Avec Hollande les allogènes sont au pouvoir !
Dès la proclamation des résultats le 6 mai à vingt heures l’on pouvait voir une place de la Bastille envahie par des drapeaux algériens, marocains, tunisiens et syriens et où se pressait, à la grande joie des journalistes qui en faisaient état, une foule bigarrée Black-Blanc-Beur. Interrogés par France Info, de jeunes immigrés ne cachaient pas leur bonheur : « On est content. Hollande est pour les Noirs et les Arabes, il est pour nous. On a gagné ». Les allogènes qui ont plébiscité Hollande ont bien compris qu’avec la gauche au pouvoir tous les espoirs leur étaient permis. Mitterrand n’avait-il pas dit en son temps que les immigrés étaient « chez eux chez nous » ?
Une étude réalisée par l’institut de sondages OpinionWay le jour du deuxième tour pour l’hebdomadaire La Vie révèle que 93 % des musulmans ont voté pour Hollande, un score sans appel qui prouve que les mahométans savent que les socialistes et leurs alliés favoriseront par tous les moyens l’islamisation du pays. Ce score prouve que la gauche a tout intérêt à naturaliser en masse les immigrés du Tiers Monde dont toutes les enquêtes prouvent que 80 à 90 % de ces allogènes voteraient pour elle, essentiellement d’ailleurs pour le Parti socialiste. C’est un moyen pour elle de conserver le pouvoir ad vitam aeternam. Il est d’ailleurs frappant de constater que ce sont les grandes villes de France où l’on compte beaucoup de personnes issues de l’immigration qui ont voté massivement pour Hollande. A l’exception de Nice et de Toulon, toutes les cités de plus de cent mille habitants se sont prononcées, souvent très largement, en faveur du candidat socialiste alors que les campagnes, les villages, les petits bourgs ont très nettement penché en faveur de Sarkozy. Si seule la France rurale avait voté, Hollande eût été battu, et assez nettement. En revanche, là où l’immigration est très importante, le score de Hollande est spectaculaire. Le département métropolitain où le socialiste a obtenu son meilleur score est très significativement la Seine-Saint-Denis (65,32 %, soit plus encore que dans son fief corrézien : 64,86 %).
Dans le “9-3”, territoire devenu une enclave étrangère, un Kossovo français, l’ancien premier secrétaire du PS réalise des performances hallucinantes : 78,22 % à Villetaneuse, 76,74 % à Bobigny, 72,83 % à Aubervilliers, 72,37 % à Bagnolet, 72,07 % à Clichy-sous-Bois, 75,30 % à la Courneuve, 75,84 % à Montreuil, 71,38 % à Pantin, 73,92 % à Pierrefitte-sur-Seine, 77,78 % à Saint-Denis, 73,63 % à Saint-Ouen, 73,50 % à Stains. Et sans surprise les départements et territoires ultra-marins ont assuré une implacable domination au socialiste qui réunit 71,93 % à la Guadeloupe, 68,43 % en Martinique, 62,05 % en Guyane, 71,49 % à La Réunion, 56,06 % à Wallis-et-Futuna. Il s’agit donc bien d’un vote ethnique : les Noirs et les Arabes (mais aussi les Asiatiques dans le 13e arrondissement de Paris) se sont massivement prononcés en faveur de Hollande, par excellence le candidat de l’étranger, l’homme de l’anti-France. Ces scores impressionnants donnent une idée de ce qui se produira demain dans la France entière. Car, ne nous faisons aucune illusion, à la différence de la droite, la gauche, elle, au pouvoir applique son programme. Entre 1981 et 1986 François Mitterrand avait mis en œuvre 86 des 110 propositions de sa campagne présidentielle. En 1997 le gouvernement de Lionel Jospin a mis en place, ainsi qu’il l’avait annoncé, les trente-cinq heures, ruineuses pour l’économie, la couverture maladie universelle, les emplois-jeunes et le Pacte civil de solidarité. En 2012 gageons que François Hollande tiendra l’essentiel de ses engagements : le droit de vote et d’éligibilité des étrangers extra-européens aux élections locales, l’institution du mariage homosexuel, la légalisation de l’euthanasie active, l’embauche de 65 000 fonctionnaires supplémentaires alors que nous croulons sous la dette et les déficits publics, la création de 150 000 emplois jeunes prioritairement réservés aux allogènes des banlieues occupées, le quintuplement des amendes pour les mairies refusant d’appliquer la loi SRU imposant aux communes 20 % de logement social (part que les socialistes veulent faire passer à 25 %), le matraquage fiscal des classes moyennes et supérieures, la suppression du quotient familial pour les foyers jugés aisés, la scolarisation obligatoire dès l’âge de trois ans. Bref une véritable folie qui va conduire un peu plus vite notre pays vers la tombe.
A cet égard, s’il était tout à fait légitime de s’abstenir ou de voter blanc le 6 mai compte tenu du bilan de Sarkozy et de sa politique, il est en revanche criminel de se réjouir à demi-mots de la victoire de son adversaire (Marine Le Pen : « La victoire de François Hollande n’est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle pour la France », il fallait oser !) ou, pis encore, d’avoir fait voter pour Hollande en coulisses. Selon les révélations de notre confrère Minute en date du 9 mai, c’est le jeu auquel se serait livré le parti de Marine Le Pen : « Terriblement dévastateur pour Sarkozy a été le “vote révolutionnaire” : le choix effectué par nombre d’électeurs de droite de Marine Le Pen de voter en faveur de François Hollande, conformément à la consigne donnée en sous-main par une large part de l’appareil de direction frontiste afin de faire exploser l’UMP et, espéraient-ils, d’ouvrir un boulevard à Marine Le Pen et au Front national pour les prochaines échéances électorales. »
Avec ses 17,9 % Marine Le Pen retente, trente et un ans plus tard, le coup de poker de Jacques Chirac qui, après avoir fait 18 % au premier tour le 26 avril 1981, avait en sous-main appelé à voter Mitterrand contre Giscard espérant ainsi hâter son accession à la magistrature suprême. Il dut finalement patienter quatorze ans ! Ces jeux politiciens qui font fi du bien commun au nom d’intérêts boutiquiers sont tout à fait choquants. Et de plus il s’agit de paris plus qu’hasardeux : rien ne prouve qu’aux législatives le Front national, rebaptisé Rassemblement bleu Marine (RBM), fera davantage que le 22 avril. En général, le Front perd en moyenne cinq points entre la présidentielle et le premier tour des législatives car il pâtit de l’abstention élevée parmi les classes populaires qui se démobilisent. De plus parier sur l’implosion de l’UMP est un calcul plus qu’aléatoire. Les grands partis politiques institutionnels sont des monstres froids qui résistent quasiment à toutes les crises tant les intérêts électoraux et financiers sont importants. Même si l’UMP va connaître des tensions dans les mois qui viennent, ne serait-ce que pour se doter d’un nouveau président, personne en son sein n’a intérêt à une scission dévastatrice. Le PS a bien résisté au scandale abominable du sang contaminé, à la guerre entre éléphants, aux multiples affaires de la Mitterrandie, on ne voit pas pourquoi l’UMP imploserait, surtout après le score plus qu’honorable du président sortant qui a limité la casse en suivant la ligne Buisson. Après la défaite du RPR et de l’UDF aux législatives de 1997, Jean-Marie Le Pen prédisait que la droite parlementaire s’effondrerait et qu’il ne resterait que le FN et le PS. Un an après le FN connaissait une scission désastreuse et, cinq ans plus tard, l’UMP, regroupement du RPR et de l’UDF, revenait au pouvoir pour dix ans, plus puissante que jamais. Il faut donc se garder des illusions électorales et ne pas prendre ses désirs pour des réalités. Pendant que les politiciens, plus médiocres et méprisables les uns que les autres, ne pensent qu’à leur petite boutique et au financement public calculé sur les voix obtenues au premier tour des législatives, la France et les Français se dirigent chaque jour davantage vers le précipice. Telle est la triste réalité.