Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 07:00

 

 

Vidéo du 20 juin 2011: le problème n'est pas nouveau.

 

 

Edouard Ferrand a peut-être une solution pour eux?

 

Lu dans Le Parisien:

 

La ville d'Angers (Maine-et-Loire), apparemment réputée pour ses services d'accueil, fait face depuis deux ans à un afflux persistant de migrants, pour beaucoup venus de pays africains en proie à la guerre ou à la famine. Aujourd'hui, la ville sature et appelle au secours : les services d'accueil sont débordés, les centres d'hébergement affichent complet, les points de distributions alimentaires refusent du monde, ce qui crée des tensions.



Plus de 800 demandeurs d'asile, principalement venus de Somalie, Soudan ou Erythrée, sont arrivés depuis le début de l'année dans cette ville de 155.000 habitants. Ils étaient 940 l'an passé et un peu plus de 900 (enfants non compris) en 2009. Elus et associations avaient déjà tiré la sonnette d'alarme il y a deux ans, rien n'a changé.  «Aujourd'hui, le seuil physique de saturation a été atteint», estime Christophe Béchu, sénateur UMP et président du conseil général.

Les associations débordées


Sur les 800 primo-arrivants, 180 sont aujourd'hui en attente d'accompagnement administratif car l'association chargée de leur accueil ne peut assurer le suivi de leurs dossiers. Au Point accueil santé solidarité (PASS), un local municipal en centre-ville où les sans-domicile fixe trouvent chaque matin collation et soutien psychologique, social ou médical, l'afflux des demandeurs d'asile entraîne des tensions avec les habitués, routards et SDF. Au Secours Populaire, aux Restaurants du coeur, on partage le même constat: les conditions d'accueil se dégradent sous le poids de la demande.

Angers a la cote en Somalie

Pourquoi Angers?  Le réseau entre compatriotes joue et la ville semble réputée pour la qualité de ses services d'accueil, selon les responsables locaux. «Il existerait même un site internet en Somalie où l'on conseille de venir à Angers. On voit bien qu'on est dans un cercle vicieux. Il faut que l'accueil reste dans des proportions raisonnables», dit Christophe Béchu. A sa demande, élus et parlementaires angevins rencontreront le ministre de l'Intérieur Claude Guéant  le 3 novembre, pour tenter de trouver des solutions.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 21:24

 

Un avocat, des policiers, des dirigeants d'entreprises, des hommes politiques : la pourriture à tous les étages!

 

Lu dans Le Nouvel Obs:

 

 

http://photo.parismatch.com/media/photos2/actu/societe/carlton-lille2/4027037-1-fre-FR/Carlton-Lille.jpg

 

 

Après de nombreux rebondissements, l'affaire de proxénétisme liée à l'hôtel Carlton de Lille va connaître un tournant décisif cette semaine, avec l'examen de la requête en dessaisissement des juges lillois qui instruisent ce dossier impliquant notamment de hauts responsables policiers.


La requête, sur laquelle la Cour de Cassation a huit jours pour statuer, a été déposée mardi par le parquet général de Douai, jugeant que "l'impartialité et la sérénité de la justice étaient susceptibles d'être remises en cause" du fait de l'implication présumée d'un avocat lillois et de responsables policiers.


Cette demande a aussitôt suscité l'ire d'avocats et de magistrats. Selon Mathieu Bonduelle du syndicat de la magistrature, elle "intervient dans une phase cruciale pour la progression de l'affaire et risque de nuire aux investigations".


Pour Christophe Snyckerte, avocat du chargé des relations publiques du Carlton, René Kojfer, cette décision serait "une véritable gifle" pour les magistrats lillois et marquerait "une reprise en main du dossier et une mise au pas" dans le traitement de cette affaire qui mêle réseaux de prostitution, policiers hauts-gradés, chefs d'entreprise et monde politique.


Après les mises en examen pour proxénétisme aggravé des responsables du Carlton - René Kojfer, le propriétaire de l'hôtel Hervé Franchois et le directeur Francis Henrion -, puis de dirigeants d'entreprise nordistes - David Roquet, patron d'une filiale d'Eiffage, Fabrice Paskowski, entrepreneur et son ex-compagne Virginie Dufour - ce sont les hauts responsables de la police du Nord qui se sont retrouvés dernièrement au coeur des investigations.


Premier mis en cause: Jean-Christophe Lagarde, chef de la Sûreté départementale du Nord, notamment soupçonnné d'avoir organisé des déplacements de prostituées lors de parties fines à Paris et Washington.


Il a été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux et suspendu de ses fonctions.


L'enquête est ensuite remontée plus haut, avec le placement jeudi en garde à vue par l'IGPN (l'inspection générale de la police nationale) du chef de la police nordiste, Jean-Claude Menault, soupçonné d'avoir participé à un voyage à Washington avec notamment Dominique Strauss-Kahn et plusieurs jeunes femmes.


Bien qu'il en soit ressorti libre, sans faire l'objet d'aucune poursuite, M. Menault a dès le lendemain fait l'objet d'une mutation à Paris qui, selon son entourage, s'apparente à une sanction. M. Menault fera ensuite valoir ses droits à la retraite.


Dernier tiroir de l'affaire et non des moindres: celui des clients présumés, qui bien que n'étant pas susceptibles d'être poursuivis pénalement à ce titre, alimentent tous les fantasmes, depuis que le nom de Dominique Strauss-Kahn a fait son apparition dans les PV d'audition.


Son éventuelle audition par les juges, qu'il a lui-même réclamée pour répondre à ce qu'il qualifie "d'insinuations malveillantes", n'a toujours pas eu lieu.


Dernière révélation en date: toujours selon M. Roquet, plusieurs élus locaux, dont il ne cite pas les noms, auraient eux aussi participé à des "soirées chaudes" à Paris en marge du congrès annuel des maires de France.


Selon lui, son employeur, le groupe Eiffage, aurait même financé ces soirées, ce que le géant du BTP, qui l'a mis à pied et a porté plainte contre lui, dément formellement.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 21:03

 

Lu dans Le Monde:

 

http://www.badnews.fr/wp-content/uploads/2011/06/dsk_31.jpg

 

Il paraît que, pour tuer le temps, il joue encore aux échecs. Depuis quelques jours, Dominique Strauss-Kahn attend, place des Vosges, à Paris, sa convocation dans l'affaire du Carlton de Lille, où son nom a été cité par des témoins. Il a pris les devants dès que son nom est apparu dans la presse et demandé à s'expliquer.

 

"Il est chez lui toute la journée, il tourne en rond", confie un proche. Seul, ces derniers jours. Anne Sinclair est restée dans son riad, à Marrakech. Dehors, ceux qui, à la rentrée encore, criaient à l'"opération politique" quand la justice française examinait la plainte pour "tentative de viol" déposée par Tristane Banon, gardent le silence. Y compris Michel Taubmann, le biographe du futur candidat, l'auteur d'un Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn (Editions du Moment) qui devait dire l'histoire officielle. Même Michèle Sabban, la fidèle d'entre les fidèles, celle qui, pour lui, avait endossé toutes les accusations "complotistes", ne répond plus.

 

L'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) ne sort pas de chez lui, par peur des insultes, fréquentes. Et ceux qui lui rendent visite dans sa "prison dorée" se comptent sur les doigts de la main. Il y a eu François Pupponi, son héritier dans son fief de Sarcelles (Val d'Oise), lui-même entendu dans une autre affaire, celle du cercle de jeux Wagram. Son ex-lieutenant, Jean-Christophe Cambadélis, rallié à François Hollande. C'est presque tout. "Après le Sofitel, on l'appelait, glisse une de ses têtes chercheuses. Là, c'est fini. On ne lui téléphone plus. Plus envie."

 

"JE NE VEUX PLUS JAMAIS ENTENDRE PARLER DE CE MEC"

 

Entre l'ex-favori de la primaire PS et ceux qui se préparaient à devenir ses apôtres, la ligne est définitivement coupée. Un de ceux qui avaient placé en lui ses espoirs et planché depuis des mois sur le scénario présidentiel résume le sentiment d'une strauss-kahnie qui s'avoue trahie : "Je suis très en colère. On a été trompés. Il nous a trompés. Je ne veux plus jamais entendre parler de ce mec." Au lendemain des premières révélations sur le scandale lillois, la phrase a fait florès chez les socialistes : "On devrait édifier une statue à Nafissatou Diallo." "Je ne me dis pas comme certains 'à quoi a-t-on échappé ?', mais bien 'heureusement qu'il n'a pas été élu'", confie Marisol Touraine, strauss-kahnienne et députée de l'Indre et Loire. "Il ne pouvait pas être président. Maintenant, je ne veux plus en entendre parler. C'est derrière moi."

 

Laurent Fabius a parlé, vendredi 28 octobre, de "tristesse". Sandrine Mazetier, députée de Paris : "C'est plus que de la déception, c'est de la colère. On est tous très marqués par cette affaire. On trouve inimaginable de n'avoir rien su, rien vu. C'est comme dans les dénis de grossesse, où l'entourage immédiat ne voit rien non plus. C'est vertigineux." Même M. Cambadélis ne peut plus le soutenir. Il soupèse une phrase qui, comme toujours chez lui, prend l'allure d'un communiqué. "Aujourd'hui, je ne veux ni l'accabler, ni l'excuser."

 

Au bord du gouffre, soumis, en conseil fédéral ou réunions de section, aux quolibets de leurs camarades – "franchement, ton Dominique…" – les anciens amis de DSK sont saisis de vertige. Car le scandale les éclabousse un peu, forcément, eux qui ont toujours nié ou refusé de voir la face noire de leur héros. "Les Français doivent se dire, au choix, que nous étions complices, et c'est faux. Ou bien que nous sommes des cons", enrage une élue strauss-kahnienne. Il y a un mois, les fidèles, tels Ramzi Khiroun, porte-parole du groupe Lagardère et proche conseiller d'Arnaud Lagardère, faisaient la leçon aux journalistes : "J'apprends que tu dis que j'ai couvert les frasques de DSK…"

 

"IL Y AVAIT DEUX DOMINIQUE, ET NOUS NE L'AVONS PAS VU"

 

Aujourd'hui, à EuroRSCG, Gilles Finchelstein et Stéphane Fouks se taisent. Tous cherchent à plaider leur cause : "Comment peut-on penser qu'on savait qu'il avait un réseau à Lille ? interroge l'un d'eux. Si le cercle politique proche l'avait su, il ne l'aurait pas poussé à se présenter. On n'est pas fous !"

 

Après l'épisode du Sofitel, ils osaient encore, comme M. Cambadélis, le couple "libre, soixante-huitard". Signe des temps, ils acceptent de parler de "libertinage". Ainsi ce poids lourd de la strauss-kahnie, toujours à la recherche d'explications: "Il y avait chez Dominique une lutte à mort entre la contrainte d'une candidature qui s'imposait à lui, et la pulsion, celle de son mode de vie soit disant libertin. Plus nous avons exercé de contraintes, plus il était obligé d'organiser ses pulsions ailleurs que dans notre espace. Il s'est donc mis avec des gens que nous ne connaissions pas. Tout cela a fini par occasionner une névrose et un personnage clivé. A un moment donné, le disque dur a fondu." Et ce proche conseiller, qui a perdu un mentor et un ami : "Il y avait deux Dominique, et nous ne l'avons pas vu."

 

Son cercle parisien jure avoir découvert dans le dossier lillois les soirées avec des prostituées dans des établissements parisiens et à Washington, notamment jusqu'au 13 mai, la veille de son arrestation à New York. "Ce qui est sidérant, c'est que c'était très compliqué d'aller voir Dominique au FMI. Et là, on apprend qu'il y avait des flics et des filles qui venaient lui rendre visite", lancent-ils, agacés de comprendre qu'ils ont, en outre, été préférés. Fabrice Paszkowski, chef d'entreprise, militant socialiste mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée et association de malfaiteurs" dans l'affaire du Carlton était l'un des piliers, dans le Pas-de-Calais, du club pro-DSK "A gauche, en Europe !" "Jamais entendu parler", jurent Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, et Mme Touraine, qui ont sabordé ce club.

 

Le commissaire lillois Jean-Christophe Lagarde, mis en examen, pour "proxénétisme aggravé" et "recel d'abus de biens sociaux" ? "On ne connaît pas ces mecs", assurent les proches de DSK. Le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas, qui confirme avoir rencontré les deux hommes à la demande de DSK, et pris le premier "pour un flic", assure "tomber de l'armoire". Cruelle ironie de l'histoire pour le secrétaire national du PS à la sécurité, qui en vue de la campagne présidentielle, était chargé d'anticiper les sales coups qui ne manqueraient pas de s'ourdir contre le candidat…

 

"DOMINIQUE ET ANNE RESTENT DES AMIS"

 

"D'un Casanova, il est passé à un érotomane, puis d'un coup à un pornographe", cingle une ancienne collaboratrice. Et une députée ralliée à Hollande : "C'est simple, c'est le dégoût." Seuls quelques rares amis du couple acceptent de soutenir encore l'ancien ministre de l'économie, mais toujours en y mêlant sa femme. L'écrivain Dan Frank, chez qui se tenaient début 2011 les réunions préparatoires et qui se rêvait déjà "plume" de la campagne : "Dominique et Anne restent des amis. Et on n'abandonne pas ses amis s'ils sont à terre, quelles que soient les circonstances."

 

Las ! Même Anne Sinclair n'est plus cette "Antigone" décrite par Ivan Levaï et tant d'autres derrière lui, cet été. L'ancien mari de la journaliste et ami du couple publiait juste avant l'affaire du Carlton un livre insensé : DSK : chronique d'une exécution (Le Monde du 8 octobre). "Je ne vais pas changer de discours maintenant, persiste le dernier avocat de DSK. Je ne regrette rien, ne retire rien à ce que j'ai écrit et dit. J'en conviens, il y a des questions que je ne veux pas me poser. Les péripatéticiennes belges, ce n'est plus de mon ressort. Je suis fermé comme une huître."

 

A l'époque, DSK, auquel l'ancien patron d'Europe 1 avait soumis ses épreuves, l'avait remercié et félicité. C'était encore l'époque estivale où l'ex-futur candidat à la présidentielle disait à ses amis politiques : "Je m'en veux, pour vous." Une saison a passé, et DSK désormais murmure, paraît-il : "Je n'aurai pas assez de ma vie pour m'excuser."

 

 

Cette Anne Sinclair est décidément bien curieuse: que son mari saute sur une femme de chambre, cela ne lui fait ni chaud ni froid; mais voilà qu'il aurait eu recours aux services de professionnelles, consentantes, et elle l'abandonne, le pauvre, dans son sinitre appartement de la place des Vosges! Prochain épisode du feuilleton, le divorce?

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 12:22

 

http://www.rivarol.com/Rivarol_files/3019.jpg

 

Rivarol paraît aujourd'hui, et c'est un spécial 16 pages!

 

Pour être sûr de trouver votre hebdomadaire favori, une seule adresse:

 

www.trouverlapresse.com

 


Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 12:17

http://www.parti-de-la-france.fr/files/1687155727_2(5).jpg

 

 

 

COMMUNIQUE DE CARL LANG

 

 

Exécutions sommaires et Charia : Premiers succès de

 

Bernard Henry Lévy et de l'OTAN en Libye !

 


L'OTAN et BHL, grand gourou de la politique étrangère française et autorité morale, médiatiquement proclamée, de la République universelle, citoyenne et laïque, viennent d'obtenir une double victoire historique en Lybie : d'une part, le lynchage et l'exécution sommaire de Khadafi et d'autre part, la proclamation par le nouveau pouvoir de la Charia comme socle du modèle social lybien.


C'est dire si les droits de l'homme et les valeurs démocratiques vont pouvoir s'exprimer dans toute leur plénitude !


Par ailleurs, un "bonheur" ne venant jamais seul et grâce au "Printemps arabe", le parti islamiste vient de remporter les élections en Tunisie.


Enfin, en Egypte et dans l'indifférence générale de la Communauté internationale, les persécutions et les assassinats des Chrétiens coptes s'organisent maintenant avec la participation active de la télévision d'Etat et du régime en place.


En vérité, le soi-disant "Printemps arabe" a été un véritable Printemps islamiste.

L'effondrement du mythe des régimes laïcs dans ces sociétés musulmanes devrait faire réfléchir les idiots utiles, collaborateurs et compagnons de route de l'idéologie coranique qui expliquent en France que l'islam est compatible avec les valeurs de la République ou encore que l'islam serait acceptable mais pas la Charia. Comme si l'on pouvait séparer l'une de l'autre!


Ces événements dans le monde arabe devraient servir d'avertissement à tous ceux qui, depuis quarante ans, militent pour une immigration active au nom d'un prétendu anti-racisme, véritable faux nez de l'anti France, et à tous ceux qui pensent que l'idéologie coranique va se dissoudre dans le plastique de notre carte nationale d'identité.


Ils ont aimé l'immigration et aiment la colonisation ?

 

Ils vont adorer l'islamisation et la Charia !

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 12:16

 

Article paru dans l'Equipe du 27/10/11


 

IMG_2525.jpg

 

 

Merci à C. G.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 16:57

 

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2010/05/edouard_ferrand.jpg

Edouard Ferrand

 

 

Lu sur le site La Flamme et Le Bien Public:

 

Le FN, lundi, lors de la session du conseil régional, est particulièrement monté au front contre la solidarité internationale assurée par la Région. Ses membres ont notamment émis une critique sur l’aide contre la famine en Somalie. Rétropédalage… après le déjeuner. « Nous nous sommes trompés Safia », expliquait ainsi Edouard Ferrand, le leader frontiste, à Safia Otokoré, qui porte ce projet. Les membres du FN ont fait leur mea-culpa en session et ont voté le dossier ! 

 

 

Merci à C. G.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 16:56

 

http://www.boutique-monoi-tahiti.com/upload/catalogue/referentiels/img/l/fabrique-en-france.jpg

 

 

Le made in France est-il révolu?

 

par François-Xavier Rochette

 

 

Dans le numéro 3018 de RIVAROL du 21/10/2011:

 

 

Les étiquettes Made in France que l’on peut découvrir avec un peu de chance ou d’obstination sur l’emballage de certains produits, sur je ne sais quel vêtement ou collées sur la peau de quelques fruits, sont de plus en plus rares. Et pourtant ce cachet qui devrait faire foi aux yeux des consommateurs ne prouve que peu de chose sur l’authenticité des produits et sur leur réelle origine. C’est dire l’effondrement de l’industrie française ! Par exemple un “fabricant” de polos pourra (et c’est ce qui est fait très souvent) commander 400 000 pièces en Chine ou au Vietnam puis imprimer en France deux ou trois caractères sur les tissus ou broder un caméléon ou un autre reptile à l’emplacement du coeur (!) pour avoir droit à l’étiquette Made in France. C’est facile. Donc les produits français sont de moins en moins nombreux sur le marché…

 

Et quand ils le sont, français, ils ne le sont quasiment jamais complètement. Loin de là. Ils le sont de moins en moins, quantitativement et qualitativement parlant. Ainsi, en moins de 10 ans, les produits officiellement fabriqués en France ont vu leur part de composants français s’effondrer. En 2001, les produits Made in France contenaient (encore) en moyenne 75 % de composants français, pour seulement 68 % en 2011 ! Dans l’aéronautique, cette part est passée de 65 à 53 % ; dans le ferroviaire de 79 à 62 % etc. A une époque décisive où l’estampille Made in France constitue un repère pour « le consommateur citoyen » susceptible aujourd’hui de se tourner vers le nationalisme radical (et donc aussi économique), soucieux de préserver des emplois en France, inquiet pour l’avenir de sa progéniture, jamais ce cachet n’a été si galvaudé, si “maltraité” par le capital et les quelques 200 familles, plus apatrides que jamais. Malgré cette mondialisation générale, aussi écrasante soit-elle, ou plutôt à cause d’elle, quelques entrepreneurs nationaux se sont cependant organisés afin de répondre aux attentes d’une partie des consommateurs en clarifiant les informations relatives à l’origine véritable des produits qu’ils fabriquent. Conscients de l’inutilité croissante du « Made in France » (devenu mensonger), certains d’entre eux ont créé un nouveau label qui ne trompe pas l’acheteur : Le label Origine France garantie. En filigrane se développe dans le tissu social un mouvement (encore contrarié par les puissances mondialistes, sionistes et maçonniques par le truchement de l’appareil médiatique) prônant en chuchotant le réflexe patriotique en matière économique. Selon une étude du Crédoc publiée en mai 2011, « près de deux Français sur trois (64 %) se déclarent prêts à payer plus cher des produits industriels fabriqués en France. Cinq ans auparavant, moins d’un sur deux (44 %) était disposé à payer ce supplément. » On sent monter dans l’opinion publique, ajoute le centre de recherche, « le désir de réancrer la production des produits de consommation sur un territoire qui nous est proche ». Mais attention aux profiteurs égoïstes qui sont tentés d’exploiter ce filon en trichant, en escamotant la véritable origine de leurs produits !

 

En effet, dès 1965, le professeur américain Robert Schooler avait froidement démontré que le concept de pays d’origine d’un produit était un excellent argument de vente, étrangement très faiblement exploité en France et en Allemagne au cours des années 1980, 1990 et 2000… Cependant, dans la situation de crise aiguë dans laquelle se trouve l’Occident en général, beaucoup d’acteurs de la vie économique sont prêts à mettre de côté un grand nombre de leurs dogmes mondialistes dans le seul but de sauvegarder les pots cassés ou de gratter encore un peu les derniers deniers des ménagères désespérées.

 

Cette effervescence anxieuse et sous-jacente contrarie bien évidemment les projets impérieux de destruction ourdis par l’Organisation Mondiale du Commerce et par son Nosferatu de président Pascal Lamy. Ce dernier n’a en effet pas hésité à monter au front par vidéo interposée afin de présenter son nouveau joujou : l’organisation Made in World ! Non il ne s’agit pas d’une plaisanterie mais du fruit de la volonté de ces êtres dénaturés qui entendent promouvoir (encore !) la mondialisation tous azimuts contre les intérêts les plus primordiaux des peuples. Leur but derrière une phraséologie vulgairement empreinte de scientificité ? Présenter aux acteurs subalternes de la vie économique les liens (désormais inextricables affirment- ils sans ciller) qui rendent dépendants les producteurs du monde entier et présenter les Etats-nations comme de sales gêneurs les empêchant de délocaliser tranquillement.

 

Ce qui insupporte le plus Lamy et ses acolytes est bien cette volonté de quelques-uns de promouvoir l’origine de la production dans une nouvelle démarche économique et identitaire. La réalité financière, économique et sociale démontre pourtant que l’homo economicus est une nuée qui n’a été rêvée que par une clique ultra-minoritaire et que le salut des peuples passe par un enracinement nouveau de son appareil productif, avec une multiplication de biens et de services créés en France par des Français pour ce qui nous concerne.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 10:04

 

http://chemins.assise.free.fr/images/assise.jpg

 

Corse Matin (extraits) :

 

Les religieux de plus de 50 pays ont répondu à l'invitation dans la ville de Saint-François. Les représentants de l'islam, qui étaient seulement onze en 1986, seront plus de cinquante et viendront de nombreux pays, dont l'Arabie Saoudite et l'Iran. Ils côtoieront des rabbins, dignitaires hindous, bouddhistes, jaïns, sikhs, un zoroastrien, un bahaï, des représentants du taoïsme et du confucianisme, ainsi que d'autres religions traditionnelles d'Afrique et d'Amérique.


Les grandes confessions chrétiennes seront largement représentées --orthodoxes, luthériens, baptistes, anglicans....


Nouveauté de cette rencontre d'Assise, voulue par Benoît XVI: quatre personnalités non croyantes élargiront le cercle.


Un grand absent sera l'imam de l'université Al-Azhar au Caire, autorité du sunnisme, qui a refusé de venir, en réaction à la solidarité manifestée par le pape aux coptes et autres chrétiens d'Orient menacés par l'islamisme radical.


La rencontre est vivement critiquée aussi par les intégristes catholiques, qui ne supportent pas que l'Eglise dialogue avec les autres religions. Il faudra dire mille messes "en réparation d'Assise", a lancé récemment l'intégriste français Régis de Cacqueray.


Le cardinal Roger Etchegaray, ancien président du Conseil pontifical "Justice et paix" et artisan du premier sommet de 1986, répond en insistant sur la continuité entre Jean Paul II et Benoît XVI. "Déjà Jean Paul II avait l'obsession d'éviter tout syncrétisme" (NDLR: mélange des religions), a-t-il dit à l'AFP.


En 25 ans, "le dialogue interreligieux s'est multiplié, approfondi", et il est considéré par Benoît XVI "comme un patrimoine commun irrévocable de la sensibilité chrétienne", affirme-t-il.


L'idée centrale du pape est d'amener les participants à "un engagement commun pour refuser l'instrumentalisation de la religion, et l'usage de la violence au nom de Dieu", a expliqué un de ses proches.


Le numéro deux du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Mgr Pier Luigi Celata, a évoqué les problèmes qui "interpellent" particulièrement les religions: l'immigration, la diversité culturelle, la liberté religieuse, la défense de la famille et de la vie.

"Tout cela oblige les fidèles des différentes religions à chercher des éléments de solution. De leur capacité de proposition dépend la considération de la société civile à leur égard", a-t-il dit.


A la fin de la journée, sur la place de la basilique Saint François, les principaux participants renouvelleront leur engagement pour la paix. Un flambeau allumé sera remis symboliquement aux délégations. Avec l'espoir qu'elles portent ce message dans leurs communautés.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 09:54

 

droit aux lettres

 

 

Réactions à la position de Reynouard sur le métissage ainsi qu'à son article sur l'origine de la vie, commentaire sur le film de Blanrue Un homme, et une position curieuse concernant le droit de vote des étrangers.

 

 

De Christiane VANSTEELANT (Somme) :

 

RÉPONSE À THOMAS JOLY

 

J’ai lu l’article de Thomas Joly, il a eu raison de quitter le Front National, avant sa débandade, plutôt que se compromettre avec le Système en place. Moi-même, j’ai adhéré au Front, un mois, pour voter Bruno Gollnisch, mais les dés étant pipés, j’ai rendu ma carte aussitôt. Pour en revenir à Thomas Joly, un conseil pour lui, qu’il ne fricote pas avec le Bloc Identitaire et les Skinheads à crâne rasé, ainsi qu’il l’a fait imprudemment lors d’une réunion dans une petite ville picarde, ce qui a valu trois commentaires évidemment vipérins à la une du Courrier Picard. Cela ne reflète en aucune façon l’image d’un vrai nationaliste. Un nationaliste se doit d’avoir une tenue vestimentaire correcte. Thomas Joly qui est un nationaliste sincère et droit devrait plutôt se mettre en contact avec Alexandre Gabriac, qui vient de créer les Jeunesses Nationalistes lors du Forum de Lyon. Alexandre Gabriac dont j’admire la ténacité et l’engagement pour son pays. Forum où j’ai pu écouter avec attention les intervenants que je connais de longue date, les jeunes que je découvre, qui en ont assez de cette dérive de notre pays. Bravo à l’article de Paul-Eric Blanrue sur Faurisson.

J’ai quelques décennies au compteur, et ma devise a toujours été «Dieu et la France», et je fais donc confiance aux jeunes pour la relève. Par le biais de votre journal, je dis bonjour à tous mes amis nationalistes.

Longue vie à RIVAROL et aussi à Militant de notre ami André Gandillon. Que tous les lecteurs fassent connaître RIVAROL, le seul journal capable de dénoncer les dérives et de défendre notre cher pays, adhérons aux Amis de RIVAROL, car l’argent est le nerf de la guerre.

________________________

D’Alexandre TAILLANDIER :

 

UN DOCUMENTAIRE ADMIRABLE

 

C’est un documentaire admirable que celui que Paul-Eric Blanrue a consacré aux études approfondies du professeur Faurisson (cf. RIVAROL du 14/10). En effet, clarté des explications, raisonnements imparables, fulgurances intellectuelles, tout y est et rien ne manque à ce documentaire pour nous expliquer avec soin combien nous avons été manipulés par le Politiquement Correct dans la présentation des événements de la Seconde Guerre mondiale… Le plus grand nombre devrait prendre connaissance de toutes les incohérences mises en exergue par le professeur Faurisson (photos, plans et documents écrits à l’appui), afin que nous puissions tous nous interroger et ainsi élargir nos capacités de jugement… Au lieu de cela, le professeur Faurisson est mis à l’écart par tous les media aux ordres, on veut le rendre inaudible, et sa planche de salut médiatique n’est venue il y a quelques années que grâce à l’humoriste Dieudonné M’bala M’bala qui le fit réexister médiatiquement parlant. Alors merci et bravo au courageux Paul-Eric Blanrue pour cette page d’histoire que nous revivons grâce à son passionnant documentaire, Un homme, et qui, j’espère, en appellera beaucoup d’autres…

________________________

De Georges THEIL :

 

SUR L’ORIGINE DE LA VIE

 

En Tribune libre du 21octobre, Vincent Reynouard affronte un point essentiel: l’Origine de la vie. Sans aucun doute a-t-il pressenti que la démarche révisionniste qui l’occupe (et nous tous avec lui) implique une très grande rigueur dans son approche des faits, une démarche vraiment scientifique (on ne peut affirmer ce qui n’est pas démontré ou reste suspect côté sources), les méthodes éprouvées de la recherche historique. En quelque sorte l’antipode de la croyance béate de type religieux où le rationnel n’a pas de place.

Le Pr Faurisson a dit quelque part (pour s’en désoler à juste raison) que le «désir de croire», et encore plus dans sa version forcenée, est une attitude archirépandue, surtout s’appliquant à des faits historiques où le non-vérifié est préféré au vérifié et les preuves du contraire sont volontairement ignorées…

Il y a dans le papier de V.R. comme un constat non formulé, un pressentiment même, que le révisionnisme ne fasse pas bon ménage avec la religion; il transpose cela avec l’Origine de la vie (et l’Evolution, trop brièvement évoquée par lui bien qu’indissociable), tout révisionnisme conséquent étant à l’opposé de la croyance de type religieux. De nos jours, Voltaire eût été un ardent révisionniste, et l’abbé Nonotte un pauvre type.

Mais pourquoi donc Vincent Reynouard en vient-il in fine à évoquer la Genèse, jusqu’à essayer de rattraper l’imposture de ce récit biblique? La Genèse est bien une totale fumisterie, qu’on la prenne ou non «au pied de la lettre» comme V.R. le dit assez drôlement… Imposture de la Genèse, incluse elle-même dans la grande imposture qu’est la Bible, vaste discours raciste visant à faire gober le mythe du peuple élu. Elu par qui? Auto-proclamé plutôt. Imposé ensuite aux peuples d’Europe et aux peuples “missionarisés”. Mythe calamiteux qui a ouvert la voie à l’acceptation par les mêmes gobeurs majoritaires de la gigantesque calomnie qui pèse (dans l’ordre) sur l’Allemagne, sur l’Europe et sur le peuple palestinien tout entier, et dont la contestation ouverte porte en réponse perverse le déclenchement d’une nouvelle guerre mondiale par les propagateurs, véritables ennemis du genre humain.

Cher Vincent, voyez donc comme vous êtes passé de l’Origine de la vie au Déclenchement de notre mort.

 

[L’on peut parfaitement être à la fois catholique pratiquant et révisionniste, croire en l’Ecriture Sainte et ne pas cautionner la version officielle de la dernière guerre. A la différence de l’ami Theil, nous ne voyons pas là de contradiction. Au contraire même puisque l’“Holocauste” des juifs est un moyen d’éclipser le véritable Holocauste du Christ au Golgotha et donc de conduire les chrétiens à commettre un acte d’apostasie. J. B.]

________________________

De Terence PORTEUR :

 

OUI AU DROIT DE VOTE DES ÉTRANGERS

 

J’ai lu l’éditorial de Jérôme Bourbon intitulé «Hollande: le candidat du parti de l’étranger». Il est très beau. Mais J. Bourbon se trompe sur toute la ligne. Je pense mordicus que le droit de vote aux étrangers est une excellente chose. Aussi, je pense qu’on devrait même accorder le droit de vote aux chiens, aux cochons et aux hamsters. Voici pourquoi. Les réactionnaires, depuis au moins Maurras et même depuis Chateaubriand, ont démontré leur impéritie, leur manque d’unité devant le progrès démocratique aveugle et sanguinaire (voyez la Libye, ce beau pays ensoleillé martyrisé par l’Otan). Il est temps de mettre un terme aux arguties politiques et de laisser la démocratie se précipiter vers le gouffre en accélérant ce mouvement. Le raisonnement est un rien trotskyste (politique du pire) mais je ne vois pas d’autre solution. C’est comme au judo: il faut utiliser la force de l’adversaire.

Si je votais (car évidemment je ne vote pas: je trouve cela répugnant), je voterais Hollande, le droit de vote aux étrangers, tous ces trucs, etc. J’étudie actuellement une autre solution, qui consisterait à aller déféquer dans l’urne, plutôt que d’y laisser un bulletin. Vous comprenez?

________________________

De Gilles SIBILLAT , proviseur à la retraite, ex-professeur de mathématiques, ex-président de l’association SOS ÉCOLE, laquelle vient de cesser ses activités, membre du Parti de la France :

 

SURVOL DES CAUSES ORIGINAIRES DU DÉSASTRE SCOLAIRE

 

Voici qu’il advint, à Béziers, ce qui devait arriver nécessairement dans un établissement scolaire, en conséquence de la décadence issue de Mai-68: un professeur s’est immolé par le feu, devant les élèves et dans la cour du lycée. Prions pour le repos de l’âme de cette dame qui enseignait les mathématiques.

Mais remercions rétrospectivement Edgar Faure pour sa “déforme” du système scolaire, en 1968-69, qui éleva les soixante-huitarderies au niveau de la Loi, merci à la Gauche qui dénatura l’École, par le biais syndical, en en faisant un enclos idéologique, merci aussi à Pompidou qui, Premier ministre en ce temps-là et apprenant que les “Con-Banditistes” occupaient la Sorbonne, eut cette répartie historique: «Eh bien! Qu’ils la gardent!», merci à Charles DeGaulle qui, alors chef d’État en perdition, prit la poudre d’escampette vers Baden-Baden au lieu d’assumer ses responsabilités en affrontant, à la tête de ses troupes, les semeurs de désordre.

Car les anarcho-trotsko-léninistes bouleversèrent la société en ruinant l’ordre naturel des choses, sûrs d’instaurer ainsi le triomphe de la Liberté. Éternelle utopie de tous les révolutionnaires puisque la Liberté n’est pas le contraire de l’ordre : le contraire de l’ordre, c’est le désordre.

Au cours des quarante années qui suivirent, tous nos gouvernants, toutes tendances politiques confondues, de la fausse droite gaulliste à la vraie gauche socialo-marxiste, en passant par les faux-culs du centrisme libéral et du “progressisme” soi-disant chrétien, poussèrent les conséquences de la dévastation libertaire jusqu’à sa conclusion funeste : la ruine du principe d’autorité.

Et ceci dans toute la société, mais particulièrement dans l’Éducation dite “nationale”. C’est alors que le “pédagogisme”, considéré comme un vecteur de la révolution, y fit ses ravages. L’ Institut National de la Recherche Pédagogique en fut le centre de commandement sous la houlette du pernicieux Meyrieu, aujourd’hui conseiller régional Rhône-Alpes, qui fut imposé, pendant vingt-cinq ans, comme pape de la subversion culturelle en milieu scolaire. Ainsi l’“enseigné” devint l’égal, voire le suzerain, de l’“enseignant”. L’élève, enfant-roi, fut «placé au centre du système scolaire». L’instituteur et le professeur ne furent plus désormais reconnus comme des maîtres prestigieux et respectables. La discipline, donc la punition, l’autorité professorale, le respect dû par les élèves et par leurs parents aux enseignants, la hiérarchisation naturelle des écoliers en “bons”, “moyens” et “médiocres”, l’évaluation exacte donc sévère des compétences et des comportements, devinrent autant de critères honnis et exécrés.

Les suites graves ne se firent pas attendre dès lors que, l’immigration “tiers-mondaine” submergeant l’Europe, des attitudes et des mentalités venues d’ailleurs altérèrent radicalement le public scolaire, avec la bénédiction des puissants syndicats de gauche. Les élèves contestèrent puis, habituellement, rabrouèrent, agressèrent, fustigèrent de plus en plus leurs professeurs jusqu’à ce que, à Béziers, mort s’en suivit. On peut prévoir d’autres tragédies analogues: le professorat exigera bientôt la vocation du martyre.

Remarquons que le principe de ce désordre était déjà contenu jadis, confusément et indirectement, dans la pédagogie des enseignants francs-maçons de la Troisième République, lorsqu’ils répandaient une morale dénuée de transcendance spirituelle et imposaient à leurs élèves une discipline quasi militaire, sans référence à l’autorité divine. Leurs méthodes furent efficaces dans le moyen terme historique mais réduisaient et soumettaient la pérennité de leur héritage aux aléas des soubresauts politiques. L’imperfection humaine instaure l’incompétence de l’homme en le privant d’autorité intrinsèque et d’invariance. Après la Seconde Guerre mondiale, la vision dominante de la société évolua pour, finalement après la décolonisation, s’orienter vers l’individualisme anarchique des gauchistes. Les hussards noirs de la République et leur école ordonnée furent vite oubliés: on ne peut rien maintenir sans l’égide de Dieu. La laïcité a finalement mené le système scolaire “public” à sa perte, laquelle aura été accomplie par la Cinquième République.

________________________

De Renaud MARQUIE :

 

FÉLICITATIONS À TOUTE L’ÉQUIPE DE RIVAROL !

 

Je vous écris ce mot pour vous dire comment je suis content chaque semaine de lire mon RIVAROL avec sa liberté de ton, ses informations qu’on ne lit pas ailleurs...et la défense des idées de notre camp. Je vous remercie également d’avoir ouvert vos colonnes à Philippe Ploncard d’Assac dont j’apprécie particulièrement les travaux et les écrits. Courage et continuez… Bravo à Jérôme Bourbon, qui devrait écrire davantage que l’éditorial!

________________________

De Benoît CHAYROU :

 

OUI AU MÉTISSAGE INDIVIDUEL !

 

J’ai appris dans le numéro 3017 de RIVAROL que je n’étais pas dans la ligne politique de cet hebdomadaire, pourtant celui que j’estime le plus, tout autant donc que Vincent Reynouard (voire davantage, étant donné que j’ai l’outrecuidance de joindre la pratique à la théorie). En effet je suis marié une femme noire (également catholique, francophone et francophile), et vous précisez bien qu’il n’est pas souhaitable pour un Européen d’épouser une non-Européenne. J’en déduis que Bruno Gollnisch, ainsi que sans doute d’autres nationalistes, ne sont pas non plus dans cette fameuse ligne.

Pourtant il me semble que la question raciale est tout à fait étrangère au nationalisme français et encore plus à la religion catholique, courants dont je me réclame. C’est au nom de ceux-ci que je me permets de remettre en cause vos propos, et non bien sûr de l’idéologie antiraciste et mortifère de gauche. En effet, je tiens qu’il y a une nuance, peut-être subtile, mais pour moi fondamentale à faire dans ce débat. Le métissage de masse, corollaire de la submersion allogène, est certes une des armes employées par le Système pour détruire notre pays. On peut le combattre par le rétablissement des frontières et l’inversion des flux migratoires, réponses parfaitement légitimes et suffisantes à mon sens. Durcir sa position jusqu’à y introduire la question raciale, et refuser un métissage résiduel qui a toujours existé dans l’histoire du monde, engage sur une voie qu’ont suivie certains nationalismes européens (dont est paradoxalement proche Vincent Reynouard), en général païens, mais pas le nationalisme français, étroitement lié à l’universalisme catholique. Les catholiques les plus traditionalistes n’adhèrent pas davantage à une telle position. La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X est par exemple très ancrée en Afrique, Mgr Lefebvre ayant été archevêque de Dakar et délégué apostolique pour l’Afrique française.

J’ose même affirmer qu’en ces temps de décadence, on trouvera plus facilement une femme ayant de saines valeurs familiales dans les sociétés restées traditionnelles de certains continents, que dans l’Occident dégénéré. Le mariage reste par ailleurs le meilleur moyen d’assimiler un étranger et, dans un moment où il est bien sûr essentiel de limiter l’immigration, l’un des rares à mon sens qu’on puisse tolérer.

________________________

De Marc DUFOUR :

 

NON AUX POSITIONS DE VINCENT REYNOUARD SUR LE MÉTISSAGE !

 

Dans le RIVAROL 3017 du 14octobre, Jérôme Bourbon s’étonne des propos que, dans un entretien vidéo avec Franck Abed, enregistré et mis en ligne en juin dernier, Vincent Reynouard tient sur le métissage. Il y dit par exemple textuellement: «Et encore une fois si j’avais concouru au métissage parce que j’étais tombé amoureux d’une noire ou d’une arabe… et alors?» Puis il ajoute peu après avec un sourire qui se veut enjôleur: «Et puis si un de mes fils ou de mes filles (il a huit enfants) ramène quelqu’un d’une autre race, il sera parfaitement accepté.»

Pourquoi de tels propos que, dans son interview à RIVAROL, Reynouard ne renie nullement, sont-ils à considérer comme inacceptables alors que venant d’une personne quelconque on pourrait les écouter sans prendre parti en se disant qu’après tout il s’agit d’une opinion personnelle qu’on n’est pas tenu de partager?

Ils sont inacceptables pour deux raisons:

— D’abord pour la contradiction qu’ils représentent avec les thèses que défend Vincent Reynouard. En effet, parmi ces thèses, il y a celle qui consiste à dire que ce qu’il faut avant tout saluer et respecter dans la doctrine fasciste, «c’est d’abord l’effacement du bien public face au bien particulier». Or VR est parfaitement conscient des vices et des inconvénients du multiculturalisme et du métissage avec les dangers de violence et de scission qu’ils représentent pour notre société. Cela est pour VR un des messages, une des doctrines qu’il entend faire passer en vue du bien commun. Mais les mots prononcés dans l’interview nous montrent que, quand il s’agit de lui ou de sa famille, quand il est question de besoins à assouvir, notre ami oublie aussitôt le bien public au profit d’un individualisme forcené. Sa religion est devenue la religion du moi, la quête du bien-être, la priorité donnée à une satisfaction des appétits individuels. Comment notre ami ne voit-il pas qu’ainsi il se délégitime lui-même, qu’il dévalue toutes les recommandations qu’il pourra faire à propos du racisme, qu’il ridiculise les propos que, dans la même interview, il tient sur «la préservation de la race, parce que la race étant, je dirais, la forme du peuple, c’est la préservation de la race qui permet de préserver le génie du peuple». Peut-on concevoir plus grande contradiction entre le vécu de sa personne et sa doctrine? Que devient alors la crédibilité de la doctrine prêchée par cette personne?

— La deuxième raison justifiant le caractère inacceptable des propos tenus nous paraît être la suivante: vouloir se marier, par exemple, avec une noire, et donc fonder une famille, n’est-ce pas, pour la satisfaction d’un besoin individuel, dit “amoureux”, faire preuve d’un total mépris de ce que sera la difficile vie des enfants, pourquoi pas des huit enfants issus de ce mariage qui seront plus ou moins bien acceptés par les représentants de deux ethnies, plus ou moins physiquement “typés” conformément aux lois de Mendel, se jalousant pour cela entre eux et rêvant plus tard de se blanchir au travers de leurs propres enfants, à l’image de ces footballeurs noirs multimillionnaires dont on n’a encore jamais vu un seul épouser plus noire que lui.

Par son courage, par la ténacité et l’intelligence avec lesquelles il défend et expose des idées qui donnent à réfléchir, par la qualité de sa plume et son talent oratoire Vincent Reynouard est devenu un homme public, un leader, le porte-parole d’une nouvelle vision de l’histoire. Que pour tout cela il soit remercié, et peut-être même, admiré! Mais cela implique aussi des devoirs et des responsabilités hors du commun, autant pour ce qu’il dit que pour ce qu’il fait.

Partager cet article
Repost0