS_0.JPG

 

Lu sur le site de RFI :

 

Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez

La maison est située dans le centre-ville d’Hébron, où vivent déjà quelque 600 colons israéliens. La semaine dernière, plusieurs familles juives se sont installées en pleine nuit dans le bâtiment en expliquant l’avoir acheté tout à fait légalement.

Plusieurs députés de droite et d’extrême-droite ont rendu visite à ces nouveaux colons en se félicitant de voir la présence juive se renforcer dans la ville où la Bible situe les sépultures d’Abraham et de sa famille. Mais l’armée israélienne ne l’entendait pas de cette oreille. Son accord est nécessaire pour toute installation de colons dans cette zone ultra-sensible.

L’affaire a, semble-t-il, donné lieu à un bras de fer entre le Premier ministre Netanyahu qui souhaitait accorder un délai aux colons et le ministre de la Défense Ehud Barak. Finalement l’évacuation surprise s’est déroulée sans heurts, ce mercredi.

Hasard ou pas, c’est au même moment que le gouvernement israélien a choisi de lancer des appels d’offre pour la construction de 1 120 logements à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et sur le Plateau du Golan, toujours revendiqué par la Syrie.


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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 08:28

 

http://www.clubpoker.net/medias/images/superadmin/news/normal/courbe-baisse-680941.jpg

 

Et ce n'est pas nous qui le disons, c'est Nouvelles de France :

 

 

Quand la « réinformation » devient de la désinformation contraire alors qu’elle devrait être le contraire de la désinformation. Le site NationsPresse.info, qui fait campagne pour Marine Le Pentitre ce mercredi : « Marine Le Pen à 30 % devant Sarkozy et Hollande au 1er tour ! » Son rédacteur Willy Legrand ose écrire : « C’est M6 qui le révèle en fanfare : Marine Le Pen serait à 30 % dans les sondages dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2012 ! » Pour illustrer son propos, il a téléchargé l’extrait du « 19h45 » en question et y a ajouté en fond la musique du générique de début de Desperate Housewives (sans doute les fanfares dont parle l’article).

En fait, M6 a mis en avant mardi un résultat d’un sondage réalisé par Harris Interactive. À la phrase : « Si Marine Le Pen réalisait un score supérieur à Nicolas Sarkozy au premier tour de l’élection présidentielle, ce serait… », 30% des personnes interrogées par l’institut répondent « une bonne chose », 70% « une mauvaise chose ». Le rédacteur de NationsPresse.info oublie juste que ces 30% comprennent aussi bien des Français qui ne veulent plus entendre parler de Nicolas Sarkozy que des Français qui la soutiennent. Ils correspondent sans doute au score qu’elle réaliserait en cas de second tour Nicolas Sarkozy-Marine Le Pen, second tour dont la privent tous les sondages, dont un réalisé sur un échantillon représentatif de 2 807 personnes par l’Institut BVA et publié par Le Parisien de mardi qui lui accorde 15%… En commentaires, roumi34, manifestement peu au fait des règles du jeu, écrit : « Un vrai bonheur, allez Marine encore un effort pour enfoncer le clou pour être élue au premier tour »

 

Merci à Solange pour l'info.
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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 19:41

 

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Par Fabienne Ballarin dans RIVAROL n° 3041 du 6/04/2012

 

Quiconque a vu Checcaglini face à Marie-Christine Arnautu sur Canal Plus ne peut que s’étonner du contraste entre cette femme malingre, sèche, nerveuse et agressive, et le livre qu’elle a tiré de son expérience d’infiltrée au sein du Front mariniste. Un ouvrage qui se lit d’une traite, comme un roman, sans longueur, lourdeur ou répétition. Un document digne d’intérêt en ce qu’il dévoile les tensions idéologiques de ce parti désireux d’opérer sa mue. Au milieu de nouveaux adhérents qui « n’auraient jamais voté pour Jean-Marie Le Pen » et se félicitent des gages donnés par Marine Le Pen au Système, des anciens, nettement plus sympathiques, qui défendent Gabriac, prévoient (et non pré- parent, comme elle l’affirme) le conflit civilisationnel contre l’islam, lisent les thèses de Thierry Meyssan, Robert Faur- risson ou Vincent Reynouard.


Au début du livre, un chapitre relate en quelques pages le banquet des soixante ans de RIVAROL. Checcaglini, sous le nom de Gabrielle Picard, avait donc infiltré notre réunion champêtre. Or, même Gollnisch avait boudé cet événement dans la vie de notre hebdomadaire, qui n’avait par consé- quent aucun lien avec le FN. Rien qui puisse justifier la participation de notre gauchiste à cette journée qui s’est révélée être un véritable supplice, de son propre aveu. Il faut dire que cette bien-pensante a la tripe sensible : voir les titres des prospectus de Reynouard ou des ouvrages d’Hervé Ryssen, entendre les discours de Holeindre ou de Spieler, lui donnent la nausée.

Quelle était donc l’utilité de ce chapitre ? Il semble que Checcaglini y soit venue chercher le soufre qui faisait défaut au nouveau FN. Les relents de peste brune peuvent ainsi s’étendre sur toute la suite de son expérience, Checcaglini se gardant bien de mentionner les conflits existant entre la nouvelle direction du FN et celle de RIVAROL... C’est un exemple parmi d’autres de sa malhonnêteté, dont la manifestation la plus frappante est l’ infiltration elle-même.


 

On ne peut qu’éprouver de la compassion pour ces militants qui lui accordent leur confiance, lui font des confidences, et qu’ elle méprise profondément, sauf peut-être cette retraitée, militante exemplaire, qui est de tous les tractages et boîtages, donne ses quelques économies au Front, et n’a pour toute récompense que des critiques de son secrétaire départemental. C’est la seule, sans doute,qui ait su l’attendrir. Auprès des autres, elle n’est qu’un appareil enregistreur décidé à débusquer toutes les paroles “nauséabondes”.


Nausées, frissons, sang qui se glace, appétit coupé, tout le champ lexical du film d’horreur est écumé pour décrire les réactions effarées de la journaliste. Un portrait du Maréchal, la télévision rebaptisée « Té Lévy

Sion »,les immigrés qualifiés d’“allocophiles” (amateurs d’ allocations), et des marques d’inquiétude ou d’ exaspération à l’ égard des musulmans, suffisent à mettre l’infiltrée dans tous ses états. Un épisode en particulier a été largement médiatisé : « Philippe Chevrier , le compagnon de Marie-Christine Arnautu, s’interroge sur l’éventuelle sortie de l’ une de mes consœurs : quand est-ce qu’on se l’emmène la Fourest ? On la met à poil, on l’attache à un arbre, on se la prend, on met des cagoules, on va avec la Fourest en forêt de Rambouillet et on la laisse. Au sourire qu’il affiche, le responsable des Yvelines semble content de ses idées de balades en pleine nature. Mon secrétaire départemental trouve aussi la proposition intéressante, qu’il gratifie d’un “c’est une bonne action” et part dans un éclat de rire » (page 186). Consternation sur le plateau de Canal Plus qui se fait un plaisir de partager l’extrait avec ses téléspectateurs. Arnautu, pourtant concernée, puisqu’il s’agit de son concubin, se défend assez mal en niant que la conversation ait eu lieu. Checcaglini, qui a visiblement préparé son coup, affirme avoir enregistré le dérapage.

 

 

 

En fait de dérapage, il s’agit d’une plaisanterie, certes grasse, mais faite dans le cadre d’une réunion de secrétaires départementaux et de leurs adjoints, au cours du repas, dans une ambiance décontractée. Ce n’est absolument pas, comme Checcaglini et Fourest aiment à le faire croire, un véritable plan d’action contre une journaliste qui fait sa carrière et sa renommée en grande partie grâce à son hostilité envers le FN. Ce n’était ni une menace, ni une incitation à la violence, en témoignent le “rire” du SD et le “sourire” de Chevrier. Mais c’est que notre journaliste, inconnue du grand public avant cette expérience, prend très au sérieux sa mission de démasquer les militants du FN. Elle qui n’a de cesse de les décrire comme des paranoïaques, des faibles, des timides, tétanisés par la peur de l’Arabe et du musulman, projette en fait sur eux sa paranoïa de bien-pensante, inca- pable de distinguer le premier du second degré.

 

 

UN PARTI PRIS ÉVIDENT

 

 

Le parti pris (dont elle se défend sur les plateaux) est évident dans les a parte qu’elle partage avec le lecteur. Ainsi cette réflexion typique, devant les propos “islamophobes” de son SD : « Je pense alors : et toi, Sylvain, as-tu eu cette curiosité de t’ intéresser à l’ islam autrement que sous (sic) le prisme du fondamentalisme ? Es-tu allé te rendre compte par toi-même auprès de musulmans de la manière dont ils vivent leur religion ? » A longueur de pages, Checcaglini commente défavorablement les saillies de ses interlocuteurs. Mais lorsque des militants témoignent des injustices qu’ils subissent, elle abandonne ses maigres capacités réflexives et n’a plus qu’un silence éloquent à offrir en lieu et place de ses éclairantes analyses à sens unique. Une seule explication peut justifier l’adhésion de militants qu’elle n’arrive pas à dépeindre en nazis assoiffés de sang : « De cette impossibilité à dépasser cette peur des autres, de cette fragilité finalement, venait peut-être en partie le racisme dans lequel il se confortait » (page 295).

 

 

 

Mais aucun commentaire n’est fait sur la mésaventure de cette secrétaire fédérale qui fait imprimer des milliers de tracts à ses frais (17 000 francs), tracts saisis par le syndicat Sud à la Poste et brûlés (page 286). Ni sur ce passant, chômeur et désespéré qui lui confie : « je suis écœuré. Quand vous travaillez, vous n’avez que dalle, quand vous ne travaillez pas, vous avez tout » (page 267). Ou encore sur une enseignante terrorisée, « obligée, pour éviter de se faire agresser ou d’avoir ses pneus dégonflés, de laisser ses élèves faire ce qu’ils veulent » (page 247). Refus de commenter aussi la nostalgie d’un homme « parti  à l’étranger durant plusieurs années » qui, à son retour, « ne [reconnaissait] plus [son] pays. » « L’autre jour, je suis allé à Bruxelles en train. Eh bien, la gare du Nord, ça fait peur, vraiment ça fait peur » (page 217). Le même homme s’insurge des fraudes à la sécurité sociale, dont il est témoin dans son travail, et qui sont principalement le fait d’immigrés. Enfin, l’infiltrée entend également parler des agressions répétées de la libraire du 93 Marie-Neige Sardin que nous avions interrogée. Viol, coups, menaces : la journaliste reste visiblement insensible au calvaire de cette femme courageuse. Checcaglini, comme elle ne cherche pas à comprendre la démarche des militants, comme il n’y a pas de leçon à tirer pour la pensée unique, se tait. Sans doute tous ces témoignages sont-ils pour elle l’expression de cette fameuse paranoïa qui est sa seule clé de lecture. Dans les mains du lecteur malfaisant que nous sommes, cependant, ces échanges poignants ne peuvent qu’encourager à continuer le combat nationaliste. L’auteur, quant à elle, ne mérite que le sou- rire amusé ou méprisant que son aveuglement et sa mauvaise foi font naître.

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Claire Checcaglini, Bienvenue au Front, Journal d’une infiltrée, Editions Jacob-Duvernet, 19, 95 euros.

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