Lu dans Lyon Webzine, cet article qui vaut son pesant de cacahuètes! Avec fautes d'orthographes !
Place Jean Macé, mercredi 23 février, 18h30. Une foule s’est massée devant la mairie du 7ème arrondissement pour manifester contre un local néo-nazi situé à Gerland. Entre 400 à 600 personnes clamaient leur dégoût, et leur « intolérance face à l’intolérable. » Récit.
Mise en situation
Place Jean Macé. Manifestation anti-extrême droite, qui vise à faire fermer le local de l’impasse de l’Asphalte, lieu réputé pour être un local néo-nazi. « C’est une association privée qui loue se local, et aucun méfaits n’est à reprocher à ces personnes » dit on du côté de la police. Pourtant la masse qui se presse sur la place pense le contraire.
Perturbations
« En raison d’une manifestation place Jean Macé, le réseau TCL est perturbé dans ce secteur, nous nous excusons pour ce désagrément indépendant de notre volonté. » Les lignes de bus ne traversaient pas la place Jean Macé à partir de 18 heures, mercredi 23 février. Le tramway T2 était ralenti dans les deux sens, en raison du fort rassemblement de police autour de la manifestation. Sur la place, en face de la mairie du 7ème arrondissement des centaines de personnes, sont regroupées avec une banderole « ripostons au fascisme ». Des drapeaux de différents syndicats (Sud, CGT…). Un organisateur prend la parole : « Ce local est intolérable, cette haine ne devrait pas exister ! Il faut tenir à distance ce fascisme qui ronge la société ! » De vifs applaudissements nourrissent chacune des phrases de l’homme au haut-parleur. (Des propos qui ravissent sûrement le clown du blog, Marinella.)
Une tension palpable
Autour de la place de nombreuses personnes avec un brassard rouge. Un service d’ordre impressionnant de 70 personnes, gantées, avec des casques de motos pour certains. Ils sont sur le qui-vive. L’association « Lyon dissident » a en effet proféré des menaces sur différents sites internet contre la manifestation à Jean-Macé. Tout le monde attend. Pourtant du côté du service d’ordre on ne croit pas à une attaque frontale des « néo-nazi ». « Pour eux ça ne serait pas bon politiquement. Notre manifestation est légale, si eux viennent, ils auront totalement tort, ils ne prendront pas ce risque. » Une fille (toujours du service d’ordre) est pourtant moins optimiste : « Avec eux on ne sait jamais. Ce sont tellement des tarés. »
Une manifestation dans le calme
Pendant qu’une délégation de 10 personnes est reçue par le maire du 7ème arrondissement, M. Flaconnèche, on hurle des slogans dehors : « Le fascisme c’est la gangraine, on l’élimine ou on en crève ! »
19h15. Sortie de la délégation. Comme tout le monde s’y attendait le maire ne peut rien faire, puisqu’aucun délit n’a été commis par ces gens du « local. » « Mais ceci n’est pas la fin du mouvement, ce n’est que le début ! » la foule approuve. Des dernières recommandations avant de partir : « restez en groupe ! » C’est ce que craignent le plus les organisateurs, des attaques de la part de l’autre camp, après le rassemblement, « en traitre ».
Vers 20h, la police venue en masse, barrant la route menant au local, se déploie. La manifestation est finit. Quelques bousculades, et une fermeture de la rame de métro pendant 15 minutes. Le rendez-vous pour d’autres rassemblements est prit.
Débordements en marge du rassemblement
Pendant que la foule scandait des slogans « bon-enfant », de l’autre côté de la place passait un groupe de 4 jeunes gens. Pantalons militaires, grosses chaussures noires, il n’en faut pas plus. Très vite 5, 10, 15 personnes encadrent les individus. Les « brassards rouge » calment le jeu. Mais un jeune craque, (craque? pourquoi, la pression de se retrouver à 15 contre 5?) il lance un violent coup de pied sur un des jeunes en pantalon militaire. Explication, insultes. Un homme plus âgé sort une matraque, un policier. « POLICE ! » L’agresseur est frappé et mis au sol. La foule s’arrête, et les 4 jeunes prient à parti s’en vont. Une arrestation en règle, avec intimidation.
Un « incident » que regrette un jeune du service d’ordre. « Ce genre de geste décrédibilise le mouvement. » Le jeune homme de 26 ans est pourtant loin d’être pacifiste : « Il faut avoir une première ligne qui soient aussi violente qu’eux. Mais il faut que nos actions soient ciblées ». Une réponse violente à la violence. (La violence est pourtant unilatérale dans ce récit).
Visiblement dans les rangs des plus extrémistes, certains sont près « à prendre 6 mois ferment pour brûler leur local de merde. »
Intéressant point de vue. Ce rassemblement regroupait des gens très différents, de la gauche, et de l’extrême gauche, ainsi que des anarchistes. La majorité d’entre eux sont non-violents, mais d’autres sont déjà près à en découdre.
Certes, le groupe Lyon dissident ne représente sûrement pas la fine fleur du nationalisme français, mais on trouve dans cet article tous les clichés habituels et le discours de bisounours ("non à la haine") alors même que ces jeunes de gauches (donc des gens biens) veulent agresser les "néos-nazis" et "cramer" leur local. Mais venant d'eux, ce n'est pas de la haine, c'est de la légitime défense !