Réactions à la position de Reynouard sur le métissage ainsi qu'à son article sur l'origine de la vie, commentaire sur le film de Blanrue Un homme, et une position curieuse concernant le droit de vote des étrangers.
● De Christiane VANSTEELANT (Somme) :
RÉPONSE À THOMAS JOLY
J’ai lu l’article de Thomas Joly, il a eu raison de quitter le Front National, avant sa débandade, plutôt que se compromettre avec le Système en place. Moi-même, j’ai adhéré au Front, un mois, pour voter Bruno Gollnisch, mais les dés étant pipés, j’ai rendu ma carte aussitôt. Pour en revenir à Thomas Joly, un conseil pour lui, qu’il ne fricote pas avec le Bloc Identitaire et les Skinheads à crâne rasé, ainsi qu’il l’a fait imprudemment lors d’une réunion dans une petite ville picarde, ce qui a valu trois commentaires évidemment vipérins à la une du Courrier Picard. Cela ne reflète en aucune façon l’image d’un vrai nationaliste. Un nationaliste se doit d’avoir une tenue vestimentaire correcte. Thomas Joly qui est un nationaliste sincère et droit devrait plutôt se mettre en contact avec Alexandre Gabriac, qui vient de créer les Jeunesses Nationalistes lors du Forum de Lyon. Alexandre Gabriac dont j’admire la ténacité et l’engagement pour son pays. Forum où j’ai pu écouter avec attention les intervenants que je connais de longue date, les jeunes que je découvre, qui en ont assez de cette dérive de notre pays. Bravo à l’article de Paul-Eric Blanrue sur Faurisson.
J’ai quelques décennies au compteur, et ma devise a toujours été «Dieu et la France», et je fais donc confiance aux jeunes pour la relève. Par le biais de votre journal, je dis bonjour à tous mes amis nationalistes.
Longue vie à RIVAROL et aussi à Militant de notre ami André Gandillon. Que tous les lecteurs fassent connaître RIVAROL, le seul journal capable de dénoncer les dérives et de défendre notre cher pays, adhérons aux Amis de RIVAROL, car l’argent est le nerf de la guerre.
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● D’Alexandre TAILLANDIER :
UN DOCUMENTAIRE ADMIRABLE
C’est un documentaire admirable que celui que Paul-Eric Blanrue a consacré aux études approfondies du professeur Faurisson (cf. RIVAROL du 14/10). En effet, clarté des explications, raisonnements imparables, fulgurances intellectuelles, tout y est et rien ne manque à ce documentaire pour nous expliquer avec soin combien nous avons été manipulés par le Politiquement Correct dans la présentation des événements de la Seconde Guerre mondiale… Le plus grand nombre devrait prendre connaissance de toutes les incohérences mises en exergue par le professeur Faurisson (photos, plans et documents écrits à l’appui), afin que nous puissions tous nous interroger et ainsi élargir nos capacités de jugement… Au lieu de cela, le professeur Faurisson est mis à l’écart par tous les media aux ordres, on veut le rendre inaudible, et sa planche de salut médiatique n’est venue il y a quelques années que grâce à l’humoriste Dieudonné M’bala M’bala qui le fit réexister médiatiquement parlant. Alors merci et bravo au courageux Paul-Eric Blanrue pour cette page d’histoire que nous revivons grâce à son passionnant documentaire, Un homme, et qui, j’espère, en appellera beaucoup d’autres…
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● De Georges THEIL :
SUR L’ORIGINE DE LA VIE
En Tribune libre du 21octobre, Vincent Reynouard affronte un point essentiel: l’Origine de la vie. Sans aucun doute a-t-il pressenti que la démarche révisionniste qui l’occupe (et nous tous avec lui) implique une très grande rigueur dans son approche des faits, une démarche vraiment scientifique (on ne peut affirmer ce qui n’est pas démontré ou reste suspect côté sources), les méthodes éprouvées de la recherche historique. En quelque sorte l’antipode de la croyance béate de type religieux où le rationnel n’a pas de place.
Le Pr Faurisson a dit quelque part (pour s’en désoler à juste raison) que le «désir de croire», et encore plus dans sa version forcenée, est une attitude archirépandue, surtout s’appliquant à des faits historiques où le non-vérifié est préféré au vérifié et les preuves du contraire sont volontairement ignorées…
Il y a dans le papier de V.R. comme un constat non formulé, un pressentiment même, que le révisionnisme ne fasse pas bon ménage avec la religion; il transpose cela avec l’Origine de la vie (et l’Evolution, trop brièvement évoquée par lui bien qu’indissociable), tout révisionnisme conséquent étant à l’opposé de la croyance de type religieux. De nos jours, Voltaire eût été un ardent révisionniste, et l’abbé Nonotte un pauvre type.
Mais pourquoi donc Vincent Reynouard en vient-il in fine à évoquer la Genèse, jusqu’à essayer de rattraper l’imposture de ce récit biblique? La Genèse est bien une totale fumisterie, qu’on la prenne ou non «au pied de la lettre» comme V.R. le dit assez drôlement… Imposture de la Genèse, incluse elle-même dans la grande imposture qu’est la Bible, vaste discours raciste visant à faire gober le mythe du peuple élu. Elu par qui? Auto-proclamé plutôt. Imposé ensuite aux peuples d’Europe et aux peuples “missionarisés”. Mythe calamiteux qui a ouvert la voie à l’acceptation par les mêmes gobeurs majoritaires de la gigantesque calomnie qui pèse (dans l’ordre) sur l’Allemagne, sur l’Europe et sur le peuple palestinien tout entier, et dont la contestation ouverte porte en réponse perverse le déclenchement d’une nouvelle guerre mondiale par les propagateurs, véritables ennemis du genre humain.
Cher Vincent, voyez donc comme vous êtes passé de l’Origine de la vie au Déclenchement de notre mort.
[L’on peut parfaitement être à la fois catholique pratiquant et révisionniste, croire en l’Ecriture Sainte et ne pas cautionner la version officielle de la dernière guerre. A la différence de l’ami Theil, nous ne voyons pas là de contradiction. Au contraire même puisque l’“Holocauste” des juifs est un moyen d’éclipser le véritable Holocauste du Christ au Golgotha et donc de conduire les chrétiens à commettre un acte d’apostasie. J. B.]
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● De Terence PORTEUR :
OUI AU DROIT DE VOTE DES ÉTRANGERS
J’ai lu l’éditorial de Jérôme Bourbon intitulé «Hollande: le candidat du parti de l’étranger». Il est très beau. Mais J. Bourbon se trompe sur toute la ligne. Je pense mordicus que le droit de vote aux étrangers est une excellente chose. Aussi, je pense qu’on devrait même accorder le droit de vote aux chiens, aux cochons et aux hamsters. Voici pourquoi. Les réactionnaires, depuis au moins Maurras et même depuis Chateaubriand, ont démontré leur impéritie, leur manque d’unité devant le progrès démocratique aveugle et sanguinaire (voyez la Libye, ce beau pays ensoleillé martyrisé par l’Otan). Il est temps de mettre un terme aux arguties politiques et de laisser la démocratie se précipiter vers le gouffre en accélérant ce mouvement. Le raisonnement est un rien trotskyste (politique du pire) mais je ne vois pas d’autre solution. C’est comme au judo: il faut utiliser la force de l’adversaire.
Si je votais (car évidemment je ne vote pas: je trouve cela répugnant), je voterais Hollande, le droit de vote aux étrangers, tous ces trucs, etc. J’étudie actuellement une autre solution, qui consisterait à aller déféquer dans l’urne, plutôt que d’y laisser un bulletin. Vous comprenez?
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● De Gilles SIBILLAT , proviseur à la retraite, ex-professeur de mathématiques, ex-président de l’association SOS ÉCOLE, laquelle vient de cesser ses activités, membre du Parti de la France :
SURVOL DES CAUSES ORIGINAIRES DU DÉSASTRE SCOLAIRE
Voici qu’il advint, à Béziers, ce qui devait arriver nécessairement dans un établissement scolaire, en conséquence de la décadence issue de Mai-68: un professeur s’est immolé par le feu, devant les élèves et dans la cour du lycée. Prions pour le repos de l’âme de cette dame qui enseignait les mathématiques.
Mais remercions rétrospectivement Edgar Faure pour sa “déforme” du système scolaire, en 1968-69, qui éleva les soixante-huitarderies au niveau de la Loi, merci à la Gauche qui dénatura l’École, par le biais syndical, en en faisant un enclos idéologique, merci aussi à Pompidou qui, Premier ministre en ce temps-là et apprenant que les “Con-Banditistes” occupaient la Sorbonne, eut cette répartie historique: «Eh bien! Qu’ils la gardent!», merci à Charles DeGaulle qui, alors chef d’État en perdition, prit la poudre d’escampette vers Baden-Baden au lieu d’assumer ses responsabilités en affrontant, à la tête de ses troupes, les semeurs de désordre.
Car les anarcho-trotsko-léninistes bouleversèrent la société en ruinant l’ordre naturel des choses, sûrs d’instaurer ainsi le triomphe de la Liberté. Éternelle utopie de tous les révolutionnaires puisque la Liberté n’est pas le contraire de l’ordre : le contraire de l’ordre, c’est le désordre.
Au cours des quarante années qui suivirent, tous nos gouvernants, toutes tendances politiques confondues, de la fausse droite gaulliste à la vraie gauche socialo-marxiste, en passant par les faux-culs du centrisme libéral et du “progressisme” soi-disant chrétien, poussèrent les conséquences de la dévastation libertaire jusqu’à sa conclusion funeste : la ruine du principe d’autorité.
Et ceci dans toute la société, mais particulièrement dans l’Éducation dite “nationale”. C’est alors que le “pédagogisme”, considéré comme un vecteur de la révolution, y fit ses ravages. L’ Institut National de la Recherche Pédagogique en fut le centre de commandement sous la houlette du pernicieux Meyrieu, aujourd’hui conseiller régional Rhône-Alpes, qui fut imposé, pendant vingt-cinq ans, comme pape de la subversion culturelle en milieu scolaire. Ainsi l’“enseigné” devint l’égal, voire le suzerain, de l’“enseignant”. L’élève, enfant-roi, fut «placé au centre du système scolaire». L’instituteur et le professeur ne furent plus désormais reconnus comme des maîtres prestigieux et respectables. La discipline, donc la punition, l’autorité professorale, le respect dû par les élèves et par leurs parents aux enseignants, la hiérarchisation naturelle des écoliers en “bons”, “moyens” et “médiocres”, l’évaluation exacte donc sévère des compétences et des comportements, devinrent autant de critères honnis et exécrés.
Les suites graves ne se firent pas attendre dès lors que, l’immigration “tiers-mondaine” submergeant l’Europe, des attitudes et des mentalités venues d’ailleurs altérèrent radicalement le public scolaire, avec la bénédiction des puissants syndicats de gauche. Les élèves contestèrent puis, habituellement, rabrouèrent, agressèrent, fustigèrent de plus en plus leurs professeurs jusqu’à ce que, à Béziers, mort s’en suivit. On peut prévoir d’autres tragédies analogues: le professorat exigera bientôt la vocation du martyre.
Remarquons que le principe de ce désordre était déjà contenu jadis, confusément et indirectement, dans la pédagogie des enseignants francs-maçons de la Troisième République, lorsqu’ils répandaient une morale dénuée de transcendance spirituelle et imposaient à leurs élèves une discipline quasi militaire, sans référence à l’autorité divine. Leurs méthodes furent efficaces dans le moyen terme historique mais réduisaient et soumettaient la pérennité de leur héritage aux aléas des soubresauts politiques. L’imperfection humaine instaure l’incompétence de l’homme en le privant d’autorité intrinsèque et d’invariance. Après la Seconde Guerre mondiale, la vision dominante de la société évolua pour, finalement après la décolonisation, s’orienter vers l’individualisme anarchique des gauchistes. Les hussards noirs de la République et leur école ordonnée furent vite oubliés: on ne peut rien maintenir sans l’égide de Dieu. La laïcité a finalement mené le système scolaire “public” à sa perte, laquelle aura été accomplie par la Cinquième République.
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● De Renaud MARQUIE :
FÉLICITATIONS À TOUTE L’ÉQUIPE DE RIVAROL !
Je vous écris ce mot pour vous dire comment je suis content chaque semaine de lire mon RIVAROL avec sa liberté de ton, ses informations qu’on ne lit pas ailleurs...et la défense des idées de notre camp. Je vous remercie également d’avoir ouvert vos colonnes à Philippe Ploncard d’Assac dont j’apprécie particulièrement les travaux et les écrits. Courage et continuez… Bravo à Jérôme Bourbon, qui devrait écrire davantage que l’éditorial!
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● De Benoît CHAYROU :
OUI AU MÉTISSAGE INDIVIDUEL !
J’ai appris dans le numéro 3017 de RIVAROL que je n’étais pas dans la ligne politique de cet hebdomadaire, pourtant celui que j’estime le plus, tout autant donc que Vincent Reynouard (voire davantage, étant donné que j’ai l’outrecuidance de joindre la pratique à la théorie). En effet je suis marié une femme noire (également catholique, francophone et francophile), et vous précisez bien qu’il n’est pas souhaitable pour un Européen d’épouser une non-Européenne. J’en déduis que Bruno Gollnisch, ainsi que sans doute d’autres nationalistes, ne sont pas non plus dans cette fameuse ligne.
Pourtant il me semble que la question raciale est tout à fait étrangère au nationalisme français et encore plus à la religion catholique, courants dont je me réclame. C’est au nom de ceux-ci que je me permets de remettre en cause vos propos, et non bien sûr de l’idéologie antiraciste et mortifère de gauche. En effet, je tiens qu’il y a une nuance, peut-être subtile, mais pour moi fondamentale à faire dans ce débat. Le métissage de masse, corollaire de la submersion allogène, est certes une des armes employées par le Système pour détruire notre pays. On peut le combattre par le rétablissement des frontières et l’inversion des flux migratoires, réponses parfaitement légitimes et suffisantes à mon sens. Durcir sa position jusqu’à y introduire la question raciale, et refuser un métissage résiduel qui a toujours existé dans l’histoire du monde, engage sur une voie qu’ont suivie certains nationalismes européens (dont est paradoxalement proche Vincent Reynouard), en général païens, mais pas le nationalisme français, étroitement lié à l’universalisme catholique. Les catholiques les plus traditionalistes n’adhèrent pas davantage à une telle position. La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X est par exemple très ancrée en Afrique, Mgr Lefebvre ayant été archevêque de Dakar et délégué apostolique pour l’Afrique française.
J’ose même affirmer qu’en ces temps de décadence, on trouvera plus facilement une femme ayant de saines valeurs familiales dans les sociétés restées traditionnelles de certains continents, que dans l’Occident dégénéré. Le mariage reste par ailleurs le meilleur moyen d’assimiler un étranger et, dans un moment où il est bien sûr essentiel de limiter l’immigration, l’un des rares à mon sens qu’on puisse tolérer.
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● De Marc DUFOUR :
NON AUX POSITIONS DE VINCENT REYNOUARD SUR LE MÉTISSAGE !
Dans le RIVAROL 3017 du 14octobre, Jérôme Bourbon s’étonne des propos que, dans un entretien vidéo avec Franck Abed, enregistré et mis en ligne en juin dernier, Vincent Reynouard tient sur le métissage. Il y dit par exemple textuellement: «Et encore une fois si j’avais concouru au métissage parce que j’étais tombé amoureux d’une noire ou d’une arabe… et alors?» Puis il ajoute peu après avec un sourire qui se veut enjôleur: «Et puis si un de mes fils ou de mes filles (il a huit enfants) ramène quelqu’un d’une autre race, il sera parfaitement accepté.»
Pourquoi de tels propos que, dans son interview à RIVAROL, Reynouard ne renie nullement, sont-ils à considérer comme inacceptables alors que venant d’une personne quelconque on pourrait les écouter sans prendre parti en se disant qu’après tout il s’agit d’une opinion personnelle qu’on n’est pas tenu de partager?
Ils sont inacceptables pour deux raisons:
— D’abord pour la contradiction qu’ils représentent avec les thèses que défend Vincent Reynouard. En effet, parmi ces thèses, il y a celle qui consiste à dire que ce qu’il faut avant tout saluer et respecter dans la doctrine fasciste, «c’est d’abord l’effacement du bien public face au bien particulier». Or VR est parfaitement conscient des vices et des inconvénients du multiculturalisme et du métissage avec les dangers de violence et de scission qu’ils représentent pour notre société. Cela est pour VR un des messages, une des doctrines qu’il entend faire passer en vue du bien commun. Mais les mots prononcés dans l’interview nous montrent que, quand il s’agit de lui ou de sa famille, quand il est question de besoins à assouvir, notre ami oublie aussitôt le bien public au profit d’un individualisme forcené. Sa religion est devenue la religion du moi, la quête du bien-être, la priorité donnée à une satisfaction des appétits individuels. Comment notre ami ne voit-il pas qu’ainsi il se délégitime lui-même, qu’il dévalue toutes les recommandations qu’il pourra faire à propos du racisme, qu’il ridiculise les propos que, dans la même interview, il tient sur «la préservation de la race, parce que la race étant, je dirais, la forme du peuple, c’est la préservation de la race qui permet de préserver le génie du peuple». Peut-on concevoir plus grande contradiction entre le vécu de sa personne et sa doctrine? Que devient alors la crédibilité de la doctrine prêchée par cette personne?
— La deuxième raison justifiant le caractère inacceptable des propos tenus nous paraît être la suivante: vouloir se marier, par exemple, avec une noire, et donc fonder une famille, n’est-ce pas, pour la satisfaction d’un besoin individuel, dit “amoureux”, faire preuve d’un total mépris de ce que sera la difficile vie des enfants, pourquoi pas des huit enfants issus de ce mariage qui seront plus ou moins bien acceptés par les représentants de deux ethnies, plus ou moins physiquement “typés” conformément aux lois de Mendel, se jalousant pour cela entre eux et rêvant plus tard de se blanchir au travers de leurs propres enfants, à l’image de ces footballeurs noirs multimillionnaires dont on n’a encore jamais vu un seul épouser plus noire que lui.
Par son courage, par la ténacité et l’intelligence avec lesquelles il défend et expose des idées qui donnent à réfléchir, par la qualité de sa plume et son talent oratoire Vincent Reynouard est devenu un homme public, un leader, le porte-parole d’une nouvelle vision de l’histoire. Que pour tout cela il soit remercié, et peut-être même, admiré! Mais cela implique aussi des devoirs et des responsabilités hors du commun, autant pour ce qu’il dit que pour ce qu’il fait.